« Nolwenn Leroy privée de Miss France », écrivions-nous dans Ouest-France, mercredi, expliquant comment et pourquoi l’artiste bretonne avait été recalée pour chanter à la soirée Miss France, samedi prochain à Brest. Dans cet article, Claude Lacaze, directeur général adjoint d’Endemol, assurait de son côté que Nolwenn Leroy avait été contactée par sa société de production « uniquement pour faire partie du jury. Nous ne voulions pas de variétés. Cela fait baisser l’audience. »
Dans un courrier daté de fin octobre, que nous nous sommes procurés depuis, il s’avère que ce n’était pas le cas. Une séquence variétés était bel et bien prévue en fin d’émission, avec la chanteuse. « Si Nolwenn acceptait de participer au jury, elle aurait aussi la possibilité d’interpréter un titre de son album Bretonne à la fin de l’émission », est-il indiqué dans ce mail d’Endemol.
Nolwenn Leroy avait l’intention de chanter Tri Martolod et pas un titre en anglais (Moonlight Shadow) comme il a parfois été avancé. « Un titre justifié par le lieu de l’émission », indique le courrier d’Endemol. Au bout du compte, devant le refus de la chanteuse de faire partie du jury des Miss, son intervention a été annulée par la production.
Comment Endemol va-t-il se sortir de cette situation un peu délicate ? Indiquer qu’il s’agit d’une faute de l’entourage et donc de la maison de disques de Nolwenn Leroy, comme avancé dans l’émission de Jean- Marc Morandini, ce matin sur Europe 1, semble un peu juste. Pour clore cette polémique, la suprême élégance de la part d’Endemol ne serait-il pas finalement d’inviter la Bretonne à venir chanter, samedi soir à Brest, devant des Miss et des téléspectateurs certainement ravis ?
Michel TROADEC
AKESSADI