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MARIE HENNEZEL
Marie de Hennezel est psychologue clinicienne et écrivain. Auteur d'une dizaine d'ouvrages qui depuis " la mort intime " (traduit en vingt langues) tentent de transmettre son expérience auprès des personnes en fin de vie et contribuer au changement des attitudes face à la mort. Elle participe à des congrès internationaux, des séminaires de formation, donne des conférences. Sa formation universitaire s'est enrichie d'une formation psychanalytique jungienne auprès d'Elie Humbert (ancien président de la Société Française de Psychologie Analytique), de l'américain Richard Moss, de Frans Veldman, fondateur du CIRDH, Centre International de Recherche et de Développement de l'Haptonomie. Sa formation à l'Haptonomie a été essentielle dans l'approfondissement des qualités de contact et de présence, si nécéssaires dans le soin et l'accompagnement des grands malades et des mourants. Le 26 mars 2006, elle est invitée par Monseigneur André Vingt-Trois à donner une conférence à Notre Dame, sur le thème du "Mourir", dans le cadre des prestigieuses Conférences du Carême. Elle a été chargée de mission au Ministère de la santé pendant cinq ans et est l'auteur de deux rapports ministériels sur la fin de vie. Elle a été auditonnée par la mission parlementaire sur la fin de vie et elle est membre du Comité national de suivi du développement des soins palliatifs et de l'accompagnement. Son livre sur l'expérience de vieillir, "la chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller" lui a valu d'être fréquemment sollicitée par la caisse de retraite AUDIENS pour animer des séminaires sur le "bien vieillir". Son dernier livre "la sagesse d'une psychologue" (edition de l'oeil neuf) retrace son parcours.

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Ayant participé dans le cadre de mon travail quand je travaillais au Cerf , j'ai pu assister à l'inauguration du centre palliatif à l'Institut Montsouris , Paris 14è et en faire la visite.

C'est Madame la Ministre Barzac sous Jacques Chirac qui l'a inauguré et ceci a été fait sur le modèle Canadien.

Au Cerf nous avons publié "l'accompagnement des mourants " dans une revue "vie spirituelle"


Si comme cela était prévu ce centre de soins palliatifs devait servir de pilote et se généraliser dans tous les hôpitaux nous n'aurions pas besoins de penser à l'euthanasie. Au lieu de cela , on a fermé des hôpitaux, des lits tous azimuts, on a baissé le numerus clausus , afin d'avoir moins de médecins, mais aussi moins d'infirmières ,moins d'aide soignantes et moins de matériel (respirateurs par exemple) On voit bien ce que cela a donné en mars 2020. On a renvoyé les gens chez eux avec du doliprane' et on a laissé mourir les personnes dans les EPAHD, seules , et stockées dans des sacs, Quels progrès pour l'humanité ! Quelles douleurs pour les familles.

Je n'accepterai donc jamais cette loi sur l'euthanasie que l'on essaye de nous montrer comme un progrès.

Décidément ce monde actuel,ce manque de compassion pour autrui, d'humanité me dégoûte, me met en colère.

Abréger les souffrances physiques cela se gère en dehors de quelques exceptions . Les souffrances psychiques aussi, on a tout un arsenal de drogues que l'on peut utiliser. La loi Léonetti n'est même pas mise en applications faute de moyens. Alors c'est plus simple pour un gouvernement de faire valoir l'euthanasie cela coûte moins cher et cela arrange certains héritiers qui n'attendent que cela. Même avec une loi bien faite , il y aura toujours des biais, et où est le serment d'Hippocrate ? En cas d'un Etat dictatorial , ou style Vichy , on fera quoi avec les malades, les handicapés qui ne rapporteraient rien à la Société , on les exécutera c'est cela que nous voulons pour nos enfants ?

Et personne ne bouge, ne manifeste , tout le monde s'en fout. Quelle époque !!

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Qui sommes-nous des hommes ou des animaux, sans âme ,sans spiritualité, sans humanité?

Michel Houellebecq: «Une civilisation qui légalise l’euthanasie perd tout droit au respect»
EXCLUSIF - Alors qu’une proposition de loi pour légaliser le suicide assisté sera débattue à l’Assemblée cette semaine, l’écrivain, qui intervient très rarement dans le débat public, explique pourquoi il est farouchement opposé à ce qu’il considère comme une rupture anthropologique inédite.

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100% d'accord avec Toi Danielle et les textes de tes posts!

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Un ami...rien n'est plus commun que le nom,rien n'est plus rare que la chose.(La Fontaine)

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Merci Nounouka de répondre à mon post. Cela me fait plaisir de voir que sur ce point grave du devenir de notre société , nous sommes sur la même longueur d’ondes. Notre condition d’être humain exige que nous soyons défenseur de la vie. Légaliser le suicide assisté pour tout un peuple est terrible. En effet , par manque de budget les soins palliatifs sont pratiquement inexistants et aucun budget n’est prévu. Donc toute personne qui aura une maladie grave comme un cancer avancé à qui on ne donnera pas les traitements pour éviter les souffrances elle n’aura rien et du coup demandera la mort. Que d’économies pour le gouvernement. Il est absolument possible de donner aux malades des médicaments pour éviter toutes les souffrances ‘, c’est possible sauf pour des cas bien particuliers et certaines maladies. Évidemment qu’il ne faut pas faire d’acharnement thérapeutique si on sait que tout est perdu. A tout le moins il existe la sédation (loi Léonetti)qui hélas ne semble pas appliquée. Beaucoup de médecins d’ailleurs n’ont pas reçu la formation pour les gens en fin de vie.

Il se trouve qu’en 1987 j’ai fait 3 semaines à Bligny en Essonne très réputée pour me reposer d’une lourde opération. Faute de place je me suis retrouvée dans un pavillon de cancéreux et du Sida. Dans ce bâtiment le médecin était formidable , les internes venaient au plus 3 ans et étaient très motivés et le personnel infirmier formidable en dehors d’une bonne sœur pas gentille du tout . Je peux vous dire que les soins palliatifs pour des gens de tout âge étaient d’une très grande humanité à l’écoute des malades, des familles et ils faisaient tout ce qu’il faut pour que ies malades ne souffrent presque pas. J’ai eu une expérience inoubliable avec des malades en fin de vie ou encore debout qui m’ont appris beaucoup. Cela m’a aidé à gérer nos 4 parents
par la suite. Entourer les personnes d’amour jusqu’au bout c’est cela qui est vital. Mais bien sûr qu’il faut aider avec aussi la sédation c’est possible. Mais voilà cela coûte cher , on n’a pas le temps, l’argent , il faut débarrasser vite la société , faire la place et surtout ne pas en parler. C’est le dégagisme organisé. Je plains nos enfants et petits enfants dans une société qui est en train de se déshumaniser sournoisement. Une societé froide , cynique s’installe peu à peu où dans ce nouveau monde, le respect de la vie n’existe plus vraiment Si pour les assassins qui n’ont plus la peine de mort , chercher l’erreur. Respect de la vie pas pour tout le monde !!! Il On garde les assassins en prison qui coûtent cher et on ne soignerait plus les malades car cela finira par arriver . Prenons garde aux dérives .

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Le décès du Professeur Axel Kahn devrait nous interroger. Lui a vécu sa fin de vie avec les soins palliatifs et n'a pas demandé l'euthanasie , c'est un bel exemple d'un médecin respectant la vie avant tout.

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edit

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100% pas d'accord.

Des textes partisans, voire dangereux, et sans nuance pour un sujet tres delicat.

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J'ai suivi de nombreuses conférences avec des spécialistes quand je travaillais encore et que l'on inaugurait un soin palliatif à l'Institut Montsouris à l'époque hôpital universitaire et les conférences de Marie Hennezel qui a écrit beaucoup la-dessus. mais aussi d'autres intervenants.

La loi Léonetti bien appliquée existe mais n'est pas appliquée ,cela coûte trop cher.

Pour des raisons d'éthique , pourquoi faudrait-il l'euthanasie pour tous pendant que nous n'avons plus la peine de mort. Et que ferait un gouvernement qui pourrait s'en servir en cas de crise grave , trop de vieux, manque d'argent à dépenser. Il faut savoir car qu'est une fin de vie est juger au cas par cas , et qui donnerait la mort, mais c'est terrible comme mission. Une sédation douce existe, j'le sais , les médecins dans les tous derniers jours agissent forcément. Evidemment que je suis aussi contre l'acharnement thérapeutique aussi. Il faut le vivre autour de soi pour comprendre; Maintenant nous avons les médicaments qui endorment mais qui ne tuent pas et voilà

Légaliser l'euthanasie serait une faute grave, le respect de la vie presque jusqu'à la fin un jour, deux jours quelques heures et pour le reste des sédatifs , il y en a suffisamment.

Je suis contre à 100%

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Legiferer sur l'euthanasie est tres delicat, il y aura toujours des cas borderline qui feront debat (tout comme il y en a deja avec la legislation actuelle, cf affaire Vincent Lambert), et la gestion des cas ou le consentement du patient est impossible a obtenir (coma, inconsience, demence...) est egalement problematique.

J'ai quand meme du mal a comprendre comment une sedation forcee des gens qui reclament d'en finir est plus respectueuse.

Par ailleurs, je pense que comparer l'euthanasie a la peine de mort est malhonnete, tout comme ecrire que le gouvernement s'en servira pour tuer toutes les personnes agees.

Je respecte l'avis des gens qui sont contre, tout comme l'avis des gens qui sont pour, c'est pourquoi je pense que ce sujet doit rester une affaire de consentement personnel.

Je suis toutefois 100% avec l'affirmation "Il faut le vivre autour de soi pour comprendre" : tant que l'on y est pas directement confronté (soi-meme ou un proche), on en peut qu'avoir un avis tres theorique.

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La sédation n’est pas la mort mais des traitements qui calment les douleurs. Il y a aussi à forte dose de la cortisone pour les inflammations. Ma maman est restée chez elle dans un lit médicalisée. Elle nous a quittés calme je lui tenais la main la dernière nuit. Le médecin savait que le coeur allait lâcher mais il ne l’a pas tué avec un quelconque médicament. . Le dernier mois je ne l’ai jamais lâché. On a parlé de tout. Je lui passais Nolwenn (2003) des cassettes de sophrologie, on en a fait ensemble avec une prof de yoga et grâce à mon mari nous ont aidés à faire une aide aux mourants. Idem pour ma belle mère quelques années avant. Le mieux c’est l’affection et l’amour que l’on peut donner. Des associations doivent encore exister pour cela.

Je pense que Tapie s’il n’avait pas sa femme ses enfants il ne serait plus là. Quel courage ! Respect

J’ai plus de 8O ans alors je sais aussi que ce sera mon tour et plus vite que je ne le crois. Mais comme disait mouloudji « il faut vivre »

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