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Loin de la "vie de château" sauce tf1, Nolwenn étend son domaine dans la variété française.
Mardi 14 novembre, elle reçoit le public à Acropolis, dans "un cabinet de curiosités" style grande bibliothèque, "très romantique, gothique au sens lumineux".
Un spectacle plus intimiste où la chanteuse brestoise, émule de Kate Bush ou Tori Amos, se partage entre violon, piano et flûte irlandaise, entourée de cinq musiciens.
Pour la suite ? Nolwenn entend composer, enfin. Voire chanter en anglais en vue "pourquoi pas de toucher un public international".
INTERVIEW
UNE VRAIE AVENTURE HUMAINE AVEC LAURENT VOULZY.
-Quatre ans après la Starac 2, vous chantez "Rien n'a changé"...
Un peu quand même?
C'est vrai : je me sens beaucoup mieux ! j'ai mal vécu les premières années. Je suis quand même passée de la fac et conservatoire à la Starac...D'autant que c'est la saison où le concept a vraiment explosé.Mais ce serait à refaire, je le referais pour le côté musical.Même si aujourd'hui encoren j'ai du mal à croire qu'on m'a vue vivre pendant 4 mois !
-Vous aviez un peu disparu depuis?
On avait l'habitude de me voir beaucoup trop même.Alors il y a eu un break nécessaire pour me couper de la promo.C'était ça ou j'arrêtais!Souvent dans ce cas, les médias en tirent des conclusions...Mais c'était une étape, qui m'a permis de me faire entendre. Je n'étais pas un héroïne de télé-réalité mais musicienne depuis dix ans.
-Exit Nolwenn de la Starac, place à Nolwenn l'artriste?
Cette tournée, c'est un nouveau départ, un peu mon "deuxième premier album"! L'autre est arrivé trop vite, il s'inscrivait dans le contexte de la Starac.
-Et vous avez fait fondre Laurent Voulzy...
Avec Laurent, c'est une vraie aventure humaine. On s'est enfermés en studio pendant des mois, on a pas mal de passions communes. Lui, c'est un artisan pas un mercenaire. Laurent fait de la haute couture!
-Que pensez-vous de la carrière de Jennifer, votre devancière niçoise ?
On se voit souvent avec Jen, en promo, aux Restos du Coeur..Chacune a eu sa propre expérience. Aussi bien elle que moi, on a pu trouver un équilibre, garder ce qu'il y avait de mieux.
-Et vos anciens camarades de promo ?
Je les revois toujours. On a vécu des moments qui on fait basculer nos vies.Mais quand on perd, c'est un choc très brutal.
Etre autant entouré, c'est grisant ; et soudain, black-out ! En plus, ils sont tous musiciens. Du reste, c'est ma promo qui s'en est le mieux sortie.
-La Côte d'Azur, çà vous évoque des bons souvenirs ?
Les NRJ Music Awards à Monaco, la Starac au Nikaïa..Certains jugent le public moins enthousiaste dans le sud. Moi je ne ressens pas de différence.
- Une rencontre avec nos lecteurs est prévue mardi à Nice. C'est important cette proximité avec le public ?
Oui. On m'a crue froide, mais j'ai toujours été très proche ! Je passe plein de temps sur les sites de fans. C'est très touchant, j'en tire des enseignements. Je ne sais pas si on a le public qu'on mérite, mais je suis très contente du mien !
Propos receuillis par Christophe Cirone.