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un papillon
Ajouté le : 08/04/2014 12:31
Sujet : Le Rwanda

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

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http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/04/08/31002-20140408ARTFIG00112-genocide-rwandais-pourquoi-le-vrai-coupable-n-est-pas-la-france-mais-kagame.php

Voilà pourquoi notre pays n'a pas le droit d'honorer ce peuple qui a tant souffert.

Une petite rwandaise blessée qui s'appelait "Annonciata " , tutsi , a été recueillie dans notre village pour être opérée des jambes après le massacre , c'était une petite fille de 9 ans , la famille a dû la garder pendant plusieurs années car on ne retrouvait pas sa famille, ou des membres de sa famille.
Elle a appris le français , a fréquenté l'école ,appris à se nourrir différemment. Elle ne connaissait pas la crème glacée par ex. Cette famille française ayant plusieurs enfants dont un médecin pour la coopération recevait des enfants en attente d'opération.

Cela me fait de la peine de constater que ce sanguinaire et déposte actuel ne dit pas la vérité.

La France a empêché un bain de sang pire encore que ce qu'il y a eu et a secouru par le biais de nos hôpitauxs beaucoup d'enfants, sans tenir compte de l'ethnie.



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un papillon
Ajouté le : 01/05/2014 22:32

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

Enregistré le 27/11/2005
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Des infections considérées aujourd'hui comme mineures risquent à nouveau de tuer si rien n'est fait globalement et de façon urgente pour lutter contre la résistance aux antibiotiques, a averti mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Un nouveau rapport alarmiste de l'OMS, le premier portant sur la résistance aux antimicrobiens à l'échelle mondiale, affirme que "cette grave menace n'est plus une prévision, mais bien une réalité dans chaque région du monde, et que tout un chacun, quels que soient son âge et son pays, peut être touché".

Les antibiotiques sont considérés par l'OMS comme l'un des piliers de notre santé, nous permettant de vivre plus longtemps et en meilleure santé. Mais leur usage inapproprié les a rendus quasiment inefficaces en quelques décennies.

Mais "à moins que les nombreux acteurs concernés agissent d'urgence, de manière coordonnée, le monde s'achemine vers une ère postantibiotiques, où des infections courantes et des blessures mineures qui ont été soignées depuis des décennies pourraient à nouveau tuer", prévient le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général de l'OMS pour la sécurité sanitaire.

"Si nous ne prenons pas des mesures significatives pour mieux prévenir les infections mais aussi pour modifier la façon dont nous produisons, prescrivons et utilisons les antibiotiques, nous allons perdre petit à petit ces bénéfices pour la santé publique mondiale et les conséquences seront dévastatrices", affirme-t-il.

Le rapport, qui se base sur les données provenant de 114 pays, note que la résistance existe pour de nombreux agents infectieux, mais il met l'accent sur la résistance aux antibiotiques de sept bactéries responsables de maladies graves courantes telles que les infections hématologiques (septicémie), les diarrhées, les pneumonies, les infections des voies urinaires et la gonorrhée (infection sexuellement transmissible).

Selon l'OMS, les résultats "très préoccupants" témoignent de la résistance aux antibiotiques, en particulier à ceux "de dernier recours" utilisés contre certaines bactéries résistantes.

Or les outils essentiels pour lutter contre la résistance aux antibiotiques ? tels que des systèmes de base pour assurer le suivi et la surveillance du phénomène ? sont insuffisants ou n'existent pas dans de nombreux pays, déplore l'organisation onusienne.

- "Le risque de décès augmente" -

Parmi ses principales conclusions, l'OMS note que la résistance aux carbapénèmes, un traitement de dernier recours contre les infections potentiellement mortelles causées par une bactérie intestinale courante, Klebsiella pneumoniae (une cause majeure d'infections nosocomiales telles que la pneumonie, les infections hématologiques ou les infections contractées par les nouveau-nés et les patients des unités de soins intensifs) s'est propagée à toutes les régions du monde.

Les experts ont également constaté une forte résistance -- en particulier en Afrique, en Asie du Sud-Est, dans les Amériques et au Moyen-Orient -- de la bactérie E. coli aux céphalosporines et aux fluoroquinolones de troisième génération ? deux types de médicaments antibactériens essentiels et largement utilisés.

Dans les années 1980, lorsque les fluoroquinolones ont été introduits pour la première fois, la résistance était quasiment nulle: aujourd'hui le traitement est désormais inefficace pour plus de la moitié des patients dans de nombreuses parties du monde.

L'OMS souligne que l'échec du traitement de dernier recours contre la gonorrhée (plus d'un million de personnes sont infectées dans le monde chaque jour par cette infection sexuellement transmissible) ? les céphalosporines de troisième génération ? a été confirmé en Afrique du Sud, en Australie, en Autriche, au Canada, en France, au Japon, en Norvège, au Royaume-Uni, en Slovénie et en Suède.

Par ailleurs, les infections au staphylocoque doré (aureus) résistantes à la méthicilline atteignent 90% des cas dans certains endroits de la région des Amériques et 60% dans certains lieux en Europe.

Conséquence de cette résistance aux antimicrobiens, "les patients sont malades plus longtemps et le risque de décès augmente". Les personnes atteintes du staphylocoque doré résistant à la méthicilline ont par exemple un risque de décès 64% plus élevé que celles atteintes d'une forme non résistante de l'infection.

Pour l'OMS, l'usage inapproprié des antimicrobiens est une des principales causes de résistance: dans les pays pauvres les doses administrées sont trop faibles et dans les pays riches leur utilisation est au contraire excessive.

L'OMS dénonce aussi le manque de surveillance de l'usage des antibiotiques chez les animaux destinés à la consommation.

Le présent rapport donne le coup d'envoi des efforts mondiaux menés par l'OMS pour combattre la résistance aux médicaments.

L'organisation recommande notamment la mise en place de systèmes pour surveiller le phénomène, la prévention des infections et la mise au point de nouveaux antibiotiques.

Elle rappelle que chacun peut contribuer à lutter contre la résistance en utilisant les antibiotiques uniquement lorsqu'ils sont prescrits par un médecin, en terminant le traitement conformément à l?ordonnance même si l'on se sent mieux et en ne partageant jamais des antibiotiques avec d'autres personnes.



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un papillon
Ajouté le : 02/05/2014 14:31

Barge

sans la musique la vie serait une erreur (Nietzsche)

Enregistré le 27/11/2005
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Les bonnes pratiques pour limiter la résistance aux antibiotiques
Mots clés : antibiotiques, OMS, Antibiorésistance, Infographie

Par figaro icondamien Mascretfigaro iconService infographie du Figaro - le 01/05/2014
INFOGRAPHIE - Le bilan de l'antibiorésistance dans 144 pays, publié le 30 avril, fait craindre le pire à l'Organisation mondiale de la santé.

Que faire, collectivement et individuellement, pour écarter la menace d'infections que l'on ne saurait plus traiter ? La question est brûlante et le danger bien réel, selon l'OMS : «Cette grave menace n'est plus une prévision, mais bien une réalité dans chaque région du monde, et tout un chacun, quels que soient son âge et son pays, peut être touché.»

Habituellement, c'est plutôt l'émergence de nouveau germes (H5N1, Sras, Mers-Cov, etc.) ou la crainte d'épidémie d'Ebola ou autres virus redoutables, qui fait trembler les scientifiques. Cette fois, l'ambition de l'OMS, à travers ce premier bilan mondial de l'antibiorésistance publié le 30 avril, est de faire prendre conscience à l'opinion publique internationale que le péril le plus immédiat vient peut-être d'abord de germes familiers. Ceci à cause de leur résistance croissante aux antimicrobiens : antibiotiques, antiviraux, antifongiques, antiparasitaires.

Victimes de leurs succès, les antibiotiques sont largement prescrits, ce qui contribue à faciliter l'adaptation des bactéries. L'enjeu est mondial, car les germes se jouent des frontières. «À moins que les nombreux acteurs concernés agissent d'urgence, de manière coordonnée, le monde s'achemine vers une ère pos-tantibiotiques, où des infections courantes et des blessures mineures qui ont été soignées depuis des décennies pourraient à nouveau tuer », a déclaré hier le Dr Keiji Fukuda, sous-directeur général de l'OMS pour la sécurité sanitaire.


À l'échelon individuel, le bon usage des antibiotiques implique le respect de certaines règles. D'abord, il ne faut prendre ce type de médicament que lorsqu'un germe est suspecté. Et il doit s'agir d'une molécule active contre le germe en question. En fonction du site infectieux et donc de la probabilité de rencontrer tel ou tel germe, les médecins utilisent l'arme qui leur paraît statistiquement la plus efficace.

Respecter les posologies
Parfois, un prélèvement est réalisé avant de débuter le traitement, en particulier si le patient est fragile (nourrisson, malade immunodéprimé, etc.) ou exposé à des germes potentiellement résistants notamment parce qu'il est hospitalisé. Le prélèvement sera mis en culture et testé avec différents antibiotiques pour ajuster éventuellement le traitement dès les résultats connus. Il arrive que le germe ait une sensibilité diminuée à l'antibiotique, ce qui nécessitera d'augmenter les doses, voire qu'il soit complètement résistant ce qui impliquera de changer de molécule. Des chercheurs développent des jeux de simulation bactérienne, à l'instar de l'équipe Beagle du Pr Guillaume Beson à l'Inria de Lyon, pour permettre aux prescripteurs de s'entraîner au bon choix antibiotique. On comprend qu'il soit dangereux de décider soi-même, sans avis médical, de quel antibiotique on pense avoir besoin.

A fortiori lorsqu'une infection récidive peu de temps après une guérison apparente. Le fait qu'un antibiotique ait semblé efficace «la dernière fois » est peut-être justement le signe qu'il faut cette fois-ci changer de famille : il est possible qu'il s'agisse d'un germe ayant résisté au traitement précédent et qui a tranquillement proliféré jusqu'à causer la nouvelle infection.
Le risque existe en particulier lorsque l'on ne prend pas son traitement jusqu'au bout ou si l'on ne respecte pas les posologies et heures de prises indiquées. Car les premiers jours, l'antibiotique détruit les souches les plus sensibles, mais c'est parfois à la fin du traitement que les plus résistantes sont détruites. «Écourter un traitement ou le sous-doser est le meilleur moyen de faire émerger une résistance », met en garde le Pr Pierre Faure, pharmacien (hôpital Saint-Louis, Paris) et membre de l'Académie de pharmacie.

Pour lui, l'intention affichée mercredi par la ministre de la Santé, Marisol Touraine, d'expérimenter la vente des antibiotiques à l'unité (le pharmacien ne délivre que la quantité exacte d'unités nécessaires au traitement, NDLR) «est une très bonne idée ».



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