Le travail de son père, expert-comptable, nécessitant des déplacements fréquents, Guy Béart grandit dans différentes villes d'Europe et du Mexique. Il suit la majorité de ses études au Liban, entre 10 et 17 ans, âge auquel il part pour Paris.
Inscrit à l'École Nationale de Musique, il est reçu à l'École nationale des ponts et chaussées, d'où il sort avec un diplôme d'ingénieur. Il débuta au bureau d'études de l'entreprise Sainrapt et Brice2 et dirigera la construction d'un pont à Maxéville près de Nancy pour l'accès aux carrières Solvay.
Guy Béart débute au cours des années 1950 dans les cabarets parisiens de la Rive gauche, notamment La Colombe de Michel Valette. Il y chante le Bal chez Temporel, dont les paroles sont de l'écrivain André Hardellet: ce fut l'un de ses premiers grands succès. Guy Béart enregistre en 1966 un album de chansons françaises traditionnelles, qui s'intitule Vive la rose.
Un cancer[réf. nécessaire] avait éloigné Guy Béart plusieurs années de la scène, mais il revient, en 1985, avec un titre plein d’espoir, Demain je recommence.
En 1994, Guy Béart est distingué par l'Académie française qui lui décerne la grande médaille de la chanson française (médaille de vermeil) pour l'ensemble de ses chansons.