Enregistré le 06/01/2003
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Message original: ligt
J’ai vu pour la première fois Nolwenn Leroy en février 2004 au Zénith de Rouen. Je viens de relire mon article … et j’avais vu à peu près juste. Si on m’avait dit que 6 ans plus tard, j’aimerais son troisième album (Le Cheschire Cat et Moi), j’aurais forcément gloussé comme Gimli lorsqu’il tente de vanner Legolas.
Ce troisième volet est clairement une fracture dans sa carrière : un disque plus difficile d’accès, plus poétique, plus métaphorique … elle a perdu quelques plumes, et par la même occasion, son « public d’avant ». Parce que la demoiselle a décidé de m’émanciper et de participer pleinement à l’écriture de son projet. Et, sur un plan purement artistique, ce choix est de loin le meilleur. Reste à convaincre les indécis / déçus.
J’ai donc rencontré Nolwenn ainsi que Margaux, harpiste de son état, pour un HibOO d’Live illuminé d’un doux soleil matinal. Autant aller à l’arrache dans un parc avec une guitare peut permettre de courir à tout moment si un gardien se pointe, autant fuir avec une harpe de 40 kilos s’avère plus délicat. On s’est donc retrouvé dans un petit square près de du métro Peirère, il y a du bruit, des travaux, des gamins déjà surexcités, mais dès que les premières oscillations des cordes, la magie opère. Alors oui, oui. C’est de la variété française. Mais qui mérite quand même d’être écoutée … le petit groupuscule présent est plus qu’attentif, il faut dire que ce n’est pas tous les jours que l’on entend dans un petit parc un instrument aussi classieux.
On se fait 2 titres, dont Valse au sommet, ainsi que Mademoiselle de la Gamelle.
Direction ensuite chez Margaux, habitant non loin de ce petit oasis, pour enregistrer You get me. Son appartement est surréaliste, il y a des harpes partout, et l’acoustique de la pièce principale est parfaitement adaptée. Quand même, on est vraiment loin de l’époque Cassée.
Après cette rencontre musicale, on en profite pour parler de sa carrière, de ses déboires, de ses désillusions, mais également de la foi en son projet, ses rencontres qui l’ont motivées à écrire son propre album … et surtout, l’espoir que certains acceptent le deuil de l’ancienne Nolwenn, l’étiquette Star Ac’ lui ayant porté préjudice plus que jamais (à la différence d’Olivia Ruiz, qui en grande perdante, n’a pas eu la contrainte de faire un album qui ne lui ressemblait pas).
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