de lupette Nolwennleroy.com
Article issu du supplément du journal "La Meuse" du 1er novembre
Allo Nolwenn ?
Bavardages avec Miss Leroy, une semaine avant son "forum"
Vendredi, 16h, j'appelle la chanteuse Nolwenn Leroy, l'ex-gagnante de la Star Ac que son dernier album, "Histoires Naturelles", concocté par le poétique Laurent Voulzy, a (re)propulsée sur le devant de la scène.
Nolwenn ne fait pas de chichis et me tutoie d'emblée. Je comprends très vite qu'elle n'est pas une angoissée du téléphone ou une allergique aux interviews, même lorsqu'elles ressemblent plus à une discussion entre filles qu'à un question/réponse sur son dernier opus en date.
Dans la chanson phare de son album, Nolwenn chante "J'en dis des choses inutiles dans mon téléphone mobile". Je lui demande si, effectivement, elle est vraiment une accro du texto ou des bla-bla qui n'en finissent pas. Oui, elle l'avoue. Même si Nolwenn a mis du temps à s'acheter un portable, elle est devenue une dingue de textos. "Je pourrais même participer à des concours, tellement je tape vite sur les touches du clavier", avoue-t-elle en riant. Elle a à peine fini sa phrase que son deuxième téléphone sonne : la maison de disque l'appelle, un journaliste d'une radio française l'attend pour un direct. Nolwenn s'excuse mille fois, obligée d'interrompre notre causerie de filles.
Dix minutes plus tard (moins bavard que moi, l'animateur...), elle me rappelle et s'excuse à nouveau.
Petits restos, grands couturiers
Ce soir, Nolwenn n'est pas sur scène : un vendredi de break avant de poursuivre sa tournée. A 24 ans, on fait quoi, un soir de week-end, quand on est une super jolie fille, célèbre et que tous les clubs de la capitale ne rêvent que d'une chose : l'accueillir chez eux ? Et bien, on reste plutôt à la maison, entre amis. En fait, Nolwenn ne se sent pas franchement parisienne. Elle se décrit plutôt comme une "fille du Nord qui connaît d'ailleurs bien la Belgique pour y être venue souvent, bien avant d'être célèbre". S'il y a peu de chance que nous puissions la croiser dans le Carré, le 3 novembre, après son concert au Forum, elle promet que, si elle en a l'occasion, elle y goûtera, une fois, à la vie nocturne de la Cité ardente.
D'ailleurs, serait-elle plutôt resto branché ou petite adresse sympa et intimiste ? "Forcément, à Paris, je suis amenée à dîner dans des lieux tendance mais, franchement, je préfère les petits restos cosy o je peux me retrouver entre amis".
Question mode
Et, côté mode, elle fait aussi dans l'ultra simplicité ? Là, j'ai tapé droit dans le mille. Nolwenn est une vraie dingue de fringues. Et ça ne date pas d'hier. Elle rigole en repensant aux tenues affligeantes que lui faisaient porter les stylistes de la Star Ac. Un vrai supplice pour cette fille qui a grandi en lisant Vogue et ELLE. "La mode, c'est ludique. Trouver des tenues pour la scène, ça me donne un sacré alibi pour m'offrir des virées shopping d'enfer".
Son couturier favori : Nicolas Ghesquière qui signe les collections de Balenciaga. Elle dit "être folle de ses coupes au style inimitable" et décrit avec délectation la robe arachnéenne, style gothique rock, et le débardeur entièrement brodé de perles qu'elle porte sur scène pour cette tournée. Nolwenn adore aussi Chanel et Vanessa Bruno. Je lui demande, non sans fierté, si elle est aussi fan de Véronique Leroy, la créatrice liégeoise qui cartonne à Paris depuis plusieurs années déjà. Oui, elle connaît mais n'a pas encore eu l'occasion de découvrir sa petite boutique de la rue d'Alger. "Faudra que j'y aille absolument", conclut-elle. Nolwenn me raconte qu'un de ses plus chouettes souvenirs de mode, c'est justement un shooting pour lequel elle avait posé avec des tenues de couturiers belges.
Quand Nolwenn chante que, comme toutes les filles, elle lit Bridget Jones, c'est moi qui ne peux m'empêcher de rigoler. Je lui chuchote que l'image de la fille sublime et épanouie qu'elle incarne aujourd'hui n'a plus vraiment de points communs avec l'héroïne boudinée et peu sûre d'elle du roman d'Helen Fielding. "Comme toutes les femmes, j'ai des moments de doutes. C'est logique. Il y a des jours o je me sens moins belle. Il m'arrive souvent de naviguer entre deux extrêmes", explique-t-elle avec beaucoup de sincérité.
Lorsque, avant de quitter Nolwenn, je lui demande de me filer un bon tuyau pour séduire Laurent Voulzy, elle me répond justement que c'est probablement cette dualité très féminine entre force et fragilité, entre intelligence et naïveté qui séduit ce compositeur poète. Les filles, vous voilà prévenues !
Papotage au téléphone de Marie Honnay
Nolwenn Leroy au Forum, le vendredi 3/11 à 20h30