Kevin Camus. Du Bagad Landerne à Nolwenn Leroy
21 juillet 2011 -
Contacté par le pianiste de Nolwenn Leroy, le virtuose finistérien d'uillean pipe Kevin Camus participe à la tournée «Bretonne». Il apporte ainsi un crédit supplémentaire à cette démarche identitaire.
Comment vous êtes-vous retrouvé au sein de l'équipe «haut de gamme» des musiciens de Nolwenn Leroy ?
Le pianiste Frédéric Renaudin, qui suit Nolwenn depuis longtemps, cherchait un uillean pipe via MySpace en novembre dernier pour les promos de l'album en show case. Il m'a choisi.
Et la rencontre avec Nolwenn ?
Elle s'est faite la veille du premier show case près de Paris. Nous avons répété. Je l'ai aussitôt trouvée très simple, nature, intelligente et surtout crédible.
Ensuite, ce furent les premiers spectacles ?
Nous avons rodé le tout premier à la Carène de Brest pour la Saint-Patrick. Géant !
Avec quels musiciens ?
Plus un seul de l'album, tous Irlandais. Il y a donc sur scène : Fred Renaudin au piano, qui a joué avec Julien Clerc, Laurent Coklaere, basse (ex-Stivell), Laurent Faucheux, batterie (Jean-Michel Jarre, Maxime Le Forestier), Michel Kocheman, guitare (Véronique Sanson, Alain Souchon) et Robert Le Gall, violon (qui tourne aussi avec Roberto Alagna, après Julien Clerc, Sanson, Delpech et... Gwendal).
En trois mots, quel est votre parcours ?
Après le bagad de Landerneau, j'ai longtemps joué avec Booxty. J'étais intermittent dès mes 18 ans. Nous avons fait trois albums. Aujourd'hui, j'accompagne aussi Gwennyn depuis trois ans. Mais je tiens aussi beaucoup à l'Ensemble Choral du Bout du Monde avec qui je joue le plus souvent possible.
Vous parvenez à tout concilier en ce moment ?
La tournée de Nolwenn aux quatre coins de la France étant dense, en ce moment, c'est chaud, je le reconnais.
Vous venez aussi de faire un tabac aux Francofolies ?
Comme tous les spectacles de Nolwenn Leroy ! J'espère qu'il en sera de même demain à Quimper. À La Rochelle, j'ai été ému de voir Alan Stivell chanter Tri Martelod avec nous. C'est la magie de la musique de procurer ces grands frissons ! À chaque fois, le public exulte, y compris en dehors de Bretagne, comme l'autre soir à Luxeuil-les-Bains, pourtant loin d'ici !
Propos recueillis par Gérard Classe
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