Nolwenn Leroy se rend régulièrement à Kersaint-Plabennec où elle a passé les premières années de sa vie et où elle a gardé des attaches.
Les vacances de... Nolwenn Leroy
Le Telegramme | 30/07/2016 00:00:00
Propos recueillis par Frédéric Jambon - La chanteuse native de Saint-Renan (29), dont l'album « Bretonne » a fait un triomphe dans toute la France et au-delà, nous confie ses coups de coeur.
Une île ?
L'île Vierge où j'allais souvent petite et dont je garde le souvenir du vent puissant qui rend presque ivre, à la fin d'une journée « d'expédition » en famille.
Un port ?
Le port du Guilvinec, j'ai toujours aimé l'ambiance des ports de pêche, guettant l'arrivée des bateaux...
Une plage ?
La plage de Ploumanac'h. J'avais 10 ans à peine lorsque je crapahutais sur les rochers de granit rose.
Un paysage/panorama ?
Arriver à Saint-Michel de Brasparts, après avoir marché à travers tourbières et marais, pour enfin balayer du regard les landes désolées. C'est presque angoissant... à l'image de cette chapelle où se cachent mille légendes et diableries.
Une ville ?
Kersaint-Plabennec où j'ai vécu les premières années de ma vie. J'habitais près d'une ferme et je traînais dans les champs et les fermes. Je retourne souvent là-bas voir mes amis qui sont véritablement une seconde famille. Cette vie de sauvageonne a, je pense, durablement forgé en moi une âme d'aventurière et de passionnée de la nature et des animaux.
Un bâtiment ?
Le phare de Tévennec où a récemment séjourné mon ami Marc Pointud. Les phares restent des bâtiments qui nous font rêver... construits dans la douleur et la difficulté. Il nous faut préserver ce patrimoine unique.
Un plat ?
La galette de blé noir aux langoustines que je déguste dans la crêperie de mes amis Anne & Yvan au « Men Lann Du », à Plomeur. Indiscutablement les meilleures crêpes que j'ai jamais mangées, dans un décor unique...
Un artiste ?
Les Frères Morvan qui, justement, ne revendiquent aucunement ce titre mais qui pourtant le sont à bien des égards. Le kan ha diskan est bien plus que du chant, c'est une forme d'incantation très proche des pratiques chamaniques... J'éprouve une réelle fascination pour ce chant qui m'emporte ailleurs.
Un livre ?
« Le Grand Livre de la Mort » par Anatole Le Braz. L'Ankou est présent partout en Bretagne où l'on aime à raconter des histoires souvent drôles pour conjurer la peur qui rode.
Une odeur ?
Le goémon, les algues, l'eau stagnante entre les rochers.
Une boisson ?
Le cidre, sous toutes ses formes. Un de mes préférés : celui du Manoir du Kinkiz !
Une personne ?
Gildas Morvan, mon ami navigateur breton, géant par la taille et par le coeur. Un vrai passionné de l'océan. J'ai la chance qu'il m'emmène faire des tours de bateau, dernièrement aux Fêtes Maritimes de Brest. Inoubliable !
Une expression ?
« Celui-ci est drôle avec sa tête » ! Plus marrante encore quand on l'entend avec l'accent de la région de Kersaint-Plabennec !
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