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Gégé
Ajouté le : 29/12/2009 18:51
Sujet : Nolwenn donne sa langue au chat

Barge

Enregistré le 05/01/2003
Messages: 9244
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mardi 29 décembre 2009, 09:34

Nolwenn donne sa langue au chat



Nolwenn Leroy revient avec un troisième opus baptisé “Le Cheshire Cat et Moi”. Un album qui a tout pour vous mettre de bon poil.

FRANCESCA CASERI

Pourquoi le choix de cet univers inspiré de Lewis Carroll ?

Lorsque j’ai commencé à écrire les chansons de cet album, ces images se sont imposées à moi. On n’est pas loin de l’univers du disque précédent, mais le point de vue est différent. L’Angleterre victorienne, Lewis Carroll aussi. Tout ce qui, moi, me fascine et me fait rêver depuis toujours.

Un univers plus qu’étrange, que vous n’avez pas craint d’aborder de plain-pied.

C’est vrai qu’il y a un parti pris très fort au niveau de l’image, de l’univers que je décline. J’ai toujours eu comme une sorte de fascination/répulsion pour ce personnage du Cheshire Cat. C’est un peu le vilain de l’histoire mais, au final, c’est aussi grâce à lui qu’Alice finit par retrouver son chemin. Je me suis vue comme une Alice un peu “dark”, qui aurait réussi à ne pas se laisser embrouiller par les belles paroles du Cheshire Cat. Je pense avoir pris le bon chemin.

Pourquoi ce choix d’intégrer à l’album plusieurs titres en anglais ?

À l’origine, c’est l’album tout entier qui avait été écrit en anglais. À un moment donné, je me suis retrouvée avec toutes ces chansons en anglais, à me demander si c’est vraiment de ça dont j’avais besoin ! Je n’avais pas envie que ça passe pour une démonstration du genre “regardez comme je maîtrise”. Du coup, j’ai été obligée d’adapter mes propres chansons. Avec le recul, je suis contente d’en être passée par là. Le français a apporté comme un supplément de délicatesse aux chansons. Si quelques titres sont restés en anglais, c’est tout simplement parce que, avec ceux-là, ça n’a pas fonctionné.

Dans “Mademoiselle de la Gamelle”, vous décrivez une jeune femme tiraillée “entre la glaise et le ciel” ? C’est vous ?

J’ai toujours été funambule. Je sais ce que je ne veux pas, mais pas toujours ce que je veux. Ces dernières années, ma vie a été faite de contraintes. Là encore, j’étais tiraillée entre ce bonheur presque ultime de pouvoir enregistrer un disque et la frustration de ne pas m’impliquer davantage dans ce projet. Par ailleurs, c’est comme ça que je fonctionne. Je suis quelqu’un qui passe sans cesse du rire aux larmes.

Comme vos chansons qui oscillent entre gravité et légèreté ?

J’aime les mélodies guillerettes avec un texte un peu cruel. J’adore ce décalage, dans un sens ou dans l’autre. On peut dire n’importe quoi si on le dit sur une mélodie plus légère. C’est pour ça que la harpe est l’instrument central de cet album. La voix se fait cristalline, toute proche du point de rupture.

À propos de votre voix, vous semblez avoir enfin pris le pas sur votre réputation de chanteuse “à voix”.

Il fallait que je puisse prendre du recul, que j’apprenne à m’écouter. Toutes les artistes que j’aime sont des chanteuses à voix, mais qui ont réussi à dépasser ça. J’ai réalisé que ce que j’aimais chez elles, c’était plus souvent une fêlure indicible, un souffle, que la performance vocale proprement dite. Une imperfection que je n’arrivais pas à tolérer chez moi. Ça me vient de ma formation classique. Tout devait toujours être cordeau, avec rien qui ne dépasse. J’ai appris à m’écouter et, surtout, à me réécouter. Jusqu’à ce que, à un moment donné, me vienne la volonté de saisir comme un instantané de voix, de l’émotion pure. En ce qui concerne les chansons de l’album, on n’a jamais fait plus de trois prises. Une première, où je chante la chanson comme je l’avais imaginée. Une deuxième pour laisser filtrer l’émotion, puis une troisième où la technique prend le dessus. Souvent, cette dernière ne sert qu’à prouver que la seconde était la meilleure.

Vous aviez envie qu’on vous écoute autrement ?

J’ai appris à me faire confiance et à oser la spontanéité. On a parfois l’impression que je susurre à l’oreille de celui qui écoute l’album et c’est précisément l’effet recherché. Je voulais que la voix soit au cœur de la musique. Je voulais aussi laisser de la place aux silences, aux respirations. C’est très important sur l’album.

Vous imaginez que vos fans pourraient être déroutés par ce nouvel album ?

Aujourd’hui, on me dit : « C’est la nouvelle Nolwenn. » Ou : « Vous vous êtes réinventée. » C’est un cheminement. C’est quelque chose qui aurait dû être là plus tôt. C’est vrai que je me suis parfois engagé dans des aventures dont je savais, dès le début, qu’elles ne me convenaient pas. C’est pour ça qu’il y a eu un si long break entre mes albums. Je m’étais rendu compte que je ne pouvais pas continuer à me mentir. Je me suis dit que le meilleur album que je pouvais faire, c’était celui que moi seule pouvais imaginer.


http://soirmag.lesoir.be/actualite/ActuSM/2009-12-29/nolwenn-donne-sa-langue-au-chat-746055.shtml

*** Message édité par Gégé le 29/12/2009 19:23 ***


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TWEETIE
Ajouté le : 29/12/2009 18:53
Invité

Merci Gégé pour ce nouvel article

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