Décembre 2019 - 6 décembre :
Mon quatrième concert et bien j’ai été époustouflée car vraiment ce spectacle a été du bonheur du début à la fin. J’ai goûté avec délice cette musique de la voix et des instruments. J’oublie tout alors.
Les musiciens ont réussi à faire pour chaque chanson des transitions musicales qui nous ont tenu en haleine, on se demandait ce qui allait se passer comme dans un film à suspens. Chapeau les Artistes.
Les arrangements sont créatifs, modernes , et nous interpellent. Une équipe bien rodée et au « diapason » avec leur Vedette
Nolwenn m’a émue jusqu’aux larmes dans son interprétation de OPHÉLIA, il m’a semblé qu’elle avait une intensité telle que cela venait de ses tripes , j’ai vécu avec elle cette histoire. Et me laisser mourir en final dont la voix s’éteignait peu à peu m’a bouleversée. (Il me semble que l’on peut interpréter cette ode pas forcément de manière négative et que cela peut traduire l’abandon de soi, le fameux lâcher prise qui permet d’être vraiment soi et d’abandonner tous les scories qui nous gênent. ) On devient alors autre et « on est ce que l’on est «
Marions les roses fut un moment « extra-ordinaire » avec des sons qui nous emmenaient ailleurs , insolites à souhait.
Le géranium si opposé à la rose et pourtant, qui ici, a fait bon ménage avec la rose. La preuve que les différences peuvent cohabiter. Nolwenn l’a interprété très roots et avec beaucoup d’humour. Elle nous a pointé du doigt, nous les légumes
Nous ses légumes , je veux bien mais alors il faudra que l’on me parle sinon je vais dépérir. Les légumes , les fleurs aiment qu’on leur parle pour bien pousser
J’ai adoré réentendre « Me and You « Pratiquement jamais entendu en concert. J’ai le souvenir de sa sublime interprétation dans « C.dans l’air « accompagnée à la guitare par l’excellent musicien Thomas Coeuriot qui faisait partie de l’équipe d’Histoires Naturelles et qui jouait de nombreux instruments dont le bouzouki.
La partie bretonne et celtique furent une fois encore un moment de liesse où tout le monde a participé largement.
Nolwenn a chanté très tôt « je ne serai jamais ta parisienne « reprise par « ma voisine et une partie de l’assemblée s’est mise â chanter.
Il m’a semblé que le public était de qualité car il a su écouter quand il le fallait , il y a dans cette tournée de beaux textes plein de poésie ou qui donnent à réfléchir sur la vie. » Virages « a été particulièrement brillant car le débit est impressionnant et Nolwenn avait une diction parfaite. La musique fut extraordinairement suggestive. Une réussite. Bravo Nolwenn, bravo l’Equipe. On vivait alors cette vie de saltimbanques comme eux, avec les manques que cela peut engendrer. C’est sûr, c’est du vécu pour Nolwenn avec les mots de Yves Duteil.
Heureuse d’avoir pu écouter « Juste pour me souvenir » des filles de l’eau. Un si beau texte
Et puis avoir choisi « sixième continent « par les temps qui courent c’est plus que d’actualité. Cette chanson a d’ailleurs été reprise par tout le public.
Je pense d’ailleurs que deux chansons auraient dû être des singles c’est : « Pourtant » et « Stephen »Notre planète est en danger et qui mieux que Stephen pour alerter. « Pourtant » aussi qui parle des oubliés , les invisibles. Il y a un moment que je n’avais pas été dans Paris et bien je n’avais jamais vu autant de gens couchés par terre.
Je suis triste de constater que même « Run it down « n’a pas fait l’objet d’un single. Pourtant elle aurait bien plu en radio.
Nolwenn fait un travail de dingue et elle n’a pas de soutien des médias, sa maison de disques? Pourtant que de talents et quel magnétisme , ils n’en n’ont pas conscience ? Bof
Heureusement qu’en région il y a des articles mais cela ne suffit pas.
Ma jeune voisine la trentaine environ qui voyait Nolwenn pour la première fois qui connaissait Bretonne seulement m’a dit ceci à la fin du spectacle : époustouflante , classe , intimiste, drôle, et hors du temps. Une vraie réussite quoi.
On ignore que Nolwenn est en concert depuis un an pour Folk aucun média ne le signale :