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La gagnante de la "Star Ac 2" est montée sur scène aux États-Unis pour la première fois à l'âge de 16 ans. En artiste engagée, elle pensait s'investir dans l'humanitaire, après avoir distribué des fournitures au Mali.
Naissance - le 28 septembre 1982, à Saint-Renan (Finistère), de Nolwenn Le Magueresse, un bébé miraculé. Le médecin ayant diagnostiqué une fausse couche, sa mère entreprend des examens complémentaires. Heureusement, ils infirment le jugement du praticien.
Origines - Sa mère, fascinée par la culture bretonne, s'est inspirée de la légende de sainte Nolwenn pour choisir le prénom de sa première fille. Cette héroïne, qui avait été décapitée pour avoir osé refuser les avances d'un roi, avait marché jusqu'à Pontivy avec sa tête sous le bras. Voilà certainement pourquoi la chanteuse a aujourd'hui la réputation d'être une forte tête.
Prémonition - Elle passe son enfance à Guingamp, dans les Côtes-d'Armor. À 9 ans, elle se rêve déjà en chanteuse, en artiste engagée, car elle a très vite eu le sentiment qu'elle devait s'investir dans l'humanitaire.
Mission - Elle remporte, à l'âge de 13 ans, un concours de dessin organisé par des supermarchés. Le premier prix : participer à un voyage humanitaire au Mali afin d'y distribuer des fournitures scolaires aux enfants du pays. L'aventure dure quinze jours.
Clown - Sa mère travaillant pour une grande marque de prêt-à-porter, Nolwenn est au courant de toutes les futures tendances vestimentaires, bien avant ses copines de lycée. L'ado a donc toujours un temps d'avance sur la mode et ne cesse de se faire traiter de "Bozo le clown" par ses camarades. Encore aujourd'hui, elle conserve ce goût du décalage.
Secret - À 16 ans, sponsorisée par le Rotary Club, elle passe une année aux États-Unis. C'est outre-Atlantique qu'elle poussera ses premières vocalises en public en interprétant We Are The World. Auparavant, sa famille n'imaginait même pas qu'elle savait fredonner. Et il lui est toujours impossible de chanter devant ses proches en petit comité : elle est tétanisée par le trac.
Drôle de similitude - Quand on lui demande son premier autographe, Nolwenn sèche littéralement : elle ne sait pas quoi signer. Alors, elle réalise un gribouillis avec une étoile sous son prénom. Récemment, un de ses amis d'enfance lui a ressorti une vieille carte d'anniversaire qu'elle lui avait offerte quand elle avait 12 ans. Elle avait signé " Nolwenn la future chanteuse ", là encore avec une étoile.
Homonyme - Après la " Star Academy ", elle enregistre un album. Mais, au moment de la sortie du disque, le service juridique d'Universal est informé qu'une autre artiste s'appelle déjà Nolwenn et que cela risque de créer des problèmes. La gagnante du télé-crochet est plutôt ennuyée car elle n'imagine pas choisir comme nom de scène son véritable patronyme - Le Magueresse -, trop compliqué.
Pseudo - C'est Laurent Voulzy et Alain Souchon qui seront à l'origine de son pseudonyme. "Comment s'appelle ta mère ?" lui demande Voulzy. "Leroy", répond-elle. "C'est vachement bien, comme nom, c'est élégant", conclut Souchon. Persuadée que leur avis est forcément le bon, elle opte donc pour Nolwenn Leroy.
Au galop ! - Bonne cavalière, elle vient de s'acheter un étalon noir à la longue crinière ondulée. Son nom : Aberkam. Il est hébergé dans l'élevage de sa cousine, en Normandie. Risque-tout quand elle était gamine, elle s'est déjà cassé le nez deux fois, en tombant lors de balades.
Message - Elle s'engage auprès de la Fondation Abbé Pierre, en disant notamment à ses fans d'arrêter de lui envoyer des peluches. "Cotisez-vous plutôt, j'ajouterai à la somme obtenue et nous enverrons un gros chèque", leur dit-elle. Touché par la démarche, l'abbé a tenu à la rencontrer.
Affront - On lui dit très souvent qu'elle ressemble à Isabelle Adjani. Toutefois, un jour, l'analogie est moins flatteuse à son goût. Alors qu'elle fait du shopping avec sa mère dans Paris, une vieille dame l'aborde : "Je vous connais, vous, mais oui, vous êtes Loana !"
Proposition - Le soir de son premier Olympia, le 22 décembre 2002, elle chante en duo avec Laurent Voulzy. À la fin du concert, en coulisses, il lui dit : "J'ai l'impression de connaître la direction musicale que tu dois prendre. Veux-tu me suivre ?" Elle accepte, et c'est ainsi qu'il lui confectionne un deuxième album sur mesure.