Nolwenn Leroy rejetée par une partie des Bretons « de souche ». Mais de quelle souche ?
A que le succès ne plait pas à tout le monde !
Elle chante quatre chansons en Breton sur son dernier disque dont le fameux Tri Martolod que nous entendons régulièrement en ce moment sur les ondes !
Le grand Alan Stivell, le premier à avoir franchit les barrières des douanes musicales franco-bretonnes dans les années 60 est élogieux quand il parle de cette chanteuse. Et ce n’est pas le seul car quelques responsables associatifs qui œuvrent pour cette langue qui tend à disparaitre du langage parlé malgré des écoles spécialisées, comprennent qu’elle fait un excellent travail de popularisation.
Mais il y a en Bretagne, les irréductibles Gaulois !
Ceux qui vous interdisent de ramasser les mures dans leurs champs, car ils n’en ont rien à fichtre de la France et des conventions. Ils n’en ont rien à fichtre des Français envahisseurs. Eux, c’est la haine qui semble les nourrir. Cela doit fatiguer de toujours manger de la haine non ! Certains parmi eux, fermés comme des huitres, préfèrent la confiture de moules à celle de mures.
Chacun ses goûts ! Heureusement ceux là ne sont pas nombreux.
Il ne reste déjà pas plus de 300 000 personnes au total, capables de parler le Breton « à l’aise Breizh » c’est dire s’il vaut mieux pour tous les habitants de cette région que Nolwenn continue à chanter
Et pourtant, ce ne sont pas les irréductibles gaulois-bretons qui ont popularisé la Harpe Celtique, ni même le Breton ! Même en Franche-Comté là-bas dans ce pays perdu, connu pour les températures Sibériennes relevées chaque hiver à Mouthe, et ses quelques tire-fesses, maintenant on connait, d’être venu écouter Alan Stivell, le maitre es-breton à Dole dès dans les années 70. (Attention, Dole c’est dans 39 pas Dol de Bretagne faut pas tout mélanger) En fait ils s’en fichent de populariser, eux ils ne veulent pas les touristes ! Leurs argents dans le commerce pourquoi pas, mais qu’ils se sauvent vite après les emplettes !
Revenons à « Tri Martolod » avec Nolwenn Leroy qui est bien parti pour refaire un tour du monde comme l’avait fait la version originale d’Alan Stivell !
Nolwenn c’est du bon cru !
Rien à voir avec « la Tribut de Dana », chantée par Manau ! Et avant ce n’était ni Serge Kerval, ni Nicolas Perac ni tous les autres qui avaient œuvrés pour la langue, même s’il la maniait …
Chez les autonomistes, tout le monde devrait être content, non ! Enfin j’chuis pas zexpert en pensée autonomiste-hyène, celle qui vous dévorerait tout cru.
Demat donemat la France !
Photo Emmanuel Renahy : « la saveur des irréductibles dans le Golfe du Morbihan en face de la presqu’ile de Conleau, sur la commune de Vannes »