Bon voilà mon compte rendu. Ce n'est pas aussi bien que mes reviews sur les concerts de Diana Krall (que je suis déjà allé voir 8 fois Nolforever) mais j'ai essayé de faire au mieux en écrivant ce qui me venait directement à l'esprit. J'espère que ca vous conviendra.
Ah oui, juste une chose... Nolwenn, reviens nous vite!!!
Compte-Rendu du concert à Limoges
We're Singing in the Rain
Nolwenn avait bien choisi son jour de passage dans la capitale limousine. Il pleuvait sans cesse. Le spectacle ayant lieu à 20h30, mais ne possèdant que des billets "placement libre", nous sommes arrivés devant le Palais des Sports de Beaublanc vers 18h30. Nous avions bien fait, il y avait déjà une bonne petite foule amassée devant les grilles, et ce malgré les trombes d'eau... Comme à leur habitude, les organisateurs du concert, dotés une intelligence "hors-norme", n'ont ouvert les portes qu'à partir de 19h, nous laissant profiter "grandement" de cette pluie vigorifiante. Enfin, bon, passons les détails peu croustillants... J'ai fait pas mal de concerts différents (de Mark Knopfler à Diana Krall, en passant par Ben Harper et Norah Jones) et, pour chacun de ces artistes, vous vous rendez compte qu'ils attirent un peu le même genre de spectateurs. Un peu select' et coincés pour Diana (malheureusement), jeunes et branchés pour Norah et Ben. Il était très intéressant de voir que ce n'était pas le cas avec Nolwenn. Cette jeune femme de 21 ans rassemble les personnes de 5 à 99 ans. On a beau le savoir mais ce n'est que sur place que l'on s'en rend compte. Peu d'artistes (aussi jeune que Nolwenn) arrivent à générer une telle communion entre les différentes tranches d'âge.
Le Rayon de Soleil
Une fois arrivé, tout trempé mais au sec, dans l'enceinte du Palais des Sports, j'ai été stupéfait par la mise en place de la scène (ca c'est mon côté Ex-Ingénieur du Son qui refait surface). Le Palais des Sports n'est pas une structure faite pour les spectacles de musique (petite parenthèse, c'est d'ailleurs pour cette raison qu'un Zénith va être construit en 2005/2006). Donc, en voyant tout le matériel installé, je me suis dit: "Ca va pas sonner". J'avais faux, fort heureusement. Niveau sonorisation, c'était pas mal. Le type à la régie s'est bien débrouillé parce que ce n'était pas évident (enfin, tant qu'on entend Nolwenn... ca va!). Les gars au lumière ("ze light engineers"), ont fait une ou deux fois de très très bon plans lumière, mais sinon c'était un peu bizarre niveau ambiance (remarquez je dis ça, mais je suis pas "lighteux" lol).
Bref, après ce petit côté technique, voilà le côté artistique.
Le concert démarre un peu après 20h30... Les musiciens s'installent, les spectateurs (les jeunes surtout) commencent à hurler le nom de leur Princesse.
Noir. Trois rectangles en fond de scène servent d'écran pour les animations.
Jeu de lumière phénoménal, les premier coup de basse et de grosse caisse de batterie sont impeccable (je suis rassuré en ce qui concerne l'acoustique du concert). On se croirait à un live de Pink Floyd... sans Pink Floyd mais avec une artiste de très grande envergure. Des cartes de tarots apparaissent. Les premiers accords de "
Suivre Une Etoile" sont plaqués. La foule se "libère" et n'attend plus que son artiste. En transparence de l'écran du milieu apparait une ombre ondulante. L'écran s'ouvre et l'ange noir apparaît. L'ange noir qui était plutôt blanc puisqu'elle portait une jupe blanche . On connait tous Nolwenn par le biais des photos. Elle est bien entendu ravissante, possède un charisme certain qui se dégage de chacune de ses images. Mais lorsque vous la voyez en chair et en os, vous comprenez pourquoi. Elle est extrêmement belle et possède un regard à damner les saints. Elle n'a même pas besoin de chanter que vous êtes déjà sous le charme. Et les spectateurs de Beaublanc étaient tous subjugués. Nous étions tous mouillés à cause de cette pluie, mais cela n'avait plus d'importance. Le charme de Nolwenn agissait comme un rayon de soleil envoûtant. Dès la première chanson, elle avait conquis le Palais des Sports.
De tout le concert, ce qui m'a le plus ébloui, c'est la voix de Nolwenn. Ca peut paraitre bête à dire mais il n'y a qu'en live que vous pouvez juger véritablement d'un artiste. Il est incroyable de voir (et d'entendre surtout) que, arrivée presque à la fin de sa tournée française, la voix de Nolwenn ne s'affaiblit pas et gagne même en puissance et en justesse. En plus des chansons de son album, elle a délivré une sublime et intemporelle version de "
Crucify" de Tori Amos, avec une voix à vous donner la chair de poule. J'étais vraiment sidéré par tant de force, par ses montées en hauteur. Nolwenn possède vraiment une voix unique qui fait tout son charme (et c'est d'ailleurs pour cette raison que je l'admire en tant qu'artiste).
A suivre
Rémi Rivrie
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