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Ajouté le : 30/12/2021 17:58
Sujet : Le Covid - science

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Covid-19 : «L'immense majorité» des personnes hospitalisées sont-elles non vaccinées ?

Par Cécile Thibert et Wladimir Garcin-Berson

Publié le 17/11/2021 à 17:18, mis à jour il y a 2 heures

«Dans tous les services de soins critiques, l'immense majorité des personnes hospitalisées avec des formes graves de la Covid ne sont pas vaccinées ou n'ont pas de couverture vaccinale complète», a assuré le premier ministre.

«Dans tous les services de soins critiques, l'immense majorité des personnes hospitalisées avec des formes graves de la Covid ne sont pas vaccinées ou n'ont pas de couverture vaccinale complète», a assuré le premier ministre. AFP / STEPHANE DE SAKUTIN

LA VÉRIFICATION - «Il n'y a pas photo sur la nature des hospitalisations et des formes graves : ce sont des personnes non vaccinées», a assuré Jean Castex lundi soir. À raison ?


LA QUESTION. Le gouvernement l'assume : les nouvelles mesures présentées ce lundi, dont la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal, visent à «faire peser la contrainte sur les non-vaccinés». Et pour cause : ces quelque 5,3 millions de personnes sont plus nombreuses dans les établissements de santé, après avoir contracté des formes graves du Covid-19, selon Jean Castex. «Dans tous les services de soins critiques, l'immense majorité des personnes hospitalisées avec des formes graves de la Covid ne sont pas vaccinées ou n'ont pas de couverture vaccinale complète», a assuré le premier ministre, lundi soir, lors d'une conférence de presse.



Covid-19 : est-il vrai que 63% des décès dans les hôpitaux concernent des personnes vaccinées ?


«Il n'y a pas photo sur la nature des hospitalisations et des formes graves : ce sont des personnes non vaccinées ou des malades vaccinés mais atteints de comorbidités graves», a-t-il ajouté. En déplacement dans un centre hospitalier francilien, mardi matin, le chef de la majorité a repris cet argumentaire, expliquant que les patients «hospitalisés pour raisons de Covid [étaient] dans leur immense majorité» non vaccinés.


Ces déclarations de Jean Castex peuvent surprendre : mi-novembre, un cap symbolique avait été franchi, avec, désormais, plus de personnes vaccinées admises chaque jour en réanimation pour une forme grave de Covid que de non-vaccinés. Certains «antivax» y voient d'ailleurs la preuve que les vaccins ne fonctionnent pas. Qui a donc raison ? Aurions-nous été floués, comme l'entendent les sceptiques ? Ou est-il en réalité normal qu'il y ait désormais davantage de vaccinés que de non-vacciné à l'hôpital ?

VÉRIFIONS. Que les rationalistes se rassurent : ce n'est pas le cas. Revenons d'abord sur les chiffres, qui sont fournis par la Drees. Dans son dernier rapport, daté du 24 décembre, le service statistique rattaché au ministère des Solidarités et de la Santé exploitait des appariements entre les différentes bases de données pour observer les admissions à l'hôpital des personnes positives au Covid-19 pour la population de 20 ans et plus.

D'abord, statistiquement, les personnes non-vaccinées représentaient, entre le 15 novembre et le 12 décembre, 24% des personnes testées positives et déclarant des symptômes, 42% des personnes admises en hospitalisation conventionnelle et 54% des entrées en soins critiques. Sur ce point, Jean Castex semble avoir, de prime abord, à la fois raison et tort : les non vaccinés sont plus présents en soins critiques, mais moins dans les hospitalisations.

Cependant, il faut aussi garder en tête que les personnes non vaccinées ne représentaient, à cette période, que «9% de la population âgée de 20 ans et plus» : elles restent donc «nettement surreprésentées, par rapport à leur part dans la population générale», note la Drees.

La population vaccinée représentant, parallèlement, quelque 91% des individus âgés de 20 ans et plus, il est mathématiquement normal que sa part parmi les hospitalisations et admissions en soins critiques soit importante : son poids est néanmoins réduit par le vaccin, qui protège, sans être pour autant un bouclier invulnérable et impénétrable. Dans une population majoritairement vaccinée, où le vaccin n'empêche pas à 100% les formes graves (mais autour de 90% environ), il était attendu que la part des personnes vaccinées hospitalisées serait plus importante que celle des non vaccinées. D'ailleurs, si 100% de la population était vaccinée, alors 100% des malades hospitalisés seraient vaccinés !

Pour clarifier la situation, la Drees propose de comparer les «événements liés au Covid-19» - test positif, décès, hospitalisations et admissions en soins critiques - à taille de population comparable, pour un million de personnes dans chaque catégorie. Le constat est alors clair : pour un million d'habitants non-vaccinés, le nombre d'hospitalisations conventionnelles et d'admissions en soins critiques est beaucoup plus élevé que pour un million d'habitants vaccinés.


Lecture : entre le 15 novembre et le 12 décembre 2021, pour un million d'habitants non vaccinés, plus de 1000 hospitalisations conventionnelles ont été dénombrées, et un peu moins de 1000 admissions en soins critiques. Capture d'écran Drees
Ce constat était déjà vrai il y a quelques semaines, comme nous l'écrivions alors : à taille de population comparable, il y avait «9 fois plus d'entrées en soins critiques parmi les personnes non vaccinées que parmi celles qui sont complètement vaccinées», soulignait la Drees. Sur 1 million de personnes non-vaccinées, 29 étaient admises en soins critiques, contre 3 seulement sur 1 million de vaccinés.

Une petite subtilité d'importance : les données de la Drees, qui donnent des indications sur les admissions en soins critiques et hospitalisations, ne permettent pas de connaître le nombre exact de personnes occupant des lits selon leur statut vaccinal, à l'instant T. Si le flux est connu via le service statistique, le stock ne l'est pas, en d'autres termes. Mais les témoignages de soignants et de responsables d'établissements de santé soulignent régulièrement que les personnes non vaccinées sont majoritaires dans les services.

Difficile de dire, donc, si actuellement «l'immense majorité des personnes hospitalisées avec des formes graves de la Covid ne sont pas vaccinées ou n'ont pas de couverture vaccinale complète», comme l'indique Jean Castex, puisqu'il évoque un stock alors que l'on dispose de données sur les flux. Mais, sur celles-ci qui mesurent les admissions quotidiennes, le constat est clair : le premier ministre a tort en parlant d'«immense majorité».

Autre précision, il est impossible de vérifier si les malades vaccinés hospitalisés ou admis en soins critiques sont «atteints de comorbidités graves», comme le dit Jean Castex. Les données manquent en effet sur ce point. La Drees soulignait cependant récemment que «la présence de comorbidité, indépendamment du statut vaccinal, est associée à un risque plus important avec un hasard ratio de 1,8 pour une hospitalisation [et] 1,9 pour une hospitalisation avec passage en soins critiques».

Surreprésentation des non-vaccinés

Preuve supplémentaire de l'efficacité vaccinale s'il en fallait, un récent rapport de Santé publique France a montré que les décès et les hospitalisations ont drastiquement diminué dans toutes les tranches d'âge, en particulier chez les plus vulnérables, et ce dès la troisième vague épidémique (mars à mai 2021) alors que le taux de couverture vaccinale n'était pas encore optimal. Et, dans un document publié la semaine dernière, la Drees soulignait qu'entre le 1er février et le 31 mai, parmi les personnes de 50 ans et plus ayant eu une forme symptomatique du Covid-19, le risque d'hospitalisation pour une personne ayant un cycle vaccinal complet était 0,67 fois celui d'une personne non vaccinée, et son risque d'admission en soins critiques était 0,40 fois celui d'une personne non vaccinée.

La Drees précise néanmoins que le constat évolue également avec le temps. En l'occurrence, une personne ayant complété son schéma vaccinal il y a plusieurs mois sera moins protégée qu'une ayant reçu un rappel récemment : «les personnes vaccinées avec un schéma complet depuis plus de 6 mois (sans rappel) sont plus concernées par ces tests positifs ou hospitalisations avec Covid-19 (à taille de population comparable) que celles vaccinées plus récemment», note le service statistique. La protection contre les hospitalisations et décès baisse légèrement, après six mois de vaccination complète, «autour de 80% et 90%», contre 90 à 95% juste après l'injection.

Le vaccin n'engendre pas une protection inviolable

En outre, le fait qu'un peu plus de la moitié des malades hospitalisés aient été vaccinés doit nous interpeller. Si cela ne remet aucunement en cause l'efficacité de la vaccination, cela nous rappelle que les vaccins ne sont qu'une arme parmi d'autres pour lutter contre l'épidémie. Il s'agit certes du meilleur bouclier dont nous disposons, mais celui-ci n'est pas parfait. Et même avec une population en grande majorité vaccinée, le risque de voir la vague d'hospitalisations continuer de monter est bien réel. Et ce d'autant plus que l'efficacité du vaccin baisse au cours du temps.

Notre système immunitaire s'est-il affaibli avec la pandémie de Covid ?

La partie n'est pas perdue d'avance pour autant. Car il nous reste d'autres armes pour empêcher le virus de circuler librement. Cela commence par un strict respect des gestes barrières, même vaccinés : port du masque, aération des lieux clos, etc. La campagne de rappel vaccinal devrait elle aussi porter ses fruits, la dose supplémentaire redonnant un coup de fouet à la protection des individus face à l'infection et surtout aux risques de faire des formes graves. Si chacun joue le jeu, nous avons donc toutes les cartes en mains pour réussir à éviter une nouvelle saturation des hôpitaux cet hiver sans avoir recours à d'autres mesures de restriction de nos libertés.

En résumé, en proportion, les personnes non vaccinées sont moins nombreuses parmi les hospitalisations, mais plus nombreuses parmi les admissions en soins critiques. À population comparable en revanche, pour un million de personnes, les individus non vaccinés se révèlent bien plus susceptibles d'être hospitalisés ou de finir en réanimation par rapport à leurs semblables vaccinés. Reste que le vaccin ne suffit pas pour lutter contre la maladie et protéger totalement la population : les autres outils doivent aussi être mobilisés.


Pour Macron, le confinement des non-vaccinés n'est «pas nécessaire en France»




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Ajouté le : 30/12/2021 21:04

Barge

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Diffusion fulgurante

Pour surveiller les variants, on procède au «criblage» d’une fraction des tests PCR positifs réalisés chaque jour dans le pays. Il s’agit alors de rechercher des mutations spécifiques qui sont la «signature» des variants en question. Une technique réalisable en quelques heures dans de nombreux laboratoires de biologie médicale. Début décembre, de grands laboratoires privés avaient anticipé des changements dans la stratégie de «criblage»: «Notre propre technique de criblage est en place depuis le 12 décembre. Il s’agit d’une situation transitoire puisque le gouvernement a annoncé qu’un nouveau criblage universel viendra remplacer le précédent», expliquait Stéphanie Haïm Boukobza, biologiste et virologue chez Cerba Healthcare, qui a identifié le premier cas d’Omicron en métropole. Les deux mutations caractéristiques d’Omicron recherchées par Cerba avaient été portées précédemment par les variants Alpha et Bêta, qui ne circulaient plus en France.

Il n’est pas possible de compter sur les données du séquençage, consistant à « lire » en une semaine le génome complet du virus, pour se substituer aux données de criblage
Pour sa nouvelle stratégie de criblage, le gouvernement a décidé de conserver deux mutations spécifiques du variant Delta (E484K et L452R) et d’en ajouter une troisième parmi un lot de cinq mutations portées par Omicron (K417N, la délétion 69-70, S371L, S373P et Q493R). Était-ce le meilleur choix? Une seule mutation, bien sélectionnée, aurait pu servir à identifier très vite Omicron. Les Danois ont ainsi choisi de rechercher la présence du codon L452, muté chez Delta: quand ils trouvent la version non mutée, cela prouve que ce n’est pas un Delta, et par déduction que c’est un Omicron. Par défaut, en France, le site covidtracker.fr et des scientifiques avaient déjà repéré la diffusion fulgurante d’Omicron en Île-de-France en s’intéressant seulement aux tests de criblage qui ne portaient plus la mutation L452R, contrairement au variant Delta. Mais comme ces données ne sont plus disponibles, au moins jusqu’au début janvier, les analyses indépendantes feront défaut.


Variant Omicron: plus de 10.000 vols annulés dans le monde depuis le week-end de Noël

Il n’est pas possible de compter sur les données du séquençage, consistant à «lire» en une semaine le génome complet du virus, pour se substituer aux données de criblage. Même si la France réalise 12.000 séquençages d’échantillons positifs par semaine, les pouvoirs publics n’ont repéré, en cumul, que 2 473 cas confirmés d’Omicron le 27 décembre. Une goutte d’eau dans l’océan des contaminations probablement dues à ce variant très contagieux.


Anglais, les Israéliens, et même les Sud-Africains y arrivent bien EUX ! avons nous encore inventé une énième " usine à gaz " seul secteur " industriel " où notre Administration est
Covid-19: ce traitement qui reste efficace face à OmicronCovid-19: ce traitement qui reste efficace face à Omicron

DÉCRYPTAGE -

À l’apparition d’un nouveau variant, les scientifiques doivent s’interroger sur l’efficacité des traitements destinés en priorité aux personnes immunodéprimées.
Un test négatif en complément du passe vaccinal : le gouvernement envisage d'imiter la règle allemande «2G+»Un test négatif en complément du passe vaccinal: le gouvernement envisage d'imiter la règle allemande «2G+»Cette mesure est contenue dans l'avant-projet de loi qui sera présenté lundi 27 décembre en Conseil des ministres. Certains de nos voisins européens l'imposent déjà pour accéder à des lieux comme les discothèques ou les bars.

Covid-19 : la barre des 100.000 cas quotidiens franchie en France, nouveau record Covid- la barre des 100.000 cas quotidiens franchie en France, nouveau record



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Ajouté le : 01/01/2022 01:45

Barge

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Ajouté le : 02/01/2022 19:16

Barge

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https://www.francesoir.fr/societe-sante/pfizer-gate-ventavia



"PfizerGate" ? Révélations sur des essais cliniques falsifiés par le triptyque Pfizer - Ventavia - FDA


Une fraude de grande ampleur, impliquant la société pharmaceutique Pfizer, son sous-traitant, la société Ventavia Research Group chargée des essais cliniques, et la Food and Drug Aministration (FDA), a été révélée hier par le British Medical Journal.

L'affaire commence à l'automne 2020
Pfizer opère "à la vitesse de la science" disait Albert Bourla en 2020, président directeur général de l'entreprise. Peut-être la science est-elle allée un peu vite, alors. Un directeur régional qui travaillait pour l'organisme de recherche Ventavia Research Group, a déclaré au British Medical Journal que la société Ventavia qui assurait les essais cliniques, avait falsifié des données, enlevé l'anonymat des profils, employé des vaccinateurs insuffisamment formés, et tardé à assurer le suivi des effets indésirables signalés dans l'essai pivot de phase III.

L’affaire dénoncée par le journaliste d'investigation Paul D Thacker pour le British Medical Journal, commence à l'automne 2020 alors que Pfizer emploie plusieurs sous-traitants pour effectuer des essais cliniques, qui s'effectuent sur 44 000 personnes et sur 153 sites dans le monde. Elle concerne trois sites de l'entreprise Ventavia au Texas. Pour certains chercheurs qui testent le vaccin de Pfizer sur ces sites, la rapidité a peut-être été obtenue au détriment de l'intégrité des données et de la sécurité des participants. Le personnel chargé des contrôles de qualité était submergé par le nombre de problèmes qu'il découvrait. Après avoir les avoir signalés à plusieurs reprises à Ventavia, la directrice régionale, Brook Jackson, a envoyé une plainte par courriel à la Food and Drug Administration (FDA).

Dans cette lettre, Mme Jackson a énuméré plusieurs problèmes dont elle avait été témoin :
En premier lieu, elle pointe l’absence de sérieux dans la manipulation des vaccins, qui ne sont pas conservés à la bonne température et mal étiquetés. Puis c’est l’absence de suivi des patients qui est dénoncée. Rappelant que toute personne signalant un effet secondaire doit être contactée dans les 24 heures, elle fait mention de plusieurs personnes qui ont effectué des signalements, mais qui n’ont jamais été recontactées par téléphone afin de déterminer si une visite sur le site était nécessaire.
Cette lettre mentionne également des employés, ciblés par Ventavia pour avoir signalé des problèmes.

Quelques heures après avoir envoyé sa lettre, Mme Jackson reçoit un courriel de la FDA, la remerciant de ses préoccupations et l'informant qu'elle ne pouvait pas faire de commentaires sur une éventuelle enquête. Le même jour, elle est licenciée par Ventavia.
Mais, l'affaire ne s’arrête pas là, puisque avant de partir, Mme Jackson a eu le temps d’emporter avec elle des dizaines de documents internes de l'entreprise, des photos prises avec son téléphone portable, des enregistrements audios et des courriels qu’elle a donnés au British Medical Journal.
Un manque de rigueur déconcertant

Des photos pour révéler les principales anomalies, comme des aiguilles jetées dans un sac en plastique au lieu d'une boîte réservée aux objets tranchants, ou des matériaux d'emballage de vaccins sur lesquels sont inscrits les numéros d'identification, soulevant le problème de l’anonymat des patients.

Dans un enregistrement d'une réunion tenue fin septembre 2020, entre Mme Jackson et deux directeurs, on peut entendre un cadre de Ventavia expliquer que la société n'est pas en mesure de quantifier les types et le nombre d'erreurs qu'elle constate lors de l'examen des documents de l'essai pour le contrôle de la qualité. "Dans mon esprit, il y a quelque chose de nouveau chaque jour", dit le cadre de Ventavia. "Nous savons que c'est significatif".

C’est également le problème de l’anonymat des participants qui n'est pas respecté, notamment parce que les imprimés de confirmation de l’attribution des médicaments étaient laissés dans les dossiers des participants par le personnel « non aveugle » chargé de l’administration du vaccin. Ainsi, les membres du personnel censé « être en aveugle » ont pu avoir accès aux dossiers. L'erreur a été corrigée deux mois plus tard, tandis que le retrait des affectations de médicaments des dossiers a été effectué alors que 1 000 participants étaient déjà inscrits.

Des problèmes qui ont été occultés pour la demande d'autorisation de mise sur le marché
Quelques semaines plus tard, Pfizer a soumis sa demande d’autorisation d’urgence à la FDA. La réunion qui s’est tenue le 10 décembre n’a fait aucune mention des problèmes rencontrés sur le site de Ventavia, et la FDA a délivré son feu vert dès le lendemain.

En août 2021, après l'autorisation complète du vaccin de Pfizer, la FDA a publié un résumé de ses inspections de l'essai pivot (phase III) de la société. Neuf des 153 sites de l'essai ont été inspectés. Les sites de Ventavia ne figuraient pas parmi les neuf, et aucune inspection des sites où des adultes ont été recrutés n'a eu lieu dans les huit mois qui ont suivi l'autorisation d'urgence de décembre 2020. Un agent d’inspection de la FDA a noté : « La partie relative à l'intégrité et à la vérification des données des inspections BIMO [surveillance de la recherche biologique] était limitée parce que l'étude était en cours et que les données requises pour la vérification et la comparaison n'étaient pas encore disponibles pour l'IND [investigational new drug]. »
Les témoignages se multiplient

Deux anciens employés de Ventavia ont également apporté un témoignage au "BMJ", sous couvert d’anonymat, par crainte de représailles et de pertes de perspectives d’emploi dans le domaine de la recherche. Tous deux ont confirmés les allégations de Brooke Jackson.

L'une d'elles a déclaré qu'elle avait travaillé sur plus de 40 essais cliniques au cours de sa carrière, dont de nombreux essais de grande envergure, mais qu'elle n'avait jamais connu un environnement de travail aussi "désordonné" que celui de Ventavia pour l'essai de Pfizer. Selon cette employée, après le départ de Brook Jackson, les problèmes ont persisté à Ventavia. Parmi les principaux problèmes, il y avait aussi le nombre insuffisant d’employés pour effectuer des prélèvements. Or, la confirmation en laboratoire de la présence de symptômes de covid-19 était le principal critère d'évaluation de l'essai, a souligné l'employé.

Une deuxième employée a également décrit un environnement chez Ventavia "différent de tout ce qu'elle avait connu en 20 ans de recherche". Elle a déclaré au BMJ que, peu après le licenciement de Mme Jackson, Pfizer a été informée des problèmes rencontrés par Ventavia dans le cadre de l'essai du vaccin, et qu'un audit a été réalisé - l'audit fédéral attendu par l'entreprise lorsqu'elle était chez Ventavia n'étant pour sa part "jamais arrivé".

Ces révélations font l'effet d'une bombe et battent en brèche le récit d'essais menés avec une vitesse spectaculaire et inédite, sans rien concéder aux exigences de rigueur, de sécurité et d'intégrité scientifique. Elles éclairent aussi d'un jour nouveau la manière dont l'efficacité et la sûreté annoncées triomphalement par Pfizer et ses relais zélés n'ont pas été au rendez-vous "en vie réelle".
Voir aussi :
Pfizer n’est pas Pasteur : la troisième dose, et après ?
et
Suivi de l’essai clinique de Pfizer à six mois : sûr et efficace ?
Les réactions (...ou l'absence de réaction) des autorités régulatrices, instances sanitaires, et de leurs relais médicaux et médiatiques, seront suivies avec attention et promettent d'être... éloquentes.






Comme vous sans doute vaccinés 3 fois , je me pose des questions

Pourquoi ai-je fait une infection des poumons 12 jours après la 3è injection ? pourquoi je ne suis pas encore guérie après 15 jours d'antibiotiques et que je dois refaire un scanner au bout de 4 mois maintenant ? Je suis essoufflée comme je ne l'ai jamais été.

Cele me pose question et ils devront rendre des comptes sur ces mensonges si tout cela est vrai

Est-ce que cet effet secondaire rencontré remonte aux autorités ou pas ? les médecins sont frileux pour me répondre , pourquoi? rien n'est clair , en attendant je ne peux plus respirer convenablement et j'ai des périodes d'essoufflements invivables. Mais tout le monde s'en fout , et on nous traite de complotistes si on se plaint des effets secondaires ou que l'on récuse le vaccin tel quel .



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Ajouté le : 02/01/2022 23:30

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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De plus on peut être porteur , transmettre le virus et l'attraper aussi.`

Ma nièce de Grenoble avec sa famille vaccinés 3 doses sont tous malades sérieusement totalement à plat , c'est cela le vaccin ? il y a de quoi se révolter , surtout que l'on veut vacciner les enfants de 6 à 11 ans

Nous encore on est vieux , donc on peut prendre le risque mais eux ?

Les gouvernants nous mentent , les labos nous mentent , on nous ment sans arrêt, c'est honteux



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Ajouté le : 10/01/2022 17:22

Barge

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https://www.youtube.com/watch?v=kMiqjwlOAe8

Je suis pour le vaccin et j'ai "fait mes 3 doses , mais l'inconvénient d'un passe vaccinal me parait dangereux caf je pense que nous serons à la merci des doses à répétition tous les 4/6 mois alors que ce n'est pas nécessaire. J'ai fait une infection au 3è vaccin des poumons alors que je n'avais jamais rien eu. Cardio, et pneumologue pensent que c'est le"trop" ce 3è pour moi qui suis allergique et asthmatique , qu'il aurait fallu faire un test sérologique avant , au 2è scanner malgré des antibiotiques je ne suis pas totalement guérie alors que j'ai eu des antibiotiques.

Donc si l'Etat décide une 4è dose d'ici à,Mars ? que je ne dois pas recevoir , n'raurai-je pas mon passe. Rien n'est prévu pour ce cas précis. Les dérogations ne sont pas prises en compte. C'est avéré pour des personnes qui n'ont pas voulu subir une 2è injection après le covid; Il y a vraiment quelque chose qui ne va plus.

Ils sont en train de devenir fous, Israël est en train de stopper les 4è injections.



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Ajouté le : 10/01/2022 17:49

Barge

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que pensez ?

À LIRE AUSSIComme l'Italie, la France pourrait-elle rendre la vaccination obligatoire pour les plus de 50 ans ?

C'est également le propos tenu par le Professeur Didier Raoult samedi dans l'émission «Touche pas à mon poste» sur C8. Le directeur de l'IHU Infection Méditerranée a ainsi défendu le vaccin pour les personnes vulnérables au Covid-19, mais remet en cause son utilité pour lutter contre la diffusion du virus. «Sur le plan épidémique, est-ce qu’on a une évidence que ça sert à quelque chose ? La réponse est non : je suis désolé de ne pas être d'accord avec les autorités, mais ça ne contrôle pas l'épidémie, pas du tout [...] Peut-être même que dans un certain nombre de cas, il y a [...] un phénomène scientifique[...] qui sont les anticorps facilitants, c'est-à-dire qu'il y a des anticorps qui facilitent l'infection et que leur effet se voit dans les trois semaines qui suivent l'infection». L'universitaire formule donc ici une hypothèse : les vaccins pourraient induire des anticorps facilitants qui risqueraient d'aggraver le risque d'infection au Covid-19. Est-elle crédible ?

VÉRIFIONS. Sur CNews, le Pr Raoult est revenu une seconde fois, samedi, sur ce «problème des anticorps facilitants». «Nous voyons, nous [à l'IUH], qu'à peu près 30% des infections par Covid après vaccination se situent en réalité dans les trois semaines après l'injection. Il suffit d'interroger votre entourage, et vous verrez que c'est quelque chose de banal. Ça maintenant, on pense connaître l'explication scientifique. Il y a une zone qui suscite des anticorps qui, au lieu de neutraliser, facilite l'infection. C'est quelque chose qui était très bien connu pour la dengue». Selon lui, ces anticorps auraient «une demi-vie courte» : «Ils ne restent pas longtemps. Ils restent quinze jours, trois semaines». «Ce que l'on voit, c'est qu'il y a un pic de cas nouveaux juste après l'injection, ensuite il y a une couverture qui a l'air significative et au bout de trois mois, on voit [...] la diminution de l'efficacité des anticorps neutralisants, ceux qui sont efficaces. Il y a donc bien deux phénomènes, qui sont à analyser».

Cette hypothèse a également été mentionnée le 5 janvier sur la même chaîne par un autre infectiologue, le Dr Robert Sebbag, médecin à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière : «On sait en immunologie qu'il existe des anticorps facilitants. On l'a bien prouvé pour la dengue [...] Ca veut dire qu'au lieu d'avoir des anticorps qui vont vous protéger, ils vont augmenter la possibilité de la maladie».

L'infectiologue appelle aussitôt à ne pas dramatiser : «Aujourd'hui, vous n'avez pas tous les gens qui sont vaccinés qui ont fait des infections majeures [...] Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : ce qu'on sait aujourd'hui, c'est qu'il y a une réelle efficacité [des vaccins contre les formes graves] [...] Par contre, c'est vrai, là où il y a une grande déception, c'est sur le problème de la transmission. Autant le vaccin était efficace sur la souche originelle, beaucoup moins sur la britannique, et vraiment pas sur le delta». Cet échec des vaccins contre la transmission pourrait-il s'expliquer par la présence d'«anticorps facilitants» ? «Je ne dis pas que c'est prouvé pour le Covid-19, je dis que c'est un phénomène immunologique connu», répond le Dr Sebbag.

Des anticorps en forme de Y

Interrogé par Le Figaro, le Pr Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d'immunologie clinique du CHU Henri-Mondor à Créteil et spécialiste des vaccins, estime pour sa part qu'«à l'heure actuelle, il n'y a pas d'inquiétude à avoir, mais qu'il ne faut pas balayer d'un revers de la main» cette question des anticorps facilitants qui s'est posée dès le début du développement de vaccins contre le Covid-19. «J'en faisais par exemple mention dans un document de la Haute autorité de santé fin 2020», rappelle-t-il au Figaro. Dans le rapport publié par la HAS le 25 novembre 2020, on pouvait effectivement trouver un chapitre intitulé «Réponses anticorps facilitantes» et y lire : «Ce type d'effet a été décrit avec d'autres infections virales (dengue, infection VIH, etc.) mais est également bien connu avec des infections avec d'autres coronavirus notamment ceux infectant les animaux».

De quoi s'agit-il ? Le phénomène de ces anticorps facilitants, plus connu sous le sigle anglais ADE pour «antibody-dependent enhancement», a été observé avec «la fièvre jaune, avec la dengue, avec le SIDA et avec d'autres coronavirus», explique le Pr Lelièvre, qui schématise ainsi le mécanisme général des anticorps : «Les anticorps ressemblent à la lettre Y. La partie en V, appelée 'fragment FAB', se fixe directement à la protéine du virus pour le neutraliser. La partie en I, appelée 'récepteur FC', se fixe quant à elle sur les cellules de l'immunité et les active pour qu'elles détruisent à leur tour le virus». Mais, de temps en temps, il peut y avoir un effet délétère, de deux sortes possibles. D'abord, via le récepteur FC, il peut y avoir une infection des «macrophages», des cellules qui participent à l'immunité, entraînant ainsi une diffusion du virus. «C'est ce qui a été observé dans le cas de la péritonite du chat, qui est une forme de coronavirus», explique Jean-Daniel Lelièvre.

À LIRE AUSSI Covid-19: la vague Omicron sera-t-elle la dernière?

Il existe une autre possibilité : l'anticorps peut parvenir à détruire le virus, mais en même temps va déclencher une réaction d'inflammation dans l'organisme. «C'est ce qui est arrivé quand on a vacciné des singes avec la protéine Spike du Sars-CoV-1 [coronavirus ayant précédé l'actuel Sars-CoV-2 et à l'origine d'une épidémie de 2002 à 2004]. Une fois qu'on les a infectés, ils avaient moins de virus, mais étaient davantage malades», commente le professeur. Il existe donc deux sortes d'anticorps facilitants : les premiers facilitent directement l'infection virale, tandis que les seconds aggravent les symptômes inflammatoires que l'infection déclenche.

Cette question de l'«ADE» est donc classique et s'est posée dès le début aux chercheurs qui ont développé les vaccins contre le Covid-19. Le Dr Antony Fauci, conseiller médical du président américain Joe Biden, avait d'ailleurs mentionné ce fait dès le mois de mars 2020 dans une vidéo qui, depuis, tourne en boucle sur les réseaux sociaux : «Ce ne serait pas la première fois, si cela se produisait, qu'un vaccin qui avait l'air bien en termes de sécurité initiale aggrave en fait l[l'état] des gens».



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un papillon
Ajouté le : 10/01/2022 17:52

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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Alors avant de rendre obligatoire la vaccination , il faut d'abord tirer au clair ses questions des vaccins facilitants et écouter les scientifiques qui ont de l'expérience des vaccins , des épidémies , de la virologie depuis longtemps et écouter ce qu'ils ont pu vérifier in vivo.



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un papillon
Ajouté le : 14/01/2022 23:26

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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https://www.francesoir.fr/societe-sante/marco-cavaleri-ema-alerte-rappels-repetes?fbclid=IwAR0tmEX3mGDGR9owFpkYa3p_akZIFzm8oVj7Np-lr1JzkD15NE-hduMXA1I#.YeG-pa_zkOs.facebook


ces questions sont posées par bon nombre de chercheurs depuis déjà iun bon moment , moi même je me demande si après ma 3è dose je ne devrai pas attendre plusieurs mois , voire une année avant de re. faire une, nouvelle injection.

Ayant un souci d'immunité à cause d'un terrain particulier , ne vais-je pas réveillé une maladie que j'ai eu bien du mal à pratiquement disparu.. Mon allergologue m'avait prévenue et expliqué des choses à ce sujet , c'était lui aussi un grand chercheur sur les maladies auto immunes; Hélas il n'exerce plus depuis fort longtemps

Alors vaccins oui mais de manière anarchique comme cela semble vouloir se dessiner dans certains pays comme Israël



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un papillon
Ajouté le : 14/01/2022 23:35

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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professeur Bernard Halpern ,maître de mon allergologue , responsable lui-même de la Société européenne de l'allergologie et des malades auto immunes. Mon toubib a découvert des médicament mais voilà ils ont été distribués pendant une dizaine d'années mais arrêtés car il ne s''en vendait pas assez et ce n'était plus rentable

https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Halpern

Issu d'une famille juive de huit enfants, déporté par le tsar, avec sa famille en Sibérie, en 1905, comme beaucoup de familles juives, il revient après la révolution en Ukraine, pour quitter celle-ci définitivement en 1920 quand son village est attaqué par les cosaques2. Dans un train de prisonniers allemands, il rejoint seul à 16 ans la Pologne, où il va achever ses études secondaires, vivant des leçons données à ses petits camarades. Il vient enfin en France en 1926, à 22 ans, pour entamer des études de médecine, d'abord à Nancy puis à Paris en 1928. Il travaille en parallèle dans le laboratoire de biologie expérimentale du professeur Gautrelet à la faculté de médecine de Paris. Entré garçon de laboratoire, il devient rapidement un des principaux collaborateurs du maître.

Docteur en médecine en 1936, il est destiné à une carrière académique au sein de l’université. Mais une réglementation draconienne, qui requiert cinq ans de résidence après naturalisation, lui ferme les portes de la faculté de médecine. Il se tourne donc vers l’industrie et commence sa carrière dans les laboratoires de recherche de la société Rhône-Poulenc, qui travaillent en étroite collaboration avec le laboratoire de chimie thérapeutique dirigé par Ernest Fourneau à l'Institut Pasteur où, en 1935, Daniel Bovet et ses collaborateurs viennent de découvrir les propriétés antibactériennes du sulfamide, l'agent actif du Prontosil de Gerhard Domagk, ouvrant ainsi la voie de la sulfamidothérapie3. Or c'est également à l'Institut Pasteur que, en collaboration avec Anne-Marie Staub, Bovet découvre en 1937 les premiers antihistaminiques4. Aussi les travaux d'Halpern le conduisent-ils tout naturellement à étudier le rôle de ces médicaments dans le traitement de diverses formes de l'allergie.

Durant cette période, Bernard Halpern contribue largement aux succès de la société Rhône-Poulenc, jouant ainsi son rôle dans la compétition que se livrent, depuis la fin de la Grande Guerre, les laboratoires pharmaceutiques des différentes nations industrielles[réf. nécessaire]. Cependant, il doit quitter Paris en 1940 et se réfugier en zone Sud, où il exerce la médecine générale dans un village de l’Ardèche jusqu’à ce que la législation de Vichy le lui interdise.

Il trouve à nouveau refuge dans les laboratoires de Rhône-Poulenc, nouvellement installés à Lyon en zone libre[réf. nécessaire]. Dans ces circonstances, il démontre en 1942 l’utilité anti-allergique de l’Antergan puis du Phénergan, les premiers antihistaminiques utilisés en clinique humaine Cette découverte attire l’attention des autorités allemandes car ces médicaments permettent également de prolonger la durée de vie des poches de transfusion sanguine. Il parvient à temps à se réfugier en Suisse avec sa femme et ses enfants.

Sa carrière après-guerre est marquée de plusieurs étapes. Directeur de recherche au CNRS en 1948, puis directeur d’études à l’École pratique des hautes études, il est élu en 1961 à la chaire de médecine expérimentale, occupée précédemment par François Magendie, Claude Bernard, Charles Nicolle et René Leriche. Son activité clinique et ses travaux de recherche se déroulent alors à l’hôpital Broussais, où il accueille dans son service de clinique des maladies allergiques des élèves du monde entier et diversifie ses travaux de recherche. Parmi ses proches collaborateurs, on peut mentionner Alain Zweibaum, Guido Biozzi et Baruj Benacerraf, futur prix Nobel, qui retournera aux États-Unis après avoir passé huit ans chez Bernard Halpern. Il est élu membre de l’Académie de médecine et de l’Académie des sciences.

Tout au long de sa vie, Bernard Halpern admira le travail de Claude Bernard7 parce qu’il savait que la médecine et la physiologie sont indissociables et que leur pratique peut suivre une méthode expérimentale.

Il était également un proche de Raymond Aron.


Œuvres et publications
Le venin de vipera aspis. Étude expérimentale (thèse de doctorat en médecine), 1936.
« Comparaison de l'action spasmolytique de l'atropine, de la papavérine, et d'un ester D-amino-alcool synthétique : &#945;-phényl-valérate du diéthyl-amino-éthanol, par B.-N. Halpern. II. Action spasmolytique sur les organes à muscles lisses », in Paris médical 1938, no 109, p. 485-92, Première partie, texte intégral [archive], et Paris médical, 1939, no 113, p. 96-100, Deuxième partie, texte intégral [arch
ive].****

« Étude expérimentale des antihistaminiques de synthèse. Essais de chimiothérapie des états allergiques, » in Journal de Médecine de Lyon, 1942.

Les antihistaminiques de synthèse. Essais de chimiothérapie des états allergiques, Office intern. de librairie (Paris), 1942.

(en) A Study of Germination of the Spores of Various Yeast-like Fungi and Molds, University of Illinois, 1942, 114 p.

Le rôle du système réticulo-endothélial dans la défense de l'organisme. Acquisitions médicales récentes, 1956.

(en) Microbial growth patterns of mycobacterium tuberculosis grown in liquid synthetic medium under various oxygen tension levels, oxidation reduction potentials, and with antimicrobial agents, Northwestern University (Evanston, Ill.). Dept. of Bacteriology, Northwestern University, 1957.
Titres et travaux scientifiques du Dr Bernard N. Halpern, Paris, 1960.

Leçon inaugurale (faite le 15 novembre 1961 au Collège de France, Chaire de médecine expérimentale), impr. Daupeley-Gouverneur, 1962, 39 p.aire, séminaire de la Chaire de médecine expérimentale du Collège de France, Paris, 1963. Mécanismes immunologiques impliqués dans les maladies auto-
Greffe et auto-immunité : acquisitions récentes en immunologie (facteurs humoraux et cellulaires impliqués dans la tolérance immunit
immunes. Séminaire de la Chaire de médecine expérimentale du Collège de France, Paris, 1964), 1965, 396 p.

L'allergie (collection « Que sais-je ? »), PUF (Paris), 1965.
« Discours prononcé par M. Bernard Halpern », in École pratique des hautes études, Section des sciences religieuses, Annuaire 1969-1970. Tome 77. 1968. pp. 77-82. Texte intégral en ligne [archive].

Les immuno-dépresseurs, applications cliniques (symposium réuni à Nancy, 9-11 mai 1969), L'Expansion scientifique française (Paris), 1970, 205 p.

« Radioprotection conférée par le Corynebacterium parvum contre la létalité déterminée par l'irradiation X à des doses sublétales et létales chez la souris », in Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1977.

En collaboration
Avec R. Ducrot : « Recherches expérimentales sur une nouvelle série chimique de corps doués de propriétés antihistaminiques puissantes : les dérivés de la théodiphénylamine »,

***** cette découverte stoppe les hémorragies dentaires ,mon fils en a bénéficié en urgence un dimanche, notre dentiste connaissait ce traitement
`
Je pense que cette personne dont on parle en ce moment fait partie de la même famille
https://www.gabriellehalpern.com/post/l-opinion-qui-sont-ces-nouveaux-intellos-influenceurs



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un papillon
Ajouté le : 14/01/2022 23:40

Barge

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https://www.gabriellehalpern.com



Docteur en philosophie, chercheur-associée et diplômée de l’École Normale Supérieure, Gabrielle Halpern a travaillé au sein de différents cabinets ministériels (ministère de l’Économie & des Finances, ministère de la Recherche et de l'Enseignement Supérieur, ministère de la Justice), en tant que conseillère « Prospective et Discours », avant de participer au développement de startups et de conseiller des entreprises et des institutions publiques sur leur stratégie. Gabrielle possède également une formation en théologie et en exégèse des textes religieux.

Ses travaux de recherche portent en particulier sur la notion de l’Hybride.



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un papillon
Ajouté le : 22/01/2022 00:59

Barge

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Ajouté le : 22/01/2022 23:05

Barge

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un papillon
Ajouté le : 23/01/2022 00:55

Barge

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un papillon
Ajouté le : 23/01/2022 01:04

Barge

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Vaccinnés 3 fois, on reste capable d'attraper la maladie assez forts , beaucoup d'exemples, notre ministre de la santé,

On est contagieux , et pendant 15 jours après le vaccin on est positif et très contagieux, franchement ce n'est pas la panacée ,

Dans d'autres pays on arrête la vaccination à outrance et pendant ce temps chez nous on décide un pass vaccinal ,donc obligation de se vacciner , sinon on ne peut plus travailler, ni sortir.

Franchement on se moque de nous.
`
Ces vaccins ne sont pas l'idéal , normal ils sont en essais , on a donc servi de cobayes , quelle honte, on nous a menti, ils nous ont menti

Ceux qui ont osé tenir tête , des médecins, des soignants ont été évincés , ceux qui ont remis en cause la stratégie gouvernementale sont débarqués , déplacés et surtout n'ont plus d'audience à la télé, Ils envoient leurs petits marquis médecins chargés de vanter ce vaccin .
Alors d'accord il est sensé nous protéger de la mort , mais il y a eu des morts tout de même qui étaient vaccinés.
,
Pfizer a gagné des milliards , plusieurs milliards avec ce vaccin. Le contrat passé avec l'Europe est secret , alors quel est le deal ?

Personne n'a la vérité , on nous ment continuellement et en plus l'Etat agit dans l'illégalité. Ils se croient tout permis et on parle de démocratie.

Des textes sont votés en catimini dans la santé et on l'apprend quand on consulte, la prévention a été mise à mal sans qu'on le sache , on dépense trop pour les tests, on va tous le payer forcément car l'argent va manquer , le robinet a été ouvert et on dépense à tout va, mais nous aurons des lendemains qui chantent.







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