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Luc
Ajouté le : 11/09/2005 15:09
Sujet : La chanson du Québec et ses cousines?

Barge

Enregistré le 13/03/2004
Messages: 3024
Non connecté

Bonjour,

Pendant la fermeture d'Online, j'ai fait quelques recherches pour mieux comprendre les liens qui unissent la France et le Québec dans l'univers de la chanson. J'ai trouvé en autre un article sur un site québécois qui revient sur cette histoire.

Dans le fond, Felipe del Pozo directeur de com de "Déjà Musique" nous a bien confirmé que le Québec recherche aussi des talents Français? même si Nolwenn est pour le moment l'exception qui confirme la règle.

Je ne sais pas trop où mettre ce sujet?

Bon, voici le lien de ce site à découvrir : http://www.chansonduquebec.com/

Un extrait :


Chanson québécoise, chanson francophone: le double miroir de nos stratégies à l'étranger

Le manque de nouvelles scènes et de nouvelles audiences pour les créatrices et créateurs de chansons est au coeur des préoccupations des échanges culturels entre pays francophones. L'origine de différents festivals comme le Festival d'été de Québec, les Francofolies de Montréal jumelées à La Rochelle, etc. vient du courant salutaire du double miroir: mieux apprécier nos propres artistes par le regard des autres et vice-versa. Les contacts à l'étranger font partie du travail de promotion quotidien de nos entreprises de disques et de spectacles. Ces contacts s'articulent soit à l'intérieur de rencontres dans un marché ouvert comme le MIDEM de Cannes, soit par des communications directes et des voyages fréquents auprès des responsables des médias, des compagnies de disques et des producteurs des scènes et festivals qui conviennent aux créneaux touchés par les artistes.

Voyons un peu la situation en France, par exemple. Les difficultés subtiles de la promotion viennent des relations pratiquement schizophrènes entre le secteur de la production de disques et le secteur des médias. Depuis la fin des années 60, le marché du disque français se trouve saturé par la présence des multinationales européennes et américaines. Le palmarès du Top 50 est d'ailleurs perçu comme une violence constante aux artistes de la chanson française et francophone. Les programmes de développement culturel aux mains de l'Etat soutiennent difficilement des entreprises indépendantes toujours actives mais trop petites. Les investissements notables des majors dans la production francophone ont des effets pervers car ils ne permettent pas la présence de maisons de disques françaises sur le modèle des PME québécoises de la musique.

La présence de scènes régionales culturellement très dynamiques a attiré les producteurs québécois, malgré l'envahissement anglo-saxon des ondes FM françaises. La télé française des variétés souffre d'inanition chronique en refusant de payer des musiciens pour jouer en studio: à ce niveau, les artistes et producteurs français ont été impressionnés par nos façons de faire. A Paris, le secteur des indépendants regroupe des artistes de plusieurs cultures présentes par l'immigration. Pas toutes francophones, elles témoignent cependant d'un métissage musical accéléré et passionnant. Des jeunes artistes y prennent un bain lors de voyages d'échanges parrainés par l'Office Franco-Québécois pour la Jeunesse.

Les producteurs et les artistes québécois, de plus en plus au courant de ces tendances françaises, développent des alliances intéressantes de distribution profitables aux deux parties. Certains comme Guy Cloutier se soucient constamment des tendances du Top 50 et s'en servent pour produire les disques de leurs artistes en France. D'autres préfèrent s'impliquer dans des co- productions France-Québec: spectacles et spéciaux télédiffusés. D'autres encore préfèrent les événements lors des lancements de disques, les tournées systématiques des radios, l'organisation de spectacles conjoints intégrés à des festivals. Certains artistes, producteurs autonomes, choisissent les stages de création sur des projets communs. Il est essentiel de parler de l'influence des rencontres RadioActivité, qui ont lieu depuis 1985 entre des professionnels français, belges et québécois des industries du disque et de la radio. Organisées à l'initiative des Québécois éditeurs du magazine et palmarès RadioActivité, ces rencontres permettent d'aborder tous les points chauds des affaires dans le secteur culturel. Il est d'ailleurs question depuis 1990 de monter une association internationale de producteurs indépendants québécois, belges et français?.


L’impossible, nous ne l’atteignons pas, mais il nous sert de lanterne...

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ligt
Ajouté le : 11/09/2005 16:56

Barge

Enregistré le 28/11/2003
Messages: 3568
Non connecté

Merci ,très intéressant.

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