Bonjour à tous,
Ce mardi 22 mars, mon cœur de Belge a cessé de battre. Mon pays a, lui aussi, été victime d’attentats ignobles et meurtriers, à l’image de sa grande voisine, la France, doublement frappée en janvier et novembre 2015.
Nos démocraties, nos manières de vie et nos libertés, aussi, sont une nouvelle fois visées.
Les derniers bilans officiels font état de 34 morts et d’une centaine de blessés, dont certains très grièvement. Deux points névralgiques de Bruxelles ont été la cible de barbares sans nom : l’aéroport international de Zaventem et le métro, proches des quartiers européens.
Le Premier Ministre, Charles Michel, s’est exprimé en ces termes : « Ce que nous redoutions est arrivé ». Et le Roi Philippe, dans un communiqué rendant hommage aux victimes et leurs familles, en a appelé à la solidarité, précisant que « la confiance sera notre force ».
Ces événements tragiques me bouleversent d’autant plus qu’une amie (29 ans) est toujours, à cette heure, portée disparue. Travaillant à la Commission européenne, on ignore si elle a emprunté la ligne de métro vers Maelbeek ce matin-là. Les recherches dans les différents hôpitaux de la Capitale n’ont malheureusement rien donné. Et Les espoirs se réduisent au fur et à mesure que le temps passe… On pense fort à toi, Aline, ainsi qu’à toutes ces pauvres personnes.
Mais quand donc s’arrêteront toutes ces horreurs ? Quel avenir réserve-t-on à nos enfants, déjà préparés, bien malgré eux, aux excès de haine et d’intolérance de certains ?
L’éducation reste, à mon sens, la meilleure arme pour combattre les extrémismes.
L’entente entre les peuples passe par l’acceptation de l’autre, quelles que soient ses différences sociales, ethniques, philosophiques ou religieuses.
Je profite par ailleurs de ce message pour remercier chaleureusement tous nos amis de France et des quatre coins du Monde pour leur élan de solidarité vis-à-vis de la Belgique. En ces périodes difficiles, il est important de se montrer unis et fraternels. Et surtout, de conserver la dignité que l’on souhaite nous ôter.
Je salue également le travail délicat mais ô combien indispensable des forces d’intervention, qui ont, une nouvelle fois, œuvré avec courage et détermination face au chaos.