On parle toujours de ce qui ne va pas , et pourquoi ne pas parler de paix comme Soeur Keyrouz
Marie Keyrouz est née à Deir-El-Ahmar, près de la ville de Baalbek, élevée dans le rite de l'église maronite, devient membre de la Congrégation des Sœurs Basiliennes Chouérites qui pratique le rite mélkite.
Présidente fondatrice de l'Institut international de Chant Sacré à Paris, elle a poursuivi parallèlement de multiples études sanctionnées par un Doctorat en musicologie et anthropologie religieuse à la Sorbonne (1991), un diplôme d'études approfondies (DEA) de sciences religieuses à l'Université Saint-Joseph de Beyrouth, de chant classique oriental et occidental (oratorio) de l'Université Saint-Esprit de Kaslik, jusqu'à ce qu'elle fût appelée : « La Sœur savante chantante ».
Sœur Marie Keyrouz compte parmi les grandes voix qui captivent les auditoires orientaux et occidentaux.
Au carrefour des religions, Sœur Marie chante et enseigne les musiques sacrées traditionnelles de l’Orient chrétien (Maronite, Byzantine, Melkite). Elle développe aussi une interprétation et un enseignement nés de recherches sur les traditions anciennes du chant liturgique occidental (ambrosien - ou milanais - et grégorien). Elle aborde également le répertoire sacré classique (Bach, Haendel, Mozart…).
Ses CDs ont rencontré un succès international et lui ont valu de nombreuses invitations à chanter à travers le monde, pour devenir la Messagère de la Paix, la Lumière de la Musique sacrée, la Voix mystérieuse de l'Orient.
Religieuse, musicologue, anthropologue et chanteuse, Sœur Marie fait rencontrer avec une superbe dextérité l'art et la science, la créativité et l'authenticité.
En 1984, sous les bombes de la guerre au Liban, elle a fondé son Ensemble de la Paix formé de musiciens et choristes de différentes religions, nationalités et cultures. Une appellation qui illustre bien son désir de paix, de tolérance, d'universalité, d'œcuménisme et d’harmonie entre les peuples et les cultures.
À une époque où chacun multiplie les tentatives de fusion Orient et Occident, mélangeant en des paradis artificiels des terres et des hommes différents, sœur Marie convainc que dans le chant et la musique, il n'est pas de mur.
Elle chante la paix en araméen (lanque du Christ) mais aussi en Arabe , en français et dans d'autres langues.
Elle s'était produite en 1984 dans la Cathédrale d'Evry avec son orchestre de la Paix composé de différentes cultures et religions , étaient invités :l'Evêque d'evry; le responsable de la mosquée d'Evry et le Rabbin de la Synagogue d'Evry , deux autres artistes : une marocaine qui chantait la poésie arabe ; et une juive chantant aussi des chants juifs , ce fut un merveilleux concert à l'époque