"Je ne trouve qu'en vous je ne sais quelle grâce qui me charme toujours et jamais ne me lasse" Jean RACINE
C'est ce que je ressens depuis déjà huit années de bonheur et de partage.
En sa qualité de dealer de rêves, Nolwenn sait me tenir dans ses filets, captive-captivée, prisonnière consentante et me faire voyager au propre, comme au figuré.
Cette route que l'on suit ensemble, semée d'embuches, de Rubicon à franchir, de belles envolées, de moments inoubliables, de liens tissés, me prête à penser que ce chemin de traverse emprunté sera encore long et fructueux, à espérer que le public ne pourra pas se tromper longtemps car sa voix, son allure, sa manière de poser son regard en vous, la chaleur qui émane de sa présence, de sa poésie, enveloppent et charment indéfectiblement.
Ainsi, j'ai souvent l'impression qu'elle chante deux chansons en même temps : la première est celle de la magie des mots et de la voix, celle du coeur qui est perceptible par tous.
La seconde est racontée par ses yeux.
Il existe un conte africain qui résumerait bien mon ressenti et qui commence ainsi :
"Faites silence, c'est la grâce qui s'impose.
Ouvrez bien grand vos trois oreilles,
les deux de chaque côté de l'esprit, mais aussi la grande oreille du coeur".
Nous savons bien que les sirènes existent et que leur chant nous ensorcèle à tout jamais. Souhaitons à celle qui nous réunit ici, une formidable vingt-huitième année à croquer sans réserve, remplie de belles promesses et de douces rencontres et pour nous, de grands bonheurs à venir !...
Avec vous, je me réjouis de nos prochaines retrouvailles musicales et poétiques, de l'imminente nouvelle création qui nous réunira en nous offrant l'opportunité d'échanger en toute amitié et je ne doute pas que cela soit, comme le dit si bien Paul VERLAINE "comme quand on rêve et que l'on s'éveille et que l'on se rendort et que l'on rêve encore".
A DICHATS !!!
Agnès
"Les sirènes chantaient... Là-bas vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.
Les sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,
Les sirènes chantaient... Plus tendres à présent
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !
..."
Alain SAMAIN - Les sirènes
"Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger" Térence