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Article paru dans "La Meuse" le 6 novembre
Nolwenn est la reine...Ohwo
Vendredi soir, au Forum après une première partie assurée par Fabien Martin, le public a fait une ovation à Nolwenn Leroy pour son concert liégeois.
Cela commence par des gazouillements d'oiseaux, puis la lumière faiblit. On entend de la pluie, le tonnerre, un cheval au galop. Le rideau blanc tombe. Nolwenn apparaît; Ses cheveux sont détachés. Nu pieds, elle est vêtue d'une robe dos nu faite de pans de dentelle. En cours de soirée, elle changera pour adopter le jeans et le top à bretelles noirs.
"Bonsoir Liège!". Le public est conquis d'avance. Un mot, un geste de l'artiste et les appalaudissements fusent. Après deux chansons, la salle est déjà debout à crier"Merci".
Le décor pourrait être celui d'une salle poussiéreuse, dans un vieux muséum de sciences naturelles. Il y a une immense étagère avec des coraux, un papillon, un poisson naturalisé...
"Bienvenue dans mon cabinet de curiosités" explique Nolwenn. Le fil conducteur des deux heures de concert, ce sera le dernier album"Histoires naturelles". L'album de la collaboration avec Laurent Voulzy. "Mystère, Mon ange, Le rêve des filles, J'aimais tant l'aimer"...L'artiste va interpréter tout l'album mais aussi des titres du premier : "Cassé, Une femme cachée, Suivre une étoile"...Des emprunts à Kate Bush et Cindy Lauper rappelleront, s'il le fallait, que la jeune femme a plus d'une corde à son arc.
Rappels. Le public en redemande. Nolwenn revient, sans ses musiciens."Vous êtes encore là?" Elle se met au piano et joue un dernier titre, "Endormie" avnat le retour des lumières.
Si elle a semblé à l'aise sur scène et contente d'être là, un seul regret: vendredi soir, sa belle voix était un peu masquée par une sono manquant de nuances.
Pascale Crommen
Tu restes dans nos coeurs
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