...Toutefois le fait d'avoir superposer la voix traduite sur la voix de l'intéressé pouvait gêner les personnes qui sont mal entendantes. Il aurait fallu baisser la voix de la personne qui parlait. Dommage pour toutes ces personnes là.
J'aurai tendance à penser, sûrement à tort, que les personnes qui ont des problèmes auditifs n'ont pas dû rencontrer forcément des difficultés à comprendre le doublage car les voix originales m'ont semblé plutôt en retrait, sur mon téléviseur en tout cas et que ces personnes peuvent enclencher la fonction sous-titrage pour leur permettre de comprendre les séquences du film.
Je l'ai regardé en grande partie, à partir de 21 H 30 et j'ai apprécié la sincérité et l'émotion des témoignages, surtout ceux énoncés avec une grande simplicité dont la portée philosophique a résonné en moi durant la nuit.
J'ai tout particulièrement goûté les superbes images filmées en hauteur de personnes perdues dans l'immensité des paysages d'une beauté sidérante ; ces plans avaient d'ailleurs été montés sans commentaire, avec juste un fond musical très dense qui rajoutait de la poésie à ces scènes.
J'ai trouvé quelques longueurs à ce film et j'ai été un peu troublée au début par le montage : la voix en "off" ne correspondait pas, dans les premières secondes, au visage à l'écran ; ces mêmes visages qui semblaient fixer le téléspectateur peut-être pour sonder notre âme, m'ont placée dans une position un peu de voyeur, d'où mon mal être durant la diffusion, même si ces regards, souvent graves, ne jugeaient pas.
J'ai décroché pour la seconde voire troisième partie de soirée qui revenaient, en quelque sorte à montrer un documentaire du documentaire en question : montage des rushes, ajout d'autres témoignages, explications de l'auteur... des passages pour moi superfétatoires.
Je suis ressortie de cette diffusion enrichie de scènes de vie souvent bouleversantes et bien sûr émue. Cela a réveillé en moi certains questionnements et peut-être n'était-ce pas le moment idéal pour me plonger dans cette création.
"Je suis homme et rien de ce qui est humain ne m'est étranger" Térence