Un concert mémorable en Provence,
Ce samedi soir à Rognac était pour moi un peu comme la cerise sur un gâteau, point d’orgue d’une journée en Provence avec une date non prévue initialement et pour laquelle je me suis fort heureusement laissé convaincre. ( M-E-R-C-I )
Nolwenn, en mode comme à la maison, a été tour à tour émouvante, déchaînée, envoûtante, espiègle et toujours captivante pour ce concert qui fut exceptionnel. « Mieux, cela n’aurait pas été supportable !!! »
Le public ne s’y est d’ailleurs pas trompé et l’a véritablement acclamée. Les longs applaudissements ont été particulièrement nourris. Le public, conquis, ne voulait pas la voir quitter la scène, et Nolwenn paraissait tellement heureuse. Que c’est agréable quand la salle vibre à l’unisson de cette petite bande qui semble si bien s’entendre.
Comme cela a été déjà évoqué, cette soirée a été parsemée de quelques pépites-surprises comme le retour du Sacré Géranium accompagné par le talentueux François Lasserre, la reprise de Me & You avec la solaire Lena Woods, et le déferlement d’un Sixième Continent pour lequel la salle était en ébullition.
Que j’aime ce spectacle réconfortant, délicat, entraînant et sensible qui nous retourne émotionnellement. J’avais beau m’être préparé, l’enchaînement du psychédélique Marions Les Roses avec l’envoûtante Ophélia me submerge. Je Ne Serai Jamais Ta Parisienne m’achève. Et quand arrive le moment suspendu de Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai, que Nolwenn a terminé en pleurs, comment dire, il s’avère difficile de ne pas l’accompagner sur le terrain lacrymal.
Mais la folk c’est aussi la fête avec ce tourbillon qui se forme autour du micro pour un medley so british, c’est un détour par la Bretagne avec le fédérateur Tri Martolod et la tempétueuse Ahès, c’est enfin des récits avec des histoires qui nous emmènent d’Hollywood à Toronto, du Brésil à San Francisco, en avion en voiture ou à vélo.
Les titres s’égrainent, déjà la soirée s’achève, et Nolwenn, fidèle à elle même, nous raccompagne doucement vers nos logis en nous berçant tendrement derrière son piano au son d’Endormie. Dernières notes, derniers applaudissements, dernière ovation, dernier salut, le rendez-vous est donné pour de nouvelles aventures…
Avant de quitter la salle, ma tendance naturelle à la nostalgie me fait contempler une dernière fois le décor, vestige de cette fabuleuse soirée qui se conjugue désormais au passé.
Folkement bien, Nolwennement folk