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https://www.lamontagne.fr/clermont-ferrand-63000/loisirs/le-chanteur-jean-louis-murat-est-mort-ce-vendredi-25-mai_14315266/

avait offert à Nolwenn une chanson "sur mes lèvres"

Il écrivait merveilleusement , salué aujourd'hui par l'ensemble de la profession pour son grand talent
A écrit pas moins de 30 album

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Jeunesse et formation
Jean-Louis Bergheaud est né le 28 janvier 1952 à Chamalières (Puy-de-Dôme) d'un père charpentier-menuisier, par ailleurs musicien amateur, et d'une mère couturière. Son prénom lui vient d'un ancêtre caporal mort pour la France le 8 août 1918 lors de la Première Guerre mondiale4. Il passe la plupart de son temps dans la ferme isolée de ses grands-parents à Murat-le-Quaire, village surplombant la ville thermale de La Bourboule

Solitaire et introverti, dès son plus jeune âge, le futur Jean-Louis Murat présente certains dons pour la musique et pour beaucoup d'instruments. Cela le mènera à 7 ans à l'harmonie municipale dont s'occupe son père. Avec la fanfare il joue du tambour puis du cornet à pistons. Il apprend le saxophone dans la classe de cuivre du conservatoire où il développe également son goût pour le chant. À 9 ans on lui offre un dictionnaire Larousse pour Noël, à l'aide duquel il écrit des poèmes.

Au collège en 1962 un professeur d'anglais d'origine arménienne, M. Houlouhodjian, lui fait découvrir les musiques soul et jazz. Il les avait lui-même découvertes après vingt ans passés dans le sud des États-Unis où il aurait rencontré plusieurs artistes dont Louis Armstrong avec qui il aurait lié amitié. Il l'emmène à l'opéra de Clermont-Ferrand et dans les MJC à la rencontre de plusieurs artistes de blues tels que John Lee Hooker et T-Bone Walker avec lequel le jeune Murat est pris en photo (des clichés hélas perdus). Grâce à ce même professeur et contre l'avis de son père qui souhaitait qu'il devienne plombier, il intègre le lycée Blaise Pascal de Clermont-Ferrand.

En 1966 l'exploitation de la ferme est abandonnée. Ses parents divorcent et son père quitte le foyer peu après la naissance de sa petite sœur. En 1967, son grand-père décède. Murat est en première et passe son baccalauréat en candidat libre. Féru de poésie et de littérature romantique et tourmentée comme celles, entre autres, d'Oscar Wilde, d'André Gide, de D. H. Lawrence et de Vladimir Nabokov, il est le premier de sa famille à être titulaire du baccalauréat.

Marié à l'âge de 17 ans, il s'inscrit pour une courte durée à l'université de Clermont-Ferrand. En 1970 il part au festival de l'île de Wight en stop. Père d'un garçon à 19 ans, il divorce et quitte tout pour voyager et vivre de petits boulots en France et en Europe, seul à la manière de Jack Kerouac. Il occupe quelques emplois entre Paris, où il s'essaye au journalisme, et plusieurs villes de vacances (moniteur de ski à Avoriaz ou plagiste à Saint-Tropez). Après une tentative de suicide déclencheuse d'un nouveau départ, il retourne finalement dans son village en 1977 à 25 ans pour se consacrer à la musique.

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Des débuts difficiles
Il fonde alors avec des amis clermontois le groupe de rock Clara dont il est chanteur-auteur-compositeur et joue du saxophone et de la guitare. William Sheller les remarque et les invite à faire quelques-unes de ses premières parties puis les emploie comme musiciens durant un temps. Le groupe se sépare et grâce à Sheller, Murat enregistre à 28 ans (sous le nom de Jean-Louis Murat) un maxi 45 T de trois titres en 1981, Suicidez-vous le Peuple est Mort, chez Pathé Marconi EMI (avec le directeur artistique Claude Dejacques9), avec une photo de Jean-Baptiste Mondino pour la pochette ; la critique le remarque en partie grâce au titre mais les ventes ne décollent pas, la station de radio Europe1 censure le morceau qui pourrait, d'après eux, pousser au suicide certains jeunes auditeurs sensiblesN 2. Le choix de son pseudonyme « Murat » est aussi bien lié au village dans lequel il a vécu qu'au maréchal Joachim Murat, sous Napoléon Ier10. Suivent en 1982 un mini-album homonyme de six titres sous le nom de Murat (enregistré avec Michel Zacha11, ingénieur du son de nombreux artistes et groupes rock de l'époque comme Starshooter et Jacques Higelin) et un album en 1984 Passions privées ; mais les ventes sont toujours au plus bas (quelque 2000 exemplaires) et après une tournée avec Charlélie Couture, sa maison de disques ne poursuit pas l'aventure, il a alors la trentaine.

Amorce de reconnaissance
En 1985, Jean-Louis Murat fait quelques enregistrements avec CBS mais aucun disque n'est publié, puis l'année suivante il saisit l’opportunité d’enregistrer chez Virgin et fin 1987 paraît le 45 tours Si je devais manquer de toi. Celui-ci rencontre alors un certain succès auprès du public français, permettant au chanteur de connaître enfin, à plus de trente-cinq ans, un début de reconnaissance. Succès confirmé par les ventes de son nouvel album studio paru en 89, intitulé Cheyenne Autumn, enregistré à Londres et qui contient d'autres titres appelés à connaître eux aussi un certain écho (L'Ange déchu, Te garder près de moi) même si aucun n'atteint encore le Top 50.

Ce début de notoriété lui vaut d'être remarqué par le milieu du cinéma, Murat apparaît ainsi en 1990 en tant qu'acteur dans un film de Jacques Doillon qui lui offre un rôle dans La Vengeance d'une femme, auprès d'Isabelle Huppert et de Béatrice Dalle.

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Confirmation du succès

Jean-Louis Murat, lors de son passage au festival de Carcassonne en juillet 2010.
Mais c'est le single Regrets (un duo avec Mylène Farmer) qui le fait réellement et définitivement connaître auprès d'un plus large public fin 1991 alors qu'il est à l'aube de la quarantaine (3e au Top 2015 et plus de 300 000 copies vendues, et même 2e en Belgique francophone où le chanteur acquiert une renommée durable. À cette même époque, paraît son nouvel album studio, Le Manteau de pluie. Ses extraits Col de la Croix-Morand et Sentiment nouveau remportent un succès important ; Sentiment nouveau entrant même dans le Top 50 au printemps 2017 une première pour l'artiste en tant que chanteur solo. Depuis cette période, ses albums intègrent régulièrement le Top 20 français ainsi que les classements en Belgique francophone.

Viscéralement attaché à l'Auvergne où il réside, il puise dans la nature et la campagne son inspiration poétique. D'ailleurs, il composera le générique de l'émission télévisée Montagne, diffusée sur la chaîne française FR3, dont il sera à plusieurs reprises l'invité
Très prolifique, guitariste et chanteur au timbre caractéristique, Jean-Louis Murat écrit, produit et édite plus d'un album par an, dont Vénus en 1993, Dolorès en 1996 ou Mustango en 1999, la plupart de ses albums sont suivis par de longues tournées caractérisées par un travail musical intéressant, aucune tournée n'ayant ressemblé à la précédente. Celles-ci donneront souvent des albums live comme Murat live en 1995, Live in Dolorès en 1996 ou Muragostang en 2000. Pour l'aider dans cette tâche de créativité et coordonner l'ensemble des déplacements, il aime s'entourer de proches et de sa famille. Côté cinéma, il est à nouveau à l'affiche d'un film en 1996, Mademoiselle personne, aux côtés notamment d'Élodie Bouchez et de Romain Duris ; il est en fait à l'origine de ce long-métrage (dont la diffusion restera cependant limitée) qui se présente comme un film musical (réalisé par Pascale Bailly), dont il composera la bande originale.

En 2011, Grand Lièvre est un peu boudé par certains critiques, mais le journal Le Soir lui attribue le titre de « personnalité de l'année » pour ce disque. C'est le début d'un nouveau cycle d'écriture pour Murat plus centré sur l'histoire, la mémoire, et la transmission (il dit être soucieux de ce que ses enfants vont entendre), même si l'amour et la sexualité restent présents.

En mars 2013, sort son album Toboggan.

Murat, qui s'intéresse au bouddhisme, s'est engagé pour la cause tibétaine

En octobre 2014, paraît son nouvel album Babel enregistré en compagnie du groupe auvergnat de folk-rock The Delano Orchestra C'est un succès critique et public avec plus de 20 000 albums vendus.

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Hier, j'ai appris que Nolwenn Leroy sortait un nouveau disque. J'ai jeté un oeil pour voir si Jean-Louis avait pu y participer. "Sur mes lèvres" avait été une jolie collaboration... et... sans qu'on puisse prendre ça comme une surprise, j'ai vu qu'elle avait fait le disque avec un autre gars de la région... Biolay. Bon, pas besoin de regarder plus les crédits...

Aujourd'hui, tombe dans mes alertes le nom de Nolwenn... et je constate que 20 minutes (Fabien Randanne) a choisi de l'interroger sur Jean-Louis Murat... Elle parle de nous (nous sommes énormes), mais surtout l'occasion de propos très élogieux, et d'une petite anecdote interflora sympathique.

https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/3169915-20211112-benjamin-biolay-compris-faire-musique-facon-libre-legere-confie-nolwenn-leroy

Votre album Bretonne a été un succès en 2010. Vous pourriez envisager un album « Auvergnate » ?
Je ne pense pas. La musique celte, c’est mes racines. Elle est ancrée en moi. Je suis attachée à l’Auvergne pour ses paysages, son histoire, mais je ne peux pas dire qu’elle résonne en moi d’un point de vue musical.

Donc si Jean-Louis Murat vous propose de vous écrire un album, vous refusez ?
Là, c’est autre chose. Je suis une fan absolue de Jean-Louis Murat. Il est pour moi l’un des plus grands auteurs et compositeurs français actuels. Ses albums sont des merveilles. Pour moi, il est tout seul dans sa catégorie. Il a une base de fans énorme mais, malgré cela, je pense qu’il n’est pas reconnu à sa juste valeur. Il est cash, les journalistes viennent le chercher sur certains sujets parce qu’il est un sniper, mais on passe à côté de l’essence même de ce qu’il est : un auteur et un musicien incroyable. Cela a été une grande fierté pour moi de chanter une chanson qu’il a écrite pour moi [Sur mes lèvres]. Pour la petite histoire, j’ai fait un concert un soir au Zénith d’Auvergne. Jean-Louis Murat ne pouvait pas venir parce qu’il donnait un concert à Clermont-Ferrand en même temps. Il m’a fait livrer un bouquet de fleurs et ça, tout le monde ne le fait pas. Ce sont des détails comme celui-ci qui en disent long sur quelqu’un.

Retour en 2012:

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http://www.surjeanlouismurat.com
`
blog intéressant

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https://www.youtube.com/watch?v=jJoHE_zyNBQ

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merci jaimemarcelossi

bien sûr je connaissais

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Propos d'n fan de Murat

Acariâtre aigri râleur attachant envoûtant désarmant franc avec son regard lagon .
Une âme d’enfant chez cet homme .
Y’a comme un éternel petit gamin fâché pas content en lui et de lui qui n’aurait pas eu son cadeau 🎁 c’est impressionnant à voir comme l’enfant que nous étions et qui reste en nous est très présent chez lui .
Contradictoire orgueilleux maladroit et blessant parfois genre la scène hallucinante avec Charlotte de Turckheim .
Artiste insupportable parfois jusqu’à sa voix si on en abuse .
Départ de concert limite méchant avec le publique qui l’applaudît et que Murat recale direct en rallant .
Cette vidéo m’a tellement déçu de lui que j’ai pas regardé le concert en le traitant de sombre conna…..
Car cette voix si particulière pouvait autant envoûter qu’agacer .
J’ai découvert ce poète à l’âge de 20 ans j’ai désormais 52 ans depuis mai 2023 mois de son envol .
Je rentre dans un magasin de disques car à l’époque nous avions des magasins de disques c’était merveilleux.
Accro à la curiosité et aux univers nouveaux et à la musique en général et surtout à des univers et des sons différents j’alpague un jeune et beau vendeur et je lui demande un CD qu’il apprécie car je manque d’idées tout en menaçant de revenir si je rencontre la déception niveau des oreilles 👂
Il me dit connaissez-vous Jean Louis Murat je réponds oui mais vaguement …
Il me dit son nouvel album ( LE MANTEAU DE PLUIE ) à mes yeux et dans mes oreilles de vendeur de disque est sublime.
A 20 ans je galère financièrement et un CD c’est un énorme effort financier .
Je l’achète et en un week-end j’ai reçu l’injection auvergnate Murat .
Un album sublime des sons de la nature des souffles parfois et une ambiance pluie des tropiques et que dire des musiciens c’est tout simplement sublime l’accompagnement.
30 ans après il m’arrive de le réécouter juste pour replonger à cette époque .
Murat m’a fait ce que m’a fait Barbara avec son double coffret live ( CHÂTELET 87 ) un double CD qui fut une drogue dure .
Williams Scheller et son Symphonique OLYMPIADE 1995 à mes yeux est son plus beau concert qui m’a rendu lui aussi dans cet état d’amour d’un album.
Depuis j’écoute Murat même si parfois je m’offre des pauses nécessaires pour créer le manque et le manque est la preuve de l’addiction à l’univers d’un artiste qui te parle .
Nous n’allons jamais par hasard vers des choix et des goûts musicaux.
Une écriture sublime ou très peu en France lui arrive à la cheville Souchon peut-être ? Mais pour moi Souchon Biolay ect n’arrive pas à son niveau d’écriture .
On se demande en permanence comment il retient autant de mots en live je me pose vraiment souvent cette question en l’écoutant .
Courageux sera celui qui apprendra par cœur certains titres un magnifique exercice pour la mémoire pour info .
Ses textes digne d’une érudit inavoué parfois extrêmement complexes oblige presque un dictionnaire Larousse à ses côté pour traduire et je n’exagéra pas .
La qualité et l’exigence de son écriture impose le total respect de l’artiste .
C’est ovnis son écriture c’est très songeur en fait ...
Je voyage souvent avec mon camping-car et lorsque je visite le merveilleux Puy de Dôme et son ambiance et ses nombreux cols comme La Croix Morand je pense à lui .
Idem à Clermont où il est né du moins juste à côté .
A côté du Puy de Dôme il y’a le merveilleux Cantal et son sublime village Murat un village magnétique hypnotique et bizarrement austère aussi et dès que je vois le panneau du village Murat et bien immédiatement Jean Louis entre dans mes pensées .
Barbara son écriture me hante encore et tjr et à jamais je suppose …..
Jean Louis depuis sa brutale disparition j’ai remis le couvert niveau écoute afin de m’immerger me saouler dans son complexe univers et son écriture décidément qui me laisse sans voix et qui confirme pourquoi il vomissait énormément d’artistes commercial genre Angèle qu’il casse en beauté réaliste et que dire d’Adele une magnifique guimauve qui pécho les abrutis de l’oreille .
Sa voix bien sur mais la qualité et la complexité de son écriture le rend à mes yeux définitivement un poète divinement inaccessible et mystérieux .
J’aimais en l’écoutant l’imaginer reclus presque insociable ou seule sa tribune est son seul périmètre.
L’imaginer perdu dans cette Auvergne parfois fantomatique à cause du climat dans une vielle ferme qui sent le feu de cheminée et l’odeur des végétaux avec un brouillard flottant et brumeux comme offre si souvent le Cantal et le Puy de Dôme .
Brume flottante qui habille si souvent le décor .
Une ferme très ancienne pleine d’âme et de rusticités.
Une ferme dont même en sachant que c’est sa maison même en voyant de la lumière 💡 on n’oserait jamais sonner de peur de se faire lourdement engueuler .
Une ferme au bout d’une impasse d’un chemin sans issue avec un jardin naturel des ânes et autres animaux .
Un jardin poétique bucolique et très peu entretenu et libre comme l’était son propriétaire.

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