Merci à marino ki vient de me passer l'info!
RENCONTRE AVEC? - Nolwenn Leroy
Par PiMi, 31 janvier 2008
Juste avant les Fêtes de fin d'année, Nolwenn Leroy a sorti un superbe album live intitulé «Histoires naturelles tour» et distribué en Suisse par Universal Music. Retrouvailles avec l'une des personnalités les plus attachantes de la Chanson francophone du moment.
- Es-tu contente de ce nouvel album?
- J'en suis très contente parce que c'est mon premier live. J'ai voulu attendre ma deuxième tournée pour le faire afin de garder un souvenir de ces moments merveilleux sur scène. La tournée s'est passée en deux temps. La première de septembre à décembre dans les salles, les Zénith et les théâtres, la seconde l'été suivant pour la tournée des festivals qui a été fabuleuse pour moi, car j'ai chanté devant des foules considérables, en extérieur et pour un public qui n'était pas forcément conquis d'avance. Je pense que c'était une étape que j'avais besoin de vivre pour consolider les bases de ma carrière. Mais au départ c'était très flippant. Mais je tenais absolument à consolider les fondations et à faire tout ce que je n'avais pas pu faire jusqu'à ce nouveau départ.
- Quel effet cela fait-il, pour une artiste, de se produire sur les mêmes scènes, dans les mêmes lieux, que des artistes comme Brel, Johnny, Aznavour et tant d'autres?
- C'est vrai qu'il y a une certaine mémoire des murs, tout particulièrement à l'Olympia. Ce n'est d'ailleurs pas anodin que j'aie choisi l'Olympia pour faire mon live. Je dois dire que, dans cette salle, je me sens à l'aise, un peu comme chez moi. J'aime cette scène, la proximité que l'on a avec le public, j'aime aussi beaucoup le personnel. Pour tout cela c'était très rassurant pour moi de me produire dans cet endroit mythique.
- Lorsque l'on est sur cette scène, y a-t-il des regards qui troublent?
- C'est certain, je croise des regards connus, j'ai une très bonne mémoire des visages, cela est très troublant et beaucoup plus à l'Olympia qu'au Zénith où les spectateurs sont moins proches mais où il est aussi plus difficile de capter le public.
- Combien d'hommes as-tu fait souffrir?
- Franchement, pas beaucoup. Je garde toujours de très bonnes relations avec les gens que j'ai connus. Je ne crois pas que je sois, dans le privé, une emmerdeuse. Par contre, au boulot, je suis parfois très exigeante.
- Il t'est certainement arrivé de chanter une chanson en pensant à un seul être, la vie ayant passé par-dessus cela, lorsque plus tard, tu chantes à nouveau cette chanson, l'émotion est-elle toujours la même?
- Je crois que l'émotion reste la même, c'est cela qui est fabuleux avec les chansons, elles traversent le temps et c'est ce qu'il y a de magique. J'ai vécu cela avec une de mes chansons qui s'appelle: «Mon ange». C'est une chanson que j'ai écrite pour une petite fille avec qui j'ai passé des moments inoubliables et qui est partie d'une tumeur au cerveau. Cette chanson a touché beaucoup de gens et j'ai reçu beaucoup de témoignages très émouvants. Lorsqu'il m'arrive de chanter cette chanson, c'est toujours un moment d'intense émotion.
- Aujourd'hui, peux-tu dire que tu es une femme heureuse?
- Oui, absolument. J'ai la chance d'être marraine de la Fondation Abbé Pierre et parfois je peux constater la misère et la détresse dans lesquelles se trouvent beaucoup de personnes. Il faudrait vraiment être très ingrate pour se plaindre de quoi que ce soit.
Source: http://www.ghi.ch/live/1/home/agenda-services/agenda/index.php?pf_lat=54105&CNSACTION=VIEW_ARTICLE&selected_article_id=6230&selected_section=27
All I wanna do is have some fuuuuuuun, Ohwooooooo!
*CARPE DIEM*