ATTENTION POUR CEUX QUI NE VEULENT RIEN SAVOIR IL Y A QUELQUES DETAILS SUR LE CONCERT
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LIÈGE Pendant que ses deux consoeurs de la cuvée 2003 se livraient à un duel acharné pour une place en finale, la gagnante de la promo précédente, la brune Nolwenn (ajoutez désormais Leroy), triomphait sur les planches du Forum de Liège, où elle offrait au public son premier spectacle belge; la belle Bretonne ne reviendra sous nos cieux que le 18 mars 2004.
Au terme de ce concert, très, très applaudi, on retiendra principalement ce que l'on savait déjà: Nolwenn chante - vraiment - bien, elle est charmante, souriante et sympathique mais... elle ne bouge pas de la plus jolie façon qui soit (la mémoire fait défaut, mais il semble qu'elle ne devait pas être parmi les chouchoutes de Kamel).
Par ailleurs, et pour ajouter au chapitre des mauvaises notes, la demoiselle devrait penser à virer sa costumière. Vêtue d'une petite robe rose courte, légère, transparente et parsemée de paillettes, elle portait aux pieds une paire de... grosses bottes de motard, ce qui forcément ne pouvait pas l'aider à adopter une démarche plus gracieuse.
Mais Nolwenn n'a que 21 ans, et il est normal qu'elle cherche encore son style. Sa voix, puissante, fait oublier qu'elle n'en est encore qu'à ses balbutiements dans le métier et, si l'émission lui a appris à séduire la caméra, seule l'expérience lui permettra de dompter la scène.
Cela dit, miss Leroy a véritablement conquis son public, la salle (pleine à craquer) reprenant avec elle chacun des titres de son album, de Suivre une étoile - premier et dernier morceau - à Casser, en passant par des titres moins diffusés et donc moins connus... mais pas pour les fans. Des fans beaucoup plus discrets, par contre, pendant les reprises de Brel (Les Marquises) ou encore de Sarah McLachlan (I will remember you). Seront également empruntés des morceaux du répertoire de Goldman, Polnareff, Tori Amos, etc. Normal, un seul album peut difficilement combler une heure quarante de concert.
Entourée d'une dizaine de musiciens (des elfes et autres farfadets rencontrés dans la forêt de Brocéliande, «pardon, de Fontainebleau!»), Nolwenn s'est battue en duel avec la guitare électrique, a empoigné l'archet puis, à l'instar de Lara Fabian, s'est assise au coin du piano, seul compagnon de sa voix l'espace d'une jolie chanson justement écrite par son aînée, Inévitablement.
Un moment d'intimité et d'émotion qui convient parfaitement à la jeune femme, un univers doux et feutré dans lequel on aimerait la voir évoluer plus souvent.