Quand je lis cela , cela fait plaisir car l'encart met bien en valeur le répertoire de Nolwenn et en plus c'est fort bien écrit.
"Ô Filles de l’eau" porte bien les traces de l’écume de son précédent succès, "Bretonnes", mais revêt un autre tempo tout en ouvrant d’autres territoires vers le grand large. Au gré de textes poétiques, où l’on note de belles collaborations avec Miossec ou Jean-Louis Murat notamment, Nolwenn se fait sirène pour nous chanter la mer, ses légendes, les tracas des marins et de ceux qui les aiment. La partition musicale garde cette tonalité celtique chère à l’artiste, mais s’offre aussi des incursions rythmiques du côté du rock. En français, anglais ou même gaélique, la voix puissante et émouvante de Nolwenn alterne avec brio les titres entraînant à faire taper du pied et les mélodies plus mélancoliques aux arrangements ciselés.
Sur scène la sirène se fait envoûtante, mais elle fait mentir Ulysse : les odes qu’elle distille avec une chaleureuse énergie sont porteuses de bienfaits garants d’un voyage fort réussi.