Message original: tony
PARIS-MATCH cette semaine
« C’est la honte ! » Verdict sans appel d’un jeune joueur de l’équipe de France... Abattu, de retour dans sa chambre après le dîner, il ne sait plus à qui confier son désarroi. Ambiance à couteaux tirés en cette veille de solstice d’hiver. Silence de mort dans les couloirs surchauffés du Pezula Resort. Au téléphone, il poursuit, déboussolé : « Ils nous ont pris en otages ! Qu’est-ce que tu voulais qu’on fasse ?... » Ils, les « meneurs », les « boss »... les « fouteurs de merde », selon l’expression d’un autre joueur en colère. Ce dimanche soir, à Knysna, l’unité de façade de l’équipe n’est plus. Les fissures sont béantes. Mais s’ils parlent, les bizuts, les bons élèves de l’équipe, ils le savent : ils seront mis à l’amende. Même pas le droit de défendre leur point de vue. « Ce n’était pas la peine de nous réunir pour décider de la suite qu’on allait donner à l’exclusion de Nico, ils avaient déjà décidé de boycotter l’entraînement... », raconte un Bleu à un proche. Ils... Ribéry, Henry, Gallas et Evra. « Un hold-up sur l’équipe », a-t-il confié, dépité. Dans le salon où le capitaine les a invités à parler, la parole est monopolisée par les « anciens ». Quelques voix s’élèvent pour tenter de temporiser. Yoann Gourcuff, que l’on dit totalement en retrait, ose. Il tâche d’intervenir dans la discussion. Ribéry lui coupe la parole. Hugo Lloris, que l’on dit si réservé, se lance. Impossible de placer quatre mots. Les tauliers de l’équipe ont décidé, « il n’y avait plus qu’à s’écraser », raconte encore un minoritaire à son agent. En arrivant dimanche sur le Field of Dreams, leur terrain d’entraînement, la messe était dite. Après le clash entre Duverne, le préparateur physique, et le capitaine, Evra, les joueurs savent ce qu’ils ont à faire : retourner dans le bus.
Les gardiens hésitent. Un de leurs coéquipiers glisse à l’oreille de Lloris : « C’est trop tard. Allez, viens. » Dans le bus, les rideaux sont tirés. « Domenech a commencé gentil, genre : “Je vous comprends, le départ de Nico est un coup dur.” Mais le ton est vite monté », raconte le confident d’un joueur. « Puis il est passé à l’argumentaire sportif et il a fini avec des menaces. » En vain. Certains n’ont même pas levé les yeux. De retour dans leur bunker sur la colline, les « minoritaires » n’ont pas pipé mot. Histoire de marquer quand même le coup, symboliquement, quelques-uns comme Diaby, Clichy, Mandanda, Gourcuff, Planus ou Lloris, sont allés directement à la salle de sport de l’hôtel. Séance de cardio-training et musculation pour évacuer la tension. Un membre du staff résume le climat : « Ribéry, Henry, Gallas et Anelka, les quatre “fouteurs de merde”, ont eu droit, au nom du collectif, à plus d’égards que toute l’équipe réunie et ils se sont foutus de notre gueule à tous. »
Quatre "fouteurs de merde"
Depuis France-Mexique, le quatuor a multiplié les conciliabules à l’hôtel. Ribéry et Henry, qui pourtant ne sont pas copains, rivalité sur le terrain oblige, ont fait alliance objective : ils se sont ostensiblement montrés ensemble, à l’écart des autres, en grande discussion, comme s’ils voulaient montrer à tous qui décide. Anelka s’est joint à différentes reprises, avant son exclusion. Le climat s’alourdissant, Domenech s’est résolu à les prendre un à un, en tête à tête. Certains, comme Ribéry, plusieurs fois. Henry et Gallas sont passés eux aussi au parloir. Chacun a promis. Oui, ils vont tout faire pour « remettre la baraque en ordre », jusqu’au coup de théâtre de dimanche après midi. « Raymond s’est fait avoir, il a cru en leur parole, ils avaient préparé leur coup. » Anelka, lui, n’aurait pas eu droit à son entretien individuel. La fronde des joueurs aurait d’ailleurs pour origine le refus du sélectionneur d’accéder à la requête de l’enfant terrible de Trappes. « Pas le temps », aurait répondu, cassant, Domenech. Pour le coup, là, même les « minoritaires » n’auraient pas apprécié que le coach ne laisse pas à « Nico » l’occasion de s’expliquer. Autre version, dans l’entourage du sélectionneur : le lendemain de la défaite, lors de la séance dite « de décrassage », Raymond Domenech aurait commencé par un : « Que tous ceux qui ont des choses à dire viennent me voir, je les écouterai. » Un membre du staff résume : « Ce n’est pas une porte qu’il a ouverte à Anelka, mais une porte-fenêtre, il lui a laissé une journée pour venir s’expliquer, il n’est pas venu. »
Bon courage à Laurent Blanc !
On ne sait même plus ce qui est vrai et ce qui est faux
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tout ceci en devient réellement pathétique, faudrait peut-être tourner définitivement la page et reconstruire une nouvelle ère avec des joueurs qui en veulent , sont motivés pour mouiller ce maillot
La France passe clairement pour la risée du monde