Bobital. Marée humaine pour Nolwenn Leroy
2 juillet 2011
Environ 6.000 personnes ont fait le déplacement, hier soir, pour la première soirée du festival L'Armor à sons, à Bobital, près de Dinan. Et il ne fait aucun doute que c'était, en grande partie, pour Nolwenn Leroy. Ambiance.
Dès 20h, hier soir, des centaines de familles patientaient sur la plaine du Louvre, plus d'une heure avant le concert de leur star. Pas plus dérangés que ça par RaoulPetite qui enflammait, pourtant, quelques milliers de spectateurs, au même moment, à l'autre bout du site. Mais quoi! «On est venu voir Nolwenn et puis Zaz demain», témoignent Michèle et Éric, des quinquas venus de Quévert. «On regardera peut-être Elmer Food Beat demain (ce soir, ndlr) mais on ne serait pas venu que pour lui», termineÉric.
«Avec moi les enfants!»
Comme lui, entre 6.000 et 8.000 personnes environ ont fait le déplacement, dont 4.300 avaient réservé. Pour les organisateurs, le pari est déjà réussi grâce au vendredi de Nolwenn: ils attendaient 8.000 à 10.000 personnes sur les deux jours. Et voilà qu'un biniou résonne, bientôt suivi par tambours et violons. Nolwenn Leroy arrive et entonne le «Bro Gozh ma zadoù». «Ça me fait chaud au coeur de pouvoir partager toutes ces chansons de Bretagne, ici, en Bretagne», dira-t-elle avant d'embrayer sur la chanson qu'elle a remise à l'heure de 2011, Tri Martolod. Scène rare dans un festival d'été breton, ce sont des dizaines de petites têtes d'enfants juchés sur les épaules des papas qui émergent de la marée humaine. «Avec moi les enfants!», lance la «Bretonne» du moment. Elle fera bien un écart avec «Sunday Bloody Sunday» de U2, aussitôt réparé par les «Prisons de Nantes», de Tri Yann. Puis vient «La jument de Michao», qui s'ébroue avec tous ses petits poulains dans la plaine de Bobital.
Gwen Catheline
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Tu restes dans nos coeurs
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Ligt pour cette revue de presse triomphale de Nolwenn à Bobital 
