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un papillon
Ajouté le : 11/03/2024 19:54

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Les soignants ne sont pas d’accord avec cette possible loi car ils n’ont même pas été consultés. Ce sujet est trop grave pour que ce soit décidé sans nous consulter. Le droit de mourir dans la dignité est l’intimité de chacun selon tellement de critères Non on ne peut décider sans nous



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un papillon
Ajouté le : 16/03/2024 13:40

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Cette loi déjà bien écrite par le Macronisme qui veut laisser sa patte à tout prix. D’ailleurs la gauche dit ceci : « il ne faut pas oublier depuis des décennies que nous coûtons trop cher à la sécurité sociale. Cela induit l’idée qu’il ne faut pas trop dépenser pour les personnes en fin de vie La gauche est toujours du côté de la protection des plus fragiles. C’est dans son ADN revendique-t-elle

Quel piège donc alors que les soins palliatifs manquent ou sont mal appliqués faute de médicaments et de personnel adéquat. Déjà pour les personnes handicapés on peine à trouver du personnel pour l’aide à domicile. Qu’en serat-il alors de ceux qui sont dans des souffrances intolérables non soulagées en fin de vie à bref et moyen terme ?

On a supprimé des services entiers pour certaines maladies pour la prévention et les soins avec la formation des patients, on a fermé hôpitaux de jours et des lits Et on soignerait avec beaucoup de douceur en fin de vie , bien sûr que non

Tout le monde ne souhaite pas la mort même s’il souffre atrocement non il demande aussi de vivre et d’être surtout soulagé. Seul les plus riches peuvent avoir accès à des soins de qualité.

à ce que certains considèrent comme un âge avancé. .



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un papillon
Ajouté le : 16/03/2024 14:25

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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un papillon
Ajouté le : 28/05/2024 13:39

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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un papillon
Ajouté le : 28/05/2024 13:42

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Ici, la question de la liberté personnelle, en conscience, se pose. Tout comme la pérennité d’un tel système dans une société où les femmes travaillent davantage, élevant parfois seules leurs enfants.

Bien souvent, selon Gaucher, l’enfant désigné n’est pas exempt de soupçons, notamment de la part de sa fratrie. «Sa grande proximité affective et relationnelle avec ses parents est le moteur des suspicions financières et des accusations d’influence de la part de la fratrie. En retour, 60% des enfants désignés pour l’aide éprouvent le sentiment non seulement de ne pas être eux-mêmes aidés par les membres de leur propre famille mais aussi et surtout d’être “handicapés” par eux!» écrit Gaucher. Comme souvent, bien comprendre les assignations inconscientes contribue à mieux s’approprier ses responsabilités, et à trouver une joie en les assumant.



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un papillon
Ajouté le : 29/05/2024 18:03

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Les débuts :
En 1986 paraît la "Circulaire Laroque" qui donne une impulsion considérable à l'essor du mouvement des soins palliatifs. Avec elle, à Paris, la première unité de soins palliatifs (USP) française est ouverte par le Dr Maurice Abiven, à l'hôpital international de la Cité Universitaire. Rapidement, parce qu'ils partagent des objectifs très proches, professionnels de santé et associations d'accompagnement décident de conjuguer leurs efforts. Ils veulent représenter ensemble les intérêts du mouvement auprès des pouvoirs publics et être reconnus à la fois par les sociétés médicales et par le mouvement associatif. C'est pour cela qu'ils créent la SFAP : Société Française d'Accompagnement et de soins Palliatifs. Les statuts de l'association sont signés par les membres fondateurs le 13 octobre 1989. Le 24 novembre, à l'Hôtel-Dieu, se tient le premier conseil d'administration, sous la présidence de Maurice Abiven. « Accompagner et soigner ensemble » : c'est la bannière qui est choisie afin de ne pas dissocier l'accompagnement du soin.

Déclarée à la Préfecture de Paris le 26 janvier 1990, la naissance de l'association est annoncée par le Journal Officiel du 28 février : le travail pouvait commencer ! Il s'agissait de sensibiliser et de mobiliser tous les publics, qu'ils soient professionnels, bénévoles, associatifs, institutionnels… afin de diffuser la culture des soins palliatifs et de l'accompagnement, sans perdre la cohérence entre les différents projets. Dès le début, l'action de la SFAP s'articule autour de quatre collèges : le collège médical, le collège associatif et bénévole, le collège sanitaire et social et le collège interdisciplinaire. Leur travail s'organise sous forme de réunions dont le but est d'élaborer des réponses à des questions que peuvent se poser les équipes de soignants ou de bénévoles ; la culture associative permet aussi de partager expériences, joies et difficultés.

Un rôle majeur dans le développement des soins palliatifs et de l'accompagnement :
Dès 1990, la SFAP prend une part active aux travaux du Dr Henri Delbecque, auteur du rapport sur le développement des soins palliatifs demandé par le ministère de la santé. En particulier, pour garantir la qualité des soins prodigués, la SFAP propose d'établir des "normes planchers" pour accorder l'appellation d'unité ou de centre de soins palliatifs. L'association prône également la formation aux soins palliatifs dans les écoles de soignants et en faculté de médecine, ainsi que la reconnaissance du temps de coordination au sein des équipes de soins. Demandé par le ministre de la Santé Claude Evin, ce rapport sera finalement publié en 1993.

En octobre 1990, à la demande de l'association européenne EAPC (European Association for Palliative Care), la SFAP organise un Congrès de soins palliatifs qui rassemble à Paris plus de 1.500 personnes. Ce premier congrès européen est placé sous le haut patronage du Président de la République, François Mitterrand. Dans son discours d'ouverture, celui-ci déclare : « Je suis venu comme témoin, pour que notre société soit désormais inspirée par la leçon et la philosophie des soins palliatifs et que, dans chaque foyer, on sache approcher la mort autrement ». Le succès de ce congrès amène la SFAP à en organiser un tous les deux ans, en alternance avec une journée nationale réservée à ses adhérents. Devant l'ampleur de la demande, le congrès deviendra annuel dès 2002.

A partir de 1992 la SFAP noue un partenariat durable avec la Fondation de France. Ce soutien permet à l'association de développer ses activités et de monter de nouveaux projets, tout en préservant son indépendance financière à l'égard des pouvoirs publics et de l'industrie pharmaceutique. 1992 est aussi l'année où la SFAP s'installe dans les locaux de la maison médicale Jeanne Garnier (XVème arrondissement de Paris).

En 1993, après quatre ans de mandat, le Dr Maurice Abiven passe le relais au Dr Michèle Salamagne qui présidera la SFAP jusqu'en 1996. Lors du 4ème congrès qui se tient à Strasbourg en 1994, c'est elle qui reçoit du ministre de la Santé Philippe Douste-Blazy, la réaffirmation de l'engagement de l'Etat dans « le développement de cette démarche de soins et de lutte contre la douleur. »

En 1996, à Toulouse, l'assemblée générale de la SFAP actualise sa charte dans le préambule des statuts. En effet, considérés au départ comme des soins concernant uniquement les personnes au stade terminal de leur maladie, les soins palliatifs s'ouvrent progressivement à d'autres situations ; les équipes mobiles, appelées pour intervenir beaucoup plus tôt au cours de la maladie, jouent un grand rôle dans cette évolution. Progressivement, l'accent sera mis aussi sur le développement des soins palliatifs et de l'accompagnement à domicile, pour permettre à ceux qui le souhaitent de rester dans leur lieu de vie habituel le plus longtemps possible. Tout en restant fidèle à ses valeurs fondatrices, la SFAP sait ainsi évoluer et s'adapter aux besoins de la société. De 1996 à 2000, succédant au Dr Michèle Salamagne, c'est le Dr Gilbert Desfosses qui va assumer la présidence de la SFAP.

En 1998, au 6ème Congrès National à Lyon, le ministre de la Santé Bernard Kouchner, reconnaît l'insuffisance du nombre de structures de soins palliatifs et annonce son intention de remédier à cette carence. Dès lors, la SFAP va contribuer à l'élaboration de ce qui deviendra le plan triennal 1999-2001 qui suscitera la création de nouvelles structures de soins et développera les actions de formation (en faculté de médecine et dans les instituts de soins infirmiers).

Mais le travail d'information et de proposition effectué par l'association ne s'arrêta pas là : il s'agit alors de faire reconnaître la place des soins palliatifs, de renforcer les acquis et de promouvoir des mesures concrètes. Ces efforts seront récompensés par le vote à l'unanimité de la loi du 9 juin 1999 qui garantit un droit d'accès aux soins palliatifs pour toute personne en fin de vie.

La SFAP est reconnue d'utilité publique par décret le 24 juin 2008.

Faire vivre la loi de 1999,
objectif n°1 de la SFAP :
Entre 2000 et 2003, la SFAP est présidée par le Dr Daniel d'Hérouville à qui succède ensuite le Dr Régis Aubry. Toute cette période va faire l'objet d'une intense activité associative :

Impliquée dans la rédaction du second programme national de développement des soins palliatifs 2002-2005, la SFAP participe aux groupes de travail des trois axes du plan : développement des soins palliatifs à domicile ; renforcement et création de structures spécialisées ; sensibilisation et information de l'ensemble du corps social à la démarche palliative. Cette collaboration avec le ministère de la santé permet à la SFAP de témoigner des réalités de terrain, d'apporter un regard critique face aux carences ou aux dérives, tout en étant une force de propositions sur le plan politique et financier. De la même façon, par sa représentativité nationale, la SFAP peut stimuler et soutenir les différentes politiques mises en place dans les régions.

La SFAP contribue activement à l'élaboration de la circulaire du 22 février 2002 qui organise la collaboration entre les différents acteurs des soins palliatifs, que ce soit en établissement ou à domicile : unités de soins palliatifs (USP), équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP), lits identifiés de soins palliatifs… Le texte définit également les rôles en termes d'enseignement et de recherche.

L'association milite aussi pour l'évolution du PMSI (Programme Médicalisé des Systèmes d'Information), en vue d'une meilleure valorisation de l'activité soins palliatifs : outre la durée d'hospitalisation, il s'agit de prendre en compte la réalité des situations, l'intensité des ressources mobilisées et tout le travail effectué auprès de l'entourage des personnes malades…

Dans le domaine de la formation, tant en médecine qu'en soins infirmiers, de nombreuses propositions ont été avancées par la SFAP : reconnaissance universitaire des soins palliatifs, recommandations de programmes pour le 2ème cycle, pour les DU (diplômes universitaires) ou DIU (diplômes inter-universitaires), évaluations des formations, équivalences, statuts des enseignants…

En application de l’article 10 de la loi, la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des Travailleurs Salariés (CNAMTS) crée une dotation pour soutenir la formation des bénévoles d’accompagnement. La gestion de ces fonds est confiée à la SFAP qui établit le cahier des charges et instruit les demandes de subvention. Entre 2000 et 2005, plus de cinq millions et demi d’euros seront ainsi alloués aux associations pour leur permettre de former leurs bénévoles.

Des relations ont été tissées avec les sociétés savantes représentant d'autres disciplines ou spécialités telles que la douleur, la gériatrie, la cancérologie, la réanimation, la pédiatrie… Ces échanges élargissent la réflexion et permettent une action conjointe sur certains dossiers. Dans cet esprit, en 2003 et 2004, le congrès de l'association a ouvert ses portes à des sociétés savantes pour des journées thématiques : soins palliatifs et pédiatrie, soins palliatifs et gériatrie, soins palliatifs et douleur. LA SFAP s'implique également dans la réflexion et la mise en œuvre du plan Cancer lancé en 2004.

Entre 2000 et 2002, grâce à un partenariat avec le MCR, la SFAP a pu soutenir les structures de soins palliatifs ou d'accompagnement dans leur travail de proximité : 150 projets ont été étudiés et 91 d'entre eux ont bénéficié d'un financement pour améliorer la qualité d'accueil des personnes malades et de leurs proches, le développement du soin à domicile, la sensibilisation du public…

La SFAP a enfin écrit ou participé à la rédaction de plusieurs publications. Parmi elles :

"L'Infirmière et les Soins palliatifs" (1999, 2000 & 2005)
"Répertoire des soins palliatifs et de l'accompagnement en France" (1993, 94, 97, 2000 & 2004)
"Référentiel d'accréditation des structures de soins palliatifs" (2000 & 2001)
"Les soins de bouche" (2002)
"La coordination dans un Réseau de soins palliatifs" (2002)
"Étude sur les associations intervenant dans le champ des soins palliatifs" (2003)
"État des lieux national des structures de soins palliatifs" (2003)
"La sédation pour détresse en phase terminale" (version courte : 2003 ; version longue : 2004)
"Guide d'aide à la recherche en soins palliatifs" (2004)
"Fin de vie, désir de mort et euthanasie : la société à l'épreuve" (2004)
"Recommandations de la conférence de consensus sur l’accompagnement des personnes en fin de vie et de leurs proches" (avec l’ANAES – 2005)
"Guide pour la mise en place d’une coordination des soins de support" (2006)
"Recommandations pour l’indication et l’utilisation de la PCA à l’hôpital et à domicile pour l’administration de morphine chez le patient atteint de cancer et douloureux, en soins palliatifs" (2007)
"Alimentation du sujet âgé en situation palliative" SFAP-SFGG (2007)
Guide : "Aide à la réflexion lors de situations extrêmes" (2007)
"La relation d’aide en soins infirmiers" Masson (2007)
"Table pratique d'équi-analgésie des opioïdes forts dans la douleur cancéreuse par excès de nociception" (2008)
"Prévention et traitement de la constipation induite par les opiacés" (2008)
"Bon usage des dispositifs transdermiques" (2009)
"Sédation pour détresse en phase terminale et dans des situations spécifiques" (2009)
L'association a également développé ses propres périodiques : le Bulletin de la SFAP.

En 2003, la SFAP se réorganise en 5 pôles d'activité :

Pôle Développement des soins palliatifs et de l'accompagnement
Pôle Qualité de vie des soins et de l'accompagnement
Pôle Réflexion éthique et Recherche
Pôle Formation
Pôle Information et communication
Cette réorganisation vise deux objectifs : en interne, il s'agit de créer des dynamiques de travail entre les groupes dont les thématiques sont proches, tout en conservant une vision globale et cohérente du projet associatif; en externe, cette présentation permet de mieux comprendre la richesse et la diversité du travail réalisé par l'association. Cette réforme s'accompagne d'une modification des statuts votée à l'assemblée générale de juin 2004 ; de nouveaux collèges de professionnels apparaissent et la SFAP s'ouvre au grand public, dans l'esprit de la loi du 4 mars 2002 sur les droits des malades. Les membres de la SFAP sont regroupés en 8 collèges :

le collège des médecins
le collège des collectifs professionnels de la santé (sociétés savantes, réseaux de santé….)
le collège des acteurs en soins infirmiers
le collège des psychologues
le collège des travailleurs sociaux
le collège des autres acteurs de soins
le collège des associations de bénévoles d'accompagnement qui comprend deux commissions : la commission des bénévoles d'accompagnement d'une part, et la commission des associations et groupements d'associations d'accompagnement d'autre part
le collège des usagers du système de santé et des personnalités qualifiées
2004 est aussi l’année du 10ème congrès de la SFAP, intitulé « L’euthanasie et la mort désirée : questions pour les soins palliatifs. » Au cours de son histoire, la SFAP a dû réaffirmer clairement sa position vis-à-vis de l’euthanasie. Dans leur participation aux débats du congrès, les représentants de la SFAP ont toujours beaucoup insisté sur la nécessité de clarifier les différents termes utilisés concernant la « fin de vie » et sur l’importance de ne pas faire un amalgame de toutes les situations de fin de vie, afin d’éviter la confusion dans l’esprit du grand public. Cette réflexion collective a fait l’objet d’un ouvrage paru en janvier 2005 : « L’euthanasie et la mort désirée : questions pour la société et la pratique des soins palliatifs » coordonné par R. Aubry. Ce livre blanc vise à prolonger les questionnements ; ses annexes proposent aussi les recommandations des groupes de travail de la SFAP sur la question de l’euthanasie et de la sédation en phase terminale.

Fin 2004 et début 2005, de nombreux acteurs de la SFAP ont participé au débat national sur la fin de vie et ont été auditionnés par la mission parlementaire qui a présidé à la préparation de la loi, autour du député Jean Leonetti. L’ensemble des recommandations émanant du rapport de cette mission a débouché sur une proposition de loi qui a été promulguée le 22 avril, la loi est parue au Journal Officiel le lendemain.

Le chemin parcouru depuis sa création est immense : les structures se sont multipliées, le nombre des professionnels concernés a considérablement augmenté, le contexte réglementaire et législatif dans le domaine de la fin de vie a profondément changé.

Il nous a semblé important, pour le mouvement des soins palliatifs et pour le maintien d’une cohésion entre les membres de l’association, de redéfinir notre projet associatif pour les années à venir.

Ainsi en 2011 la SFAP se réorganise en fonction de ses quatre orientations :

Pôle 1 : Mobiliser les acteurs
Pôle 2 : Développer et transmettre les savoirs
Pôle 3 : Promouvoir l'accès aux soins palliatifs et à l'accompagnement
Pôle 4 : Diffuser la culture palliative
Les défis de demain :
Grâce à la dynamique impulsée par les membres fondateurs, la SFAP dispose aujourd'hui d'une représentativité nationale incontestable : d'une part en tant que société savante qui développe la réflexion, les connaissances cliniques et la recherche ; d'autre part en tant que mouvement social qui se mobilise activement pour stimuler les pouvoirs publics et faire évoluer les mentalités.

La richesse de la SFAP est le résultat du travail de l'ensemble de ses adhérents : partout en France, venant de tous les horizons socio-professionnels, des hommes et des femmes s'engagent près de chez eux au quotidien ou dans les groupes de travail nationaux de la SFAP. Cette mobilisation, à la fois individuelle et collective, a permis une avancée considérable des soins palliatifs et de l'accompagnement. La loi de 1999 (sur les soins palliatifs) et les lois de 2002 (sur les droits des malades) et 2005 (sur la fin de vie) constituent une reconnaissance et un cadre de référence qu'il faut maintenant faire évoluer.

Il reste en effet encore bien des choses à réaliser pour répondre à toutes les situations et aux besoins de tous ceux dont « l'état requiert des soins palliatifs », quel que soit l'endroit où ils se trouvent.
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un papillon
Ajouté le : 03/11/2024 23:49

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Voilà ce que j'ai trouvé et qui me plait bien :

Le temps des diversions societales est passé .
Les gens sont inquiets pour l’accès aux soins et le maintien , on en est là , d’une vraie sécurité sociale .
Le matraquage des lobbys de la fin de vie dans la soi disant dignité ne passe plus , il y a une vraie crainte de dérives et d’un eugénisme non dit pour pousser comme dans certains pays les plus fragiles à en finir.
On peut améliorer des dispositifs à partir de la loi Leonetti mais il ne faut pas de généralisation .
Il faut écouter les soignants et pas les lobbys .

soins palliatifs palliatifs,

c'est un piège cette loi des soins avant tout , seulement si la personne est en bout de vie et que la souffrance n'a plus de solution alors elle peut demander à s'en aller

Quel l'on trouve et donne des médicaments suffisants , et que l'on forme les jeunes médecins comme cela existe dans certains hôpitaux avant de penser à tuer les gens



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un papillon
Ajouté le : 22/01/2025 18:04

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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ELISABETH KÜBLER-ROSS : LES COMBATS D’UNE FEMME.



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un papillon
Ajouté le : 22/01/2025 18:25

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.youtube.com/watch?v=7afG_1JY8Go

a lire , cette femme l'a paasé à essayer de soutenir les malades , les mourants grâce à elle nous avons connu les soins palliatifs utilisées en Fraénce Mais ils sont mal enseignés s aux médecins dans bien des endroits . Lire ses articles , ses ouvrages, elle a passé Xavie à cela

Alors si Monsieur Bayrou fait un dossier spécial pour les soins palliatifs , il a raison car on n'en parle que peu , et surtout peu d'argent encore dans bien des endroits pour les soins palliatifs même pour des opérations banales où on laisse souffrir et où la mémoire de la douleur reste imprimée dans le cerveau si on ne traite pas immédiatement.

Ayant subi une vingtaine d'opérations dans ma triste vie, je peux dire que heureusement iqu'il y a eu des changements nt dans certains services où maintenant on donne le calmant avant que l'anesthésie se réveille . Jel l'ignorais et pour l'opération des pieds par ex ce fut salutaire même en rentrant chez moi grâce à un traitement bien administré , et sans en abuser.

Pour les maladies graves et qui ne guérissent pas , les maladies chroniques qui ne font pas mourir mais gâchent votre vie nuits et jours, on peut aussi améliorer les choses avec des traitements de tous ordres : relaxation, médicaments adaptés, marche , massages , acupuncture , homéopathe , cela ne guérit pas mais cela soulage un peu pour pouvoir vivre moins mal.

Le matin c'est souvent le pire , et il faut s'accrocher pour se lever et entamer sa journée et quand on travaille c'est encore pire, pas de place pour les malades , pas de pitié.

On a nié longtemps que les enfants souffraient alors on a même opéré sans anesthésie juste après la guerre, spécialement les amygdales , mais c'était terrible pauvres enfants

au moment où ils s'apprêtent à revoir la fin de vie à notre place , j'espère que nous serons consultés . Le manque de budget est l'excuse de ne pas bien observer les possibilités prévues pour alléger la souffrance à défaut de la supprimer totalement

On peut vivre , travailler, profiter même durant tout une vie avec plein de maladies invalidantes et être heuresuxmalgré tout , sans avoir envie de mourir

La loi sur l'eujthanasie devra être drastiquement encadré afin d'éviter de graves dérives inéluctables au bout d'une certain temps et ,après avoir prouvé que tous les soins palliatifs ont été utilisés

J'ai 84 ans et j'estime que j'ai le droit de dire ce que je veux ou ne veux pas.

Quand on arrive en fin de cycle ,cela va arriver ,quand on ne sait pas mais on doit absolument nous respecter nous les VIEUX;

On a permis grâce à nos cotisations de donner une retraite complémentaire à nos parents qui n'avaient pas cotisé mais avaient eu la guerre , nous avons payé des sommes énormes pour les caisses et donné pour des associations ,alors oui nous devons être respectés

Je suis outrée que 'l'on veuille nous demander de payer encore pour l'autonomie, alors que déjà on a peu d'argent pour se faire aider à la maison, La plupart d'entre nous avons aussi soigné nos parents jusqu'au bout de leur vie sans rien demander a personne , et on nous demande encore, plus, c'est une honte.



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un papillon
Ajouté le : 22/01/2025 21:50

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.radiofrance.fr/franceinfo/podcasts/un-monde-d-idees/marie-de-hennezel-on-a-plus-peur-de-vieillir-que-de-mourir-8207742


Vieillir c'est partir par petits bouts , c'est s'apercevoir chaque jour que c'est de plus en plus difficile de faire certaines choses , et quand le cerveau foncrtionne encore bien , on souffre psychiquement , mais c''est ainsi la vie n'est qu'une succession de résiliences



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un papillon
Ajouté le : 05/02/2025 06:04

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Psychologue, écrivain, Marie de Hennezel est l'une des spécialistes françaises de la fin de vie. Elle a écrit une douzaine d'ouvrages sur la mort et la vieillesse. Le dernier en date s'intitule "Nous voulons tous mourir dans la dignité" (Editions Robert Laffont)


Elle défend la
loi Leonetti, une loi suffisante, selon elle, mais qui n'est pas correctement
appliquée par les soignants. Opposée à l'euthanasie, elle plaide, non pas pour
une nouvelle loi comme le souhaite François Hollande, mais pour un effort de
pédagogie vis à vis des médecins et des infirmières.

Marie de
Hennezel a côtoyé la mort tout au long de sa vie et de sa carrière.
Enfant déjà, née au sortir de la Seconde Guerre mondiale, sa grand-mère
l'emmène au cimetière tous les jours pendant ses vacances. A la naissance de
son deuxième enfant, elle renonce à une carrière d'enseignante d'anglais, suit
une psychanalyse et reprend des études de psychologie. Elle interviendra auprès
de schizophrènes, de femmes "avortantes", de malades du sida. "Côtoyer
la mort, c'est une véritable initiation à la vie, au plaisir, ça m'a rendue
plus vivante ". Puis son père se suicide, sans qu'elle puisse lui
dire adieu.




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un papillon
Ajouté le : 05/02/2025 06:07

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Elle sait donc combien les derniers instants de la vie sont
riches et précieux. Passé le cap de la soixantaine, elle plonge dans la
dépression et s'interroge sur la vieillesse. Elle en écrit un livre en 2010 : Une
vie pour se mettre au monde. Et aujourd'hui, elle intervient auprès de
seniors pour défendre le droit à la lenteur.

Le veillissement est angoissant car le spectre de la perte d'autonomie plane :"Aujourd'hui on a plus peur de veillir que de mourir ". Les nouvelles générations n'ont pas envie de peser sur les plus jeunes. C'est peut-être selon Marie de Hennezel, parce que la nouvelle génération a déjà l'impression d'être une génération sacrifiée, après l'opulence des années 1970.

Il est particulièrement difficile de bien vieillir dans une société très jeuniste. Mais cela existe, et il y a des clés : "*prendre soin de soi et de son corps, lutter contre la mauvaise image de la vieillesse, assumer le fait que l'on veillit, et ne pas mettre de côté la question de la mort * ". Se penser comme mortel permet de mieux appréhender ce qu'il nous reste à vivre. La génération des baby-boomers est plus heureuse : "C'est une génération qui réfléchit, qui ne subit pas ce qui lui arrive ". "Elle se donne les moyens d'être le plus dynamique possible, et puis il y a toute une vie affective et sexuelle possible. C'est pour cela qu'il faut changer notre regard sur le vieillissement ".



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un papillon
Ajouté le : 05/02/2025 06:31

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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La seule question qui me taraude c'est de penser que les années 1970 c'était l'opulence.

Mais pour qui l'opulence ?Pour un classe privilégié qui a bénéficié des progrès techniques , du confort.

Pour la majorité des gens ce fut plutôt des années de travail , de longues heures pour essayer d'améliorer son sort avec forcément des privations indispensables le plus souvent pour se loger convenablement.

Il y avait la guerre d'Algérie par ex où des familles avaient perdu les leurs et tous ceux qui rentraient en France contraintes par les tueries terribles en Algérie ,laissant sur place tout ce qu'ils avaient depuis des générations , les logements étaient introuvables , chers et souvent les gens se logaient dans des taudis à des prix astronomiques , des propriétaires pas très honnêtes voulant faire des bénéfices sur de minuscules logements souvent malsains, humides. Alors parler comme dit dans l'article d'opulence c'est méconnaitre les difficultés d'une partie de population ,à cette période.

On trouvait du travai facilement l oui mais souvent mal payé et on faisait des heures de travail bien plus que maintenant et y compris le samedi.

Les ouvriers n'avaient pas les protections actuelles sur les chantiers et travaillaient très durs.

La législation s'est améliorée et les travailleurs sont mieux protégés des dangers dans leur travail

Généraliser les choses comme le font les journalistes faussent les idées que ce font les gens et donnent l'impression que c'était mieux avant . Cela dépend de quoi.

Jamais nous nous sommes plains de devoir payer pour nos parents des cotisations supplémentaires pour qu'ils puissent bénéficier de la retraite complémentaire qui n'existait pas ( année 1962 démarrage) et qui leur ont permis d'avoir une retraite complémentaire pour leurs vieux jours. Bien au contraire nous étions heureux de savoir que leur vie serait plus agréable surtout qu'ils avaient tous subi la guerre 1940 même si nos revenus étaient plus que justes La solidarité familiale existait , on s'entraidait le plus souvent dans les moments les plus difficiles. Nos parents avaient eu l'habitude de s'aider pendant la guerre et après

Je suis choquée que des jeunes puissent maintenant se plaindre de devoir payer pour les retraites car beaucoup , dans des familles relativement pauvres ont été choyés , ont fait des études . Beaucoup de familles reçoivent des aides que nos parents n'avaient pas et nous non plus après. Le fait d'être enceinte maintenant permet de conserver son salaire intégral dans les années 1970 , nous recevions que 50% de notre salaire et les congés étaient bien plus courts

Aucune aide ensuite pour la garde des enfants , on se débrouillait seuls

Alors je me demande bien souvent si ceux qui écrivent ces articles ont connu la vraie vie ou s'ils se contentent de regarder des statistiques qui on le sait doivent être fausses pour être exactes, c'est le principe même de la statistique que l'on enseigne.
Que les chiffres sont trompeurs. Et que voulons nous faire croire à la population ?





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un papillon
Ajouté le : 05/02/2025 06:41

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Le modèle de Kübler-Ross, ou les cinq étapes du deuil, postule une série d'émotions ressenties par des malades en phase terminale avant leur mort. Ces cinq étapes sont le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation.

Modèle de Kübler-Ross en 5 étapes
Le modèle est proposé pour la première fois par la psychiatre suisse Élisabeth Kübler-Ross dans son livre de 1969 Les derniers instants de la vie, et est inspiré par ses travaux sur les patients en phase terminale d'une maladie. Motivée par le manque de données dans les études médicales sur la fin de vie, Kübler-Ross étudie la mort et ceux qui y font face à la faculté de médecine de l'université de Chicago. Le projet de Kübler-Ross évolue en une série de séminaires qui, avec les entretiens avec des patients et des recherches précédentes, sont la base de son livre. Kübler-Ross fait également valoir que ces étapes ne sont pas nécessairement dans l'ordre indiqué ci-dessus, toutes les étapes ne sont pas non plus vécues par tous les patients, mais chaque victime en vit toujours au moins deux. Elle déclare être passée elle-même par les deux premières phases lors des huit dernières années de sa vie.

Kübler-Ross n'est pas la première à construire des modèles par stade, puisque des théoriciens et cliniciens du deuil tels que Erich Lindemann, Collin Murray Parkes et John Bowlby ont utilisé des modèles similaires de phases dès les années 1940.

Depuis la publication de On Death and Dying, le modèle de Kübler-Ross est connu du public (souvent sous l'acronyme DABDA, tiré de son nom anglais) : il est ainsi le cœur d'un épisode de la série Dr House3. Cependant, il ne fait pas l'unanimité parmi les chercheurs

Les cinq étapes du modèle sont :

Déni (denial). Exemple : « Ce n'est pas possible, ils ont dû se tromper. »
Colère (anger). Exemple : « Pourquoi moi et pas un autre ? Ce n'est pas juste ! »
Marchandage (bargaining). Exemple : « Laissez-moi vivre pour voir mes enfants être diplômés, se marier… », « Je ferai ce que vous voudrez, faites-moi vivre quelques années de plus. »
Dépression (depression). Exemple : « Je suis si triste, pourquoi se préoccuper de quoi que ce soit ? », « Je vais mourir… Et alors ? », « Je vais bientôt mourir, alors à quoi tout cela sert-il ? »

Acceptation (acceptance). Exemple : « Maintenant, je suis prêt, j'attends mon dernier souffle avec sérénité. », « Ça va aller. », « Je ne peux pas le combattre ; je fais aussi bien de me préparer. »

Critiques
Les critiques de ce modèle en cinq étapes reposent principalement sur le manque de recherche empirique et l'absence de preuves. Parmi d'autres critiques, le modèle de Kübler-Ross se voit reprocher le fait qu'il est le produit d'une culture particulière à un moment donné, et qu'il n'est donc pas applicable aux personnes d'autres cultures. Ces arguments ont été avancés par de nombreux experts5, tels que Robert J. Kastenbaum (1932-2013), gérontologue reconnu, qui a soulevé les points suivants

L'existence de ces étapes n'a pas été démontrée de manière empirique.
Aucune preuve n'existe que les gens passent effectivement du stade 1 au stade 5.
Les ressources, les contraintes et les caractéristiques de l'environnement immédiat font une énorme différence et ne sont pas prises en compte.
Une étude réalisée en 2003 sur des personnes endeuillées par Maciejewski et ses collègues de l'Université Yale montre des résultats mitigés, les uns compatibles avec l'hypothèse d'un modèle en cinq étapes, les autres incompatibles

George Bonanno, professeur de psychologie clinique à l'Université Columbia, dans son livre The Other Side of Sadness: What the New Science of Bereavement Tells Us About Life After a Loss, cite une recherche sur des milliers de sujets pendant deux décennies qui conclut que la résilience psychologique naturelle est la composante principale du deuil et qu'il n'y a pas d'étapes à passer. Le travail de Bonanno démontre également que l'absence de symptômes de deuil ou de traumatisme est un résultat saint

Kübler-Ross a reconnu la variabilité et la complexité des expériences individuelles, en utilisant les soi-disant « stades » de réponses émotionnelles comme cadre pour décrire des modèles communs. Elle a explicitement décrit ces stades comme un dispositif heuristique, en notant qu’il s’agit de catégories artificiellement isolées pour plus de clarté, sachant que les réponses émotionnelles sont fluides et se chevauchent. Dans son livre, Kübler-Ross a averti à plusieurs reprises que ces « stades » peuvent se chevaucher, se produire simultanément ou être complètement ignorés, et elle a même placé le terme « stades » entre guillemets dans la représentation schématique du livre pour souligner leur nature provisoire L’objectif principal de On Death and Dying était de remodeler fondamentalement les attitudes envers les expériences des patients mourants en plaidant pour une approche plus humaine et centrée sur le patient dans la pratique médicale et au-delà, plutôt que de simplement définir l’expérience de la mort en « stades »



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un papillon
Ajouté le : 10/02/2025 00:12

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.lepoint.fr/postillon/l-euthanasie-permettrait-d-economiser-1-4-milliard-d-euros-par-an-08-02-2025-2581832_3961.php

quel cynisme , voilà pourquoi je suis contre , il n'y aura plus de soins palliatifs qui sont déjà peu utilisés

Dès que les gens sont en dépression demanderont à mourir , et pour toutes les maladies nous n' aurons plus de soins


Il faut absolument lire ou écouter cet article
`
Pas mieux que ce qui se passait avec les nazis



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