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Nolwenn Leroy au Cornouaille-Kerne : La consécration
Dépêche du 23/07/11 2:27 de notre correspondant P. Argouarch
QUIMPER/KEMPER — Le public breton ne donne pas facilement son enthousiasme. Il applaudit que si il en a envie, jamais pour faire plaisir, mais ce soir sous le chapiteau Gradlon du festival de Cornouaille, les Quimperois ont aimé sans réserve. Nolwenn émue et presque en larmes a distribué des "merci Quimper" a n'en plus finir tant elle etait heureuse d'être là et acceptée.
Nolwen Leroy s'est déchaînée avec ses six musiciens. Ils ont chauffé le chapiteau au point que personne ne voulait partir et en redemandait. Embrayé avec Pardon Spezet et autres traditionnels de Bretonne comme Tri Martelod, le concert a maintenu un rythme d'enfer. Au milieu, une pose avec Karantez Vro, en homage à Angela Duval a fait frissonner la foule fascinée par tant de jeunesse pour une fois tournée vers notre vieux pays. De vieilles bretonnantes pleuraient touchées par les mots bretons d'Angela Duval chantés par Nolwenn accompagnée de l'uillean pipe du virtuose finistérien, ancien du Bagad Landerne, Kevin Camus.
Beaucoup de parents avaient aussi amenés leurs enfants. Ils regardaient Nolwenn sur les écrans géants avec des yeux émerveillés. Etre une star, c'est sans doute quand des petites filles et des petits garçons de sept ans vous connaissent et vous regardent en concert avec des yeux emerveillés comme si vous êtiez un ange descendu du ciel. Avec son ensemble noir et or comme un chupen bigouden dont l'or est devenu des pailletes de stars, sous les doits magiques de Pascal Jaouenn, certains ont du croire que les anges existaient bien.
Après Tonnere de Brest, chanté avec Miossec, invité surprise, Nolwenn a entonné un superbe Scaborough Fair, pour la première fois en concert et accompagnée de son talentueux guitariste brestois Robert Le Gal. Simon et Garfunkel n'auraient pu que saluer une telle limpidité, une telle beauté dans la voie cristalline de la chanteuse bretonne. Cette ancienne ballade du nord de l'Angleterre, ou de l'Ecosse selon d'autres, meritait qu'on la reprenne à nouveau. Après Dans les prisons de Nantes et la Jument de Michao repris en coeur par la foule, Nolwenn a fini en apothéose avec un Bro gozh va zadou en solo. ■
Philippe Argouarch est reporter multi-média ABP pour la Cornouaille.
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