Pour répondre à Papyg, voici un article qui reflète assez bien ce que que j'ai pu lire ça et là sur le net :
"Ils se foutent pas mal de nous" chantait Michael…
Par JMB87
le 13/07/2009
Dire que j’étais un fan de Michael JACKSON serait mentir. Non, ce n’est pas le cas… mais j’étais ado au début des années 80 et, de dieu!, ce que l’on a pu s’éclater lors des boums, sur les tubes de LA Star.
J’aimais bien aussi les années Motown… plus même peut-être. Aujourd’hui encore quant je me repasse "ABC" je ne peux pas m’empêcher de gigoter… Alors que j’ai maintenant largement dépassé le quintal… les voisins en vis-à-vis doivent bien se marrer s'ils voient cela.
Mais bon, dans les années 90, j’avais "lâché l’affaire", je ne suivais plus du tout le bonhomme. J’étais barré dans des études longues… Pas vraiment de sorties. Boulot à fond!
Oh ça j’écoutais de la musique comme tout le monde, mais j’étais dans un trip pur rock et punk. Les seules stars auxquelles je faisais vraiment gaffe étaient "Le Boss" et Madonna (j’adorais et j’adore toujours ses provocs à 2 balles).
Dans ma tête, Michael JACKSON, ne faisait plus que de la soupe. Quand les accusations de pédophilie lui sont tombées dessus, au départ, j’ai marché…
Je me suis dit "Ill a bien pété les plombs… finalement il est bien Rock’n’Roll mais pas dans le sens le plus glorieux du terme". Puis, j’ai lu, dans "Le Monde" je crois, un portait du père du petit Jordan et de son comportement et j’ai capté.
Je me suis dit "Ok! D’un coté, les profiteurs se sont trop rapprochés de lui et l’Amérique puritaine s’est tournée contre lui parce que finalement elle ne veut pas plus d’un Michael JACKSON qui ose se blanchir la peau que d’un James BROWN qui crache à la figure du système".
Bref j’avais enfin compris que toutes ces accusations, c’était du délire. J’avais aussi appris que Charlie CHAPLIN avait subi ce même type d’accusations et là j’avais jamais mordu à l’hameçon… "Quand on veut se débarrasser de son chien, on dit qu’il a la rage" disait mon pépé.
Michael était bien Rock’n’Roll mais dans le sens où, finalement, il ne restait qu’un paria. L’Amérique WASP lui a fait payer son succès avec d’énormes intérêts. Mais ce n’est pour autant que je me suis mis à écouter plus ce qu’il faisait.
Autant dire que l’album "History" je suis complètement passé à côté. C’était un peu l’indifférence…
Quand sa série de concert a été annoncée je me suis dit "Ouais, il les finira jamais, ça va tourner en eau de boudin cette histoire ". J’imaginais déjà une nouvelle controverse… "Va encore y avoir du ragot grave de grave ! Ils vont nous gaver!"
Puis vint le 25 juin 2009… J’avais beau avoir cru que le bonhomme m’était indifférent. Mais là, le voir partir comme ça c’était trop. C’est le Michael de ma jeunesse que je voyais s’en aller celui de Beat It et Dirty Diana… et aussi, le petit bonhomme haut comme trois pommes qui chantait comme personne.
C’est lui qui me tirait sa révérence brutalement… C’était comme si une porte se refermait sur ma tronche en claquant et je me sentais tout bizarre parce que, avec lui, c’était une bonne partie de mon passé qui me disait "Au revoir! Regarde JMB les gens qui ont marqués tes jeunes années commencent à y passer, tu commence à comprendre ce qui va t’arriver?"
Comme beaucoup j’ai suivi de très prés tout ce qui se passe autour de la mort de LA Star. J’ai regardé pas mal de clips que je n’avais jamais vu et écouté des chansons auxquelles je n’avais pas fait attention.
J’ai pris une baffe en regardant un clip de la chanson "They don’t care about us" d’une part pour les paroles (vous trouverez la traduction ici : http://www.lacoccinelle.net/traduction-chanson-6290-.html) et d’autre part en réalisant avec qui Michael avait fait le morceau.
Vidéo MICHAEL JACKSON - THEY DON´T CARE ABOUT US (with OLODUM)
Oludum ! Oludum, ça je connaît et j’imaginais que c’était deux mondes différents. Sur wikipédia on peut lire « Olodum est un groupe culturel brésilien de la communauté noire de Salvador, fondée en 1979. Il offre diverses activités culturelles aux jeunes, principalement à travers la musique, mais également d'autres activités comme des pièces de théâtre. Son principal objectif est la lutte contre le racisme, la promotion et le soutien à la communauté afro-brésilienne". En fait, c’est un groupe très engagé dans les luttes sociales et pas vraiment à droite… C’est le moins que l’on puisse dire. Pas vraiment amoureux de la police militaire non plus…
Finalement, le Michael avait gardé sa rage, il ne se laissait pas faire, il rendait coup pour coup. Mais les adversaires étaient trop nombreux et, surtout, son pire ennemi était lui-même et ses démons internes: sa propre folie, en fait. Il en était rendu à prendre un anesthésiant utilisé en chirurgie pour pouvoir dormir. Cette foi ci, Bambi ne se réveillera pas…
N’empêche, je m’étais bien détourné du personnage quand il chantait "They don’t care about us – Ils se foutent pas mal de nous". Ouais, j’étais de ceux qui s’en foutaient pas mal de ce qu’il avait à dire à ce moment là. Comme beaucoup, je me suis bien planté sur le personnage…
Paix à son âme!
http://www.lepost.fr/article/2009/07/13/1618407_ils-se-foutent-pas-mal-de-nous-chantait-michael.html#xtor=AL-235
Voir aussi les commentaires qui suivent...
Voilà pourquoi des non fans se sont mis à s'intéresser à Michael Jackson et continuent encore depuis sa mort.
Je sais que sur Le post ce ne sont pas des journalistes qui écrivent, mais tout comme les journalistes ce sont des humains ... comme vous et moi.