aux mains fâcheusement baladeuses et qui vous raconte, pendant que les artistes chantaient sur scène et malgré notre manque de intérêt probant à ce qu'il débitait, qu'il était le roi des Karaokés sur Bordeaux et qu'il arrivait très bien à imiter Julien CLERC -le pauvre !- sur la musique de ce même artiste, of course ! Mais oui, bien sûr et la marmotte elle met le chocolat dans le papier alu...
Le vaillant Patxi ouvrit le bal en proposant 2 de ces dernières compositions que les bordelais semblèrent bien apprécier. Malheureusement pour lui, l'ambiance -qui n'est pas le point fort à Bordeaux- n'était pas à son apogée. S'en suivit une très courte interview durant laquelle nous comprîmes bien vite que nos animateurs radio de cette soirée ne relèveraient pas le niveau. Ils annoncèrent quand même la sortie de son disque pour le mois d'Août, avis aux amateurs !...
Quelques mouvements de foule plus tard, nous découvrîmes Christophe MALI, un isolé du groupe TRYO, fort sympathique mais dont les chansons en solo sonnaient un peu comme du Bénabar, chanson à texte, scènettes de la vie, peu rythmé. J'observais à ce moment précis les réactions du public qui pourraient être un bon indicateur pour le passage de Nolwenn. Les gens étaient plutôt calmes, trop à mon goût, écoutant sagement, presque religieusement. Ainsi ma comparse "MYSTIC" et moi-même ne tardèrent pas à nous faire remarquer de nos apathiques voisins, la joie toute proche nous ayant déchaînées -je précise cela pour tous ceux qui connaissent mon flegme général... Humm, bref passons !-
Nous perdîmes à peu prés à ce moment, notre amie JOSS car il lui fut impossible d'opérer une avancée vers le tout premier rang. Trop petite, elle ne voyait pas les artiste. Elle s'exila seule, en retrait et ainsi elle nous fit partager ses impressions et les réactions des personnes qui se trouvaient prés d'elle, qui, selon où l'on se trouve, peuvent différer catégoriquement. Je lui laisse le soin, si elle le souhaite, de vous en faire part.
Quelques artistes se succédèrent comme les SUNSHINERS, un groupe international, dont je n'ai pu comprendre d'où ils venaient vraiment ! Toujours est-il qu'ils reprirent deux morceaux : 1 de David BOWIE et le second de SUPERTRAMP, façon reggae/soul. Plutôt agréable. Ils réussirent à faire bouger ce public bordelais, ce qui ne fut pas une mince tâche mais qui eut l'inconvénient majeur de rapprocher considérablement les mains baladeuses de notre ami et voisin, de notre petit périmètre qui s'en trouvait dangereusement exposé. A ce propos, j'ai tenté de faire sourire et d'animer quelque peu des jeunes adolescentes ou des "adulescentes" comme on les appelle maintenant. De véritables portes de prison ! "Objets ananimés avez-vous donc une âme ????" La question resta posée et trouva sa solution d'elle-même grâce à l'arrivée d'un certain MP et de sa petite compagnie de danseurs. DIANTRE, FICHTRE ! Impressionnant ce que ce tatoué peut déchaîner les coeurs des d'jeuns... mes deux tympans perforés s'en rappellent encore ! Nous avons été solidaires et chanté : "C'est mon tempo-Tu l'reconnais-J'viens faire jumper la foule-Quand je chante : TA-DA-TA-DA-TA"... Approximativement ça, si je ne me trompe pas et que le grand cric me croque, nous avons failli en avoir un troisième morceau devant l'insistance du public. "MYSTIC" et moi étions sur le point de défaillir et de rejouer, en public, un mauvais remake de "femmes au bord de la crise de nerfs"... Le suplice allait-il durer encore longtemps ?... Après une interview sans grand intérêt, une de plus, il y eut une grosse surprise de la part des animateurs : la remise de maillot fantôme aux couleurs des Girondins de Bordeaux avec au dos, floqué son nom : WOUAH, SUPER !!! Puis une coupure pub, une de plus, que vous découvrirez très prochainement, lors de la diffusion de ce concert qui a été annoncée officiellement ce soir, pour Dimanche, 20 heures-désolée pour la fausse joie de la retransmission directe que j'avais posté récemment- arriva ANGGUN, pour trois morceaux. Bonne dynamique et bonne occupation de la scène. L'énergie du public ne sembla pas fléchir. Elle chanta deux de ses succès puis son futur single dont le titre ressemble, de mémoire -et à cette heure-ci, elle flanche légèrement- à : "avant toi". Interview et remise de fleurs : oh, oh ! galants les animateurs bordelais. Et là, que ne nous sortent-ils pas ? Je vous le donne en 100, que dis-je, je vous le donne en mille, mimille ?
"Etes-vous prêts pour des histoires ?". Là, c'est sûr, nous défaillons et hurlons de concert "oui mais naturelles, Nolwennnnnnnnnnnnnnnnnnn.............." enfin, c'est un peu confus dans mon esprit, mais ça ressemblait à ça. Là, assurément, nous avons définitivement crevé les tympans de nos gentilles voisines de devant -chacun son tour !- nous les avions toutefois prévenues... Prestation un peu statique de Nolwenn, classique me direz-vous, certes mais qui contrastait quelque peu avec celles d'ANGGUN et surtout d'MP ! Petits fidèles supporters, je vous sens inquiets, vous souhaitez plus de détails sur l'appréciation du public, savoir si Nolwenn a marqué des buts -oh pardon, le foot déteind gravement sur moi !- rassurez-vous : d'où nous étions, c'est-à-dire 6ème rang, environ, sur la droite, tout se passa paisiblement et agréablement, pas de réactions intempestives, pas de sifflements perceptibles par mes oreilles. Il est vrai que nous chantions relativement à tue tête et que nous tentions d'expliquer à certaines jeunes deux rangs devant nous qui nous lançaient des regards d'une poule ayant trouvé une aiguille à tricoter, le principe des choeurs sur cette chanson. C'était quand même pas sorcier à comprendre et à reprendre avec nous qui nous nous égosillons "mon histoire est belle !". Que neni ! Public bordelais, public grillé -par la chaleur de la journée, peut-être ? ou pas ?...- Disons que pour rester sur une note positive, le premier rang devant Nolwenn sembla bien participer et s'animer, de notre côté sur la droite, nous perdîmes 30 litres d'eau, nous nous claquâmes deux cordes vocales et grosso modo, le reste du public fut attentif, à l'écoute, pas amorphe, mais sage et discipliné, ce qui pour la foule conséquente fut plutôt une bonne chose. Le morceau se termina et fut bien applaudi, surtout par deux trublions excités. Là, nous nous attendions au coup de grâce, comme le public sûrement, à l'énergie libératrice, à la communion totale avec le public avec "Nolwenn Owho" et surprise, il n'en fut rien. Comme on sort un lapin du chapeau, Nolwenn nous fit son coup à elle, "ABRACADABRA... ET HOP "MON ANGE"... Un vent de frayeur nous glaça soudain les sangs et remonta le long de nos échines respectives, tant ça ne semblait pas être gagné d'avance : entendons-nous bien, cette chanson si belle soit-elle, draînant cette histoire douloureuse, dans le contexte d'un concert en plein air, où la poésie était jusqu'à présent cruellement absente ou présente par alternance, nous frémissions d'angoisse, par avance, des réactions du public. Certes, je ne peux nier, à mon humble avis, qui ne vaut que ce qu'il vaut c'est à dire du vent, que l'écoute fut relativement soutenue et la concentration bien présente dans les visages que je pouvais observer, la surprise s'y lisait, aussi, surtout qu'il n'y avait pas eu de petites phrases introductives indiquant qu'il s'agirait du prochain extrait de l'album à sortir en single, par exemple. Donc, quelque chose d'indicible flotta dans l'assistance, à l'exception toujours, de deux tordues, au moins, qui par soutien manifestement affiché, continuaient indéfectiblement de chanter. La sonorisation, qui semblait d'excellente facture jusqu'à présent, ce qui me semble suffisamment rare pour ne pas oublier de le citer et surtout pour un concert en plein air, sembla être légèrement décalée, en début de chanson, petite délicatesse qui se régla bien rapidement. J'en profite pour préciser que Nolwenn était seule sur scène et chantait sur une bande son
*** Message ?dit? par G?g? le 01/07/2006 12:23 ***