Enregistré le 28/11/2003
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Nolwenn Leroy revisite en musique l’âme celte de ses terres qu’elle aime tant. Photo Ian McKell
Nolwenn Leroy passera par Dijon pour présenter son dernier spectacle, Bretonne, un mélange de titres traditionnels empruntés au répertoire de sa chère Bretagne, et de chansons inédites.
Nolwenn Leroy est de ces jeunes artistes qui ont su prouver que la télé réalité pouvait servir à révéler d’authentiques talents : en effet, la lauréate de la deuxième édition de l’émission à succès a depuis fait du chemin, gagné en crédibilité, et s’est offert une place de choix dans le paysage de la nouvelle chanson française.
La raison de l’engouement du public pour l’artiste ? Le talent tout d’abord, une qualité vocale et musicale indéniable, un timbre singulier…
Un univers artistique personnel et original aussi, toujours empreint d’une certaine poésie ; une personnalité attachante, tout en pudeur et en naturel. La chanteuse a également l’art de s’entourer de collaborateurs talentueux : on se souvient d’ Histoires naturelles, son deuxième album, qui a bénéficié de la collaboration de Laurent Voulzy. Si Histoire naturelles se caractérisait par une orchestration et des mélodies riches, Le Cheshire Cat et Moi, son troisième album, réalisé après 4 ans d’absence, marquait le passage à une musicalité plus épurée, une ambiance plus élégante et mélancolique. La présence de titres en anglais a apporté une nouvelle dimension musicale, et la patte du compositeur Rupert Hine, star de la new wave, a permis à Nolwenn d’affirmer d’avantage son univers, en s’orientant vers plus de sensibilité et de subtilité.
Entre pop et musique traditionnelle
Quatrième album de la chanteuse, Bretonne lui permet de célébrer ses origines en revisitant des mélodies traditionnelles connues de tous. Si le plaisir de la reconnaissance est là, la modernité simple et élégante de l’artiste apparaît comme une valeur ajoutée : les chansons rythmées, comme La jument de Michao, La bagad de Lann-Bihoué ou Les prisons de Nantes, parviennent à garder leur énergie sans lourdeur ni agressivité, les mélodies plus douces gardent une orchestration épurée et traditionnelle, et s’accordent à merveille avec la voix profonde et fragile de l’artiste.
La chanteuse nous offre également une interprétation sobre et sensible de la très belle chanson traditionnelle anglaise Greensleeve, achevant ainsi d’inscrire l’album dans une poésie de l’imaginaire, d’un autrefois mystérieux et pittoresque. Cet album hommage situé entre pop music et tradition bretonne est le fruit de plusieurs années de préparation, et présente, comme les précédents, une authentique qualité musicale : de quoi offrir au public un spectacle inoubliable.
http://www.bienpublic.com/loisirs/2011/11/04/retour-aux-sources-pour-la-delicate-nolwenn-leroy
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