Bonjour tout le monde,
Le site Rythmes Croisés (site de référence pour les passionnés de musiques ethniques et musiques du monde) vient de publier un long article-CR sur le FIL 2013. Le dossier se divise en trois parties: Les Têtes d'affiches, Les Découvertes, puis Le Off. On peut y lire des impressions sur de nombreux concerts d'artistes connus ou moins connus, tout au long des 10 jours du FIL. Le concert de Nolwenn est évoqué en 2ème dans la partie "Têtes d'affiches", juste après I Muvrini.
Pour les curieux, voilà le lien vers le dossier complet: http://www.rythmes-croises.org/ethnotempos/articles.item.798/festival-interceltique-2013-compte-rendu.html
Voici le CR des rédacteurs du site sur le concert de Nolwenn proprement dit:
" NOLWENN LEROY
S'il est un concert qui était très attendu, c'était très certainement celui de Nolwenn LEROY. Après les rendez-vous manqués de 2011 et 2012, l'annonce de sa programmation avait semé l'émoi chez les fans de la chanteuse tout comme chez ses détracteurs qui se posaient la question de la pertinence à convier l'ancienne gagnante de la Star Academy à la manifestation lorientaise. Il n'y a pourtant aucun mal à profiter d'un phénomène, sachant que la venue de Nolwenn était susceptible d'attirer un public qui ne se serait autrement pas déplacé sur le Festival.
Preuve de cet engouement, le chapiteau de l'Espace Marine était copieusement garni et surchauffé. Nolwenn LEROY était visiblement très heureuse d'être là et n'a cessé de le répéter tout au long de la soirée, expliquant que cette invitation était très importante pour elle.
Elle a égrené les titres de ses deux derniers albums à consonance celtique, Bretonne et Ô filles de l'eau. On a ainsi pu entendre quelques titres originaux, Davy Jones, Juste pour me souvenir, Sixième continent, Ahès, mais aussi beaucoup de reprises, Suite Sudarmoricaine, Tri martolod, La jument de Michao, Brest (MIOSSEC), Moonligth Shadow (Mike OLDFIELD), Scarborough Fair (Simon and GARFUNKEL). Suivre une étoile était le seul morceau issu du répertoire précédent.
Le problème ne vient pas de la qualité des chansons qui, il faut être juste et honnête, sont loin d'être mauvaises. Mais les arrangements des reprises d'Alan STIVELL ou de TRI YANN ne se distinguaient pas des modèles. Ce sont pourtant pour la plupart des chansons traditionnelles, il y avait donc moyen de les personnaliser. Tout était interprété sur le même tempo. Il y avait un aspect beaucoup trop lisse, voire plat. Qui plus est, Nolwenn ne tenait pas en place et esquissait des mimiques qui rendaient le spectacle fatiguant. On sentait bien que tout cela était formaté pour plaire au plus grand nombre.
La fin du concert fut cependant plus posée. D'émeraude a été interprétée sobrement. Mais c'est surtout l'hymne breton Bro Gozh Ma Zadou que Nolwenn LEROY est venu chanter a capella durant les rappels, et que le public reprenait en choeur (chose très rare car le chant n'est paradoxalement pas très connu du grand public). Les larmes de la chanteuse n'étaient alors pas feintes et elle a eu bien du mal à quitter la scène. "
Dossier: Didier Le Goff
Amicalement,
Faërys